Encore une fois, je ne suis pas satisfaite de ma lecture. Il faut croire que mes lectures de vacances sont comme moi : au repos ! Pourtant, je profite pour faire de belles balades et découvrir d'autres régions, d'autres lieux. Bon je râle, mais côté « découvertes », j'ai été servie.
Pompéi. Quelques années avant le drame.
Pompéi, la vie auprès de ses habitants, ses coutumes, ses fêtes, ses commerces, ses esclaves, ses prostituées…
Oui, de riches découvertes sur « l'art » de vivre de cette cité si prospère !
Mais quel ennui ! Jamais je n'ai ressenti de l'empathie pour l'héroïne, Amara jeune esclave prostituée, qui tente de se sortir du gourbis infâme où elle est prisonnière.
Pourquoi ce manque d'empathie ? Je mettrai en cause le style de l'auteure peut-être : une description des faits longue comme une litanie, sans effet de surprise, sans secousse, un verbiage soûlant. Des redondances à la pelle. Et cette idée de faire intervenir Pline dans toute cette fange ? Pourquoi ? Je n'ai pas compris l'intérêt de cette intervention, puisqu'aucun élément nouveau ne transparaît de cette rencontre (sauf à la fin comme prête-nom). L'histoire d'Amara nous ait seulement répété une fois de plus ! Un tartinage de connaissances inutile, à mon sens.
Pourtant j'ai apprécié de voir revivre cette ville mythique et les efforts de documentation de l'auteure pour rendre crédible son récit. Un beau travail de recherches ! J'ai également apprécié la place prépondérante occupée par les femmes dans ce roman, la reconnaissance de leur vie soumise au patriarcat, le peu de liberté et même de considération que les hommes leur consentent.
Oui, c'est un vrai roman féminin, féministe.
Mais bof ! Pas une lecture pour moi, en tout cas…
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