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Critique de Nadouch


Ce livre commence assez bien, un peu à la John Irving : ambiance USA, des jeunes hommes que l'on sent dès le début fragiles, destins branlants, un peu de folie, bref, tout ceci avait un côté "Le monde selon Garp" tout à fait alléchant pour moi. Sans compter que j'aime beaucoup les romans (et les films) qui parlent de sport, de destins de sportifs, même si je ne connais rien au baseball, j'ai aimé dès le début les précisions sur les matches et surtout sur les entraînements, cette distorsion du corps pour en faire une machine à vaincre...
Mais à un certain moment, le livre s'enlise maladroitement dans quelque chose de nettement plus convenu, je dirais à partir de l'arrivée de la fille du directeur. L'histoire se teinte d'un air du bluette totalement déplacé, le texte en devient par moments niaiseux, l'histoire par trop prévisible, bref, on perd tout espoir de fantasmagorie no limit propre à un roman qui, j'en suis certaine, se réclame héritier du grand Irving.
Quant à la fin, alors là ça vire au n'importe quoi, là ça devient quasiment du Marc Levy, j'en veux presque à l'auteur d'avoir gâché le potentiel de cette équipe de baseball pour en faire une vulgaire bande de potes !
Donc, au final, une relative déception par rapport à un début prometteur ; un roman américain peu convaincant, terne et clairement pas assez abouti pour atteindre la cour des grands narrateurs à la Harrison ou Auster. Trop de facilités et de maladresses dans le texte également pour que je pardonne ces 600 pages de quasi-ennui.
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