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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que fait-on et où va-t-on lorsqu'on est soudain affranchi après une vie d'asservissement dans la même plantation ? Comment dispose-t-on de sa liberté quand il faut reconstruire jusqu'à son identité-même, dans une société aux mentalités sudistes encore intactes qui ne vous y reconnaît aucune place, aucun droit, et surtout pas celui d'y trouver un emploi ? Leur émancipation à peine proclamée en ces lendemains de guerre de Sécession, les deux frères Prentiss et Landry acceptent le travail que, plongé dans la douleur et le désarroi parce qu'il pense son fils mort à la guerre, le fermier voisin de leur ancienne plantation leur propose sur ses terres, au grand dam des habitants de la petite ville d'Old Ox, en Géorgie. Les esprits sont dans un tel état d'échauffement qu'un rien pourrait bientôt suffire à mettre le feu aux poudres...


Entre espoirs et désillusions alors que la défaite sudiste bouleverse leur vie et les entraîne vers un inconnu à l'évidence plus hostile qu'accueillant, c'est la peur au ventre que les anciens esclaves abordent ce qui, en fait de statut d'hommes libres, ressemble plutôt désormais à un grand vide. Les uns partent tenter leur chance dans le nord, amorçant un long périple vagabond pendant lequel il leur faudra trouver moyen de survivre. Les autres s'entassent encore dans des campements de fortune, désemparés et indécis. Les forces d'occupation nordistes ont beau commencer à occuper le terrain pour y asseoir la paix, l'atmosphère est explosive, alimentée par la colère et la rancoeur des planteurs qui, convaincus de n'avoir perdu qu'une bataille, ne pensent qu'au retour de l'ordre ancien. Qui ose s'entremettre entre blanc et noir se retrouve au ban de la ville entière, la peur aux tripes face à la menace de terribles représailles.


C'est de cet impossible rapprochement entre les deux bords que vont faire les frais la non-conformiste famille Walker et ses deux protégés, très vite exposés à la vindicte générale dans une dramatique escalade de violence dont personne ne sortira indemne. Allant crescendo dans un déchaînement de péripéties pleinement crédibles mêlant lynchage, incendie et chasse à l'homme dans la touffeur humide d'une nature luxuriante, la narration nous fait toucher du doigt les racines de la ségrégation raciale aux Etats-Unis. Finement campés dans leurs plus infimes déchirements et contradictions, les personnages y prennent vie et épaisseur avec une parfaite justesse. Et c'est avec un immense plaisir que, subjugué par la maturité et la maîtrise de ce premier roman souvent très cinématographique, l'on s'accorde à son rythme soutenu, entrecoupé de beaux passages plus amples, empreints de réflexion et de nature-writing.


Un très beau et puissant roman, sur les prémices d'une liberté que l'on aurait tort de croire acquise par simple décret anti-esclavagiste… Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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À Old Ox, en Géorgie, comme partout dans le pays, la guerre de Sécession vient de connaître ses dernières heures. Prentiss et son frère, Landry, deviennent alors, ainsi que les nombreux esclaves, affranchis. C'est non sans un certain soulagement qu'ils quittent la plantation de Ted Morton et comptent profiter de leur nouvelle liberté. Sans travail et sans argent, ils trouvent refuge au coeur d'une forêt mais, au bout de quelques jours, ils sont surpris par le propriétaire, George Walker, parti à la chasse d'une bête qui lui échappe depuis l'enfance...
Ce soir-là, George n'est pas pressé de rentrer chez lui. Voilà une journée entière qu'il n'a pas parlé à sa femme, Isabelle. Depuis qu'il lui a annoncé que leur fils, Caleb, est mort au combat. Une terrible nouvelle, apportée par August, le meilleur ami de leur fils, que la douleur et le chagrin laissent muets. Sa rencontre avec les deux frères allait, à tout jamais, bouleverser leurs vies...


Si la Géorgie a rejoint la Confédération sudiste en 1961 et a tenu un rôle très important durant la guerre de Sécession, la victoire des Confédérés n'en a été que plus amère. Nombre de blancs ont alors bien du mal à laisser partir leurs esclaves noirs, aussi de nombreux soldats ont occupé, pendant de longues années, certains états afin d'imposer la loi fédérale. C'est dans cette ambiance pour le moins tendue que Nathan Harris plante le décor, ô combien passionnant, de son premier roman. Et c'est à travers l'histoire de deux frères, nouvellement affranchis, dont l'un est un grand gaillard muet, et d'un propriétaire terrien, qui vient de perdre son fils, que l'auteur nous narre les tragédies à venir. Particulièrement touchante, la relation entre eux ne va, évidemment, pas plaire à tout le monde, mais George n'en a que faire des rumeurs et autres racontars. Portés par ces personnages inoubliables, profonds et finement dépeints, mais aussi par Caleb, dont le retour, inespéré et incroyable, va chambouler la vie de chacun, ce premier roman fait la part belle à la liberté, l'espoir, le courage, la solidarité...
Un premier roman fort, empreint de poésie et d'émotions... Prometteur !
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Voilà un récit singulier à une période particulière de l'histoire des États-Unis puisqu'il s'agit de le fin de la Guerre de Sécession au moment extraordinaire où les soldats nordistes sont arrivés dans les plantations pour annoncer aux esclaves qu'ils étaient libres !

A Old Ox, une petite bourgade de Georgie, George et Isabelle Walker menaient une vie paisible mais leur existence va être bouleversée par l'annonce de la mort de leur fils unique, Caleb, soldat sudiste .

En errant sur ses terres, George, perdu par sa douleur, fait la connaissance de deux frères noirs, Prentiss et Larry, nouvellement affranchis . Ils travaillaient pour le propriétaire voisin des Walker , et s'interrogent sur leur avenir , eux à qui jusqu'à présent on avait laissé aucun choix.

George décide , alors que les frères lui viennent en aide , de les embaucher et moyennant une rémunération correcte de défricher avec eux un terrain.

George et Isabelle bien que participant activement à la vie de leur commune , vivent en marge de la bonne société de Old Ox , non pas qu'ils restent à l'écart mais ils ne cachent pas leurs pensées et cela ne plait guère surtout de la part d'une femme qui ne se plie pas aux bonnes moeurs .

La disparition de Caleb entraine un malaise dans le couple, aucun ne va pas vers l'autre, George en particulier . Il essaie d'échapper au chagrin en travaillant pour la première fois sa terre, un défrichage accompli avec les deux frères , comme un pas vers une autre vie , qu'ils accomplissent ensemble même si Larry est devenu par un terrible événement un être muet et tourné vers des joies simples , la nature, l'eau . Il m'a fait penser à Lennie , le personnage de Steinbeck dans Des souris et des hommes .

Ce roman aborde la question du devenir de ces esclaves libérés et qui se sont retrouvés , certes libres , mais livrés à eux mêmes et surtout rejetés par la population des États du Sud où juste à la fin de la guerre soldats sudistes et nordistes se côtoyaient . Peu de gens leur ont ouvert leur porte et la générosité de coeur de George et Isabelle est exemplaire.

Le livre évoque également les liens difficiles dans un couple lorsque la parole ne vient plus apaiser les tourments, lorsque l'on ne sait plus ou ne veut plus aller vers l'autre , quand la peine fait se renfermer sur soi-même et que l'on ne trouve plus d'issue , il montre aussi la valeur de l'amitié qui, pour peu qu'on sache accepter les différences de l'autre , peut être salvatrice .

La lâcheté est un des thèmes de ce livre , c'est toujours un sujet délicat car il met aussi le lecteur devant ses propres faiblesses .

De beaux personnages rencontrés dans ce premier roman que j'ai bien apprécié .
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Dans un déjà bien long parcours de lectrice, je n'ai jamais rencontré de romans évoquant la fin de la Guerre de Sécession et les conséquences sociales dans les états du Sud vaincus. Après la reddition du Sud, l'émancipation des esclaves a dû être une déflagration dans l'économie des Etats Confédérés, s'ajoutant à une situation d'occupation par les troupes de l'Union, et à un traumatisme sans pareil pour les soldats exsangues rendus à la vie civile.

C'est dans ce contexte que s'inscrit cette histoire entre peines et espoirs au coeur d'une petite ville rurale où macèrent des rancoeurs de racisme, de honte, de perte. L'évolution des mentalités vers une cohabitation harmonieuse entre Blancs et Noirs, est encore un sujet tabou. Et le lien fraternel qui se noue entre deux frères affranchis et un couple de fermiers géorgien sera le terreau d'un drame aux multiples répercussions.

De beaux personnages, une approche sensible des sentiments et des liens avec la nature, une réflexion induite par toutes formes d'amour, une charge pesante et pertinente sur les préjugés, le racisme et l'inégalité.

Une très beau livre, fait de violence et de courage dans la reconstruction des individus.
J'ai beaucoup aimé, saluant le premier roman d'un jeune auteur plein de promesses.
Et je vous laisse deviner la raison de cette jaquette flamboyante cohabitant avec un titre si aquatique.
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La guerre de sécession s'achève, les esclaves cueilleurs de coton sont émancipés. Deux frères, Prentiss et Landry sont, comme beaucoup d'autres à la recherche d'un emploi leur permettant de vivre et sont embauchés à Old ox en Géorgie par Georges Walker, à qui on vient d'annoncer la mort au combat de son fils Caleb. Après une méfiance légitime, ils retrouvent, grâce à la bienveillance de leur patron une joie de vivre dans la nature qu'ils ne connaissaient pas et « la douceur de l'eau ».Mais, un environnement ségrégationniste toxique existe toujours, et les embûches s'accumulent.
Un très beau et puissant roman, sur les prémices d'une liberté que l'on aurait tort de croire acquise par un simple décret anti-esclavagiste.
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Magnifique ! Et c'est un premier roman ! Géorgie 1865 - Après la guerre de Sécession, Georges Walker rencontre, lors d'une ballade en forêt, deux jeunes noirs nouvellement affranchis. Il leur propose de travailler sur sa terre avec un salaire équitable. S'ensuit une belle relation, mais c'est sans compter sans les aléas de la vie et du racisme qui sommeille encore dans le coeur des hommes. Ce roman est construit comme une tragédie : d'abord, l'auteur prend bien son temps pour nous présenter, avec subtilité et profondeur, les différentes forces en présence, puis, dans une lente et très belle montée dramatique, le ressort de l'action est bandé et les évènements se précipitent. Y aura-t-il à la fin apaisement comme au théâtre ? Je vous laisse le soin de le découvrir. Il y a de tout dans ce roman : bonté, méchanceté, amour, tendresse, suspense, remords, rédemption, silences, liberté, fuite, poursuite, symboles et j'en passe. L'auteur n'a que vingt-neuf ans quand il publie ce roman d'une très grande richesse. Très beau et très émouvant !
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La guerre de Sécession (1861-1865) vit ses dernières heures. Elle aboutit à la victoire de l'Union face aux Confédérés et à l'abolition de l'esclavage. En Géorgie, au sud des États-Unis où se déroule « La Douceur de l'eau », cette émancipation juridique va-t-elle conduire à une réelle libération des Noirs ?
Les personnages de Prentiss et de son frère Landry vont illustrer le combat des Afro-Américains pour devenir des citoyens comme les autres. La première difficulté pour ces anciens asservis est de trouver un travail rémunéré.
Prentiss et Landry auront la chance de rencontrer George à qui on vient d'annoncer la mort de son fils à la guerre. Cet homme tolérant saura les accueillir. Lui et sa femme Isabelle, aussi ouverte d'esprit, forment un duo détonnant dans cet environnement raciste, bien-pensant et persuadé de son bon droit. Pourtant, ils se sont éloignés l'un de l'autre et vont trouver dans la défense des opprimés un nouveau départ pour leur couple.
En choisissant la fiction pour raconter une page de l'histoire de ses ancêtres, Nathan Harris a nourri de son imagination la complexité d'une société dominée par des Blancs incapables de considérer les Noirs comme leurs égaux.
Avec une vraie puissance romanesque, parfois gâchée par quelques maladresses dans l'expression, il nous fait vibrer aux aventures de ses héros si touchants par leur humanité.
Magistralement narrée par le primoromancier, la fracture originelle entre les deux communautés continue à marquer les mentalités.


Lien : http://papivore.net/litterat..
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Nous sommes à Old Ox en Géorgie, à la fin de la guerre de Sécession. Les soldats sudistes vaincus reviennent dans leurs foyers. La troupe Yankee libère peu à peu les esclaves, provoquant la colère des planteurs.

Ils trouvent cependant une parade en embauchant les affranchis et en les payant si peu que leur vie ne s'améliore vraiment pas, sans compter qu'ils n'ont plus de toit. Prentiss et Landry, deux frères libérés ne l'entendent pas de cette oreille et errent dans la forêt en rêvant à une vie ailleurs.

Ils croisent Georges, un fermier qui décide de cultiver une parcelle de terre en souvenir de Caleb, son fils, dont il vient d'apprendre la mort au combat. Georges propose aux frères de les embaucher en les payant décemment, leur permettant de mettre de l'argent de côté pour quitter le sud.

Evidemment, cette situation est très mal vue des habitants de la petite ville, notamment le voisin de Georges, Ted Morton, qui a perdu tous ses esclaves et ne l'accepte pas.

Les frères se mettent au travail avec Georges, sous l'oeil d'Isabelle, sa femme, désespérée et rendue muette par la mort de son fils. Jusqu'au matin ou Caleb ressurgit ..

Je ne pense pas nécessaire d'en révéler plus sur l'histoire au risque de trop divulgâcher. L'intérêt de ce premier roman est dans la description d'une époque charnière qui voit un mode de vie disparaître et le futur plein d'incertitudes.

Nous entrons dans le détail de la vie des anciens esclaves, livrés à eux-mêmes, dans une grande pauvreté, ne sachant pas quoi faire d'une liberté à laquelle rien ne les a préparés.

La main tendue de Georges va précipiter la famille dans une succession de tensions et de problèmes de plus en plus aïgus. L'auteur a accordé autant d'attention aux remous historiques qu'à la vie de chaque personnage, confronté à ses peurs, ses lâchetés, ses pulsions, destructrices pour certaines.

La première partie du roman est assez lente, nous faisons connaissance avec les lieux et les habitants, puis les évènements arrivent les uns après les autres et sans que le rythme soit trépidant, une forme de suspense s'installe qui pousse à tourner les pages de plus en plus vite.

C'est un premier roman captivant, malgré quelques longueurs et une fin un peu trop diluée à mon goût. Les personnages féminins sont forts, Isabelle la femme de Georges, Mildred son amie et Valentine. le couple de Georges et Isabelle est secoué de toute part, ils se rendront compte qu'ils connaissaient bien mal leur fils.

L'auteur (rencontré au festival America) est jeune et plus que prometteur. Je ne suis pas loin du coup de coeur.
Lien : http://legoutdeslivres.haute..
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A Old Cox, en Géorgie, alors que se termine la guerre de Sécession, les vainqueurs se rendent sur les plantations annoncer aux esclaves qu'ils sont libres. Prentiss et Landry, deux frères qui veillent l'un sur l'autre depuis que leur mère a été vendue, quittent leur cabane, ne sachant trop quoi faire de leur liberté, tout en en savourant chaque instant.
Ils croisent la route d‘un vieil homme hagard, parti en chasse d'un mystérieuse bête que lui seul a vue. Cet homme c'est George Walker, qui retarde l'heure de rentrer chez lui car il appréhende d'annoncer à sa femme la terrible nouvelle qui vient de lui être rapportée, la mort de leur fils Caleb au combat.
Mais après la rencontre avec les deux frères George a pour idée de les embaucher à défricher une partie de ses terres ; cette tâche servira de dérivatif au chagrin du vieil homme, et fournira aux deux frères un travail et un toit. Prentiss et Landry, peu habitués aux largesses de l'homme blanc, sont d'abord méfiants, mais heureux de gagner un salaire qui leur permettra de partir à la recherche de leur mère. Au fil des jours un véritable lien se crée entre ces trois hommes, ces trois âmes perdues qui trouvent consolation dans le travail physique et dans l'observation de la beauté de la nature avoisinante…
Ce roman est une merveille : l'auteur a su y saisir à merveille l'importance de ce moment clé de l'histoire, où la réconciliation semble difficile entre les communautés où les uns asservissaient, maltraitaient et vendaient les autres. Il faudra toute la bonté de George et de sa femme Isabelle pour tisser une relation de confiance avec les deux frères à peine affranchis.
L'écriture est superbe, dans les descriptions de la nature et des êtres ; la psychologie des personnages est habilement fouillée. Isabelle, George, Prentiss et Landry sont très attachants : Isabelle qui semble rigide et froide, s'adoucit peu à peu ; George agit toujours selon ses valeurs ; Prentiss est la parfaite incarnation de l'esclave affranchi, qui peine à accorder sa confiance après une enfance meurtrie, et veille avec amour sur son frère ; Landry est devenue quasi muet sous les coups de son ancien maître, et il lave ses blessures physiques et psychologiques dans l'eau, élément protecteur et enveloppant qui le fascine et le rassure. C'est par de petits gestes qu'il s'exprime, et le roman nous permet d'accéder à ses pensées, bien plus riches que ne le laisse penser son apparence.
Une lecture riche en émotions, qui me hantera longtemps j'en suis sûre.

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En Géorgie, la fin de la guerre de Sécession s'approche tout doucement. George, un propriétaire terrien, qui n'a jamais eu d'esclaves, se plait dans une existence oisive. Une de ses rares occupations consiste à se promener dans la forêt pour y chercher une bête mystérieuse que lui seul a déjà vue. Alors qu'il vient d'apprendre la mort de son fils, il croise sur son domaine deux frères tout juste affranchis. Une relation va alors se nouer entre les trois hommes. Les esprits (voisins esclavagistes, soldats du Nord et opportunistes du Sud) vont s'échauffer et les tensions vont devenir de plus en plus fortes, jusqu'au point de non-retour…

Quel roman ! Je m'y suis glissée tout doucement, comme on entre dans l'eau, en retenant sa respiration, en ne sachant pas où on met le pied. Puis je m'y suis coulée en me laissant submerger par le bonheur d'être là. Et à la fin, j'ai lutté pour ne pas me noyer dans les vagues de plus en plus fortes et les courants contraires.

Quel roman ! Les personnages y sont tous extrêmement forts, dans leurs croyances, dans leurs luttes, qu'ils soient courageux, résilients ou veules et méprisables.

Quel roman ! Il raconte l'histoire du Sud, une histoire différente mais l'histoire quand même. Il raconte l'horreur et l'entraide, la quête de liberté et les choix.

Quel roman (enfin !) ! C'est le premier roman de Nathan Harris, un jeune auteur de 29 ans et ce ne sera pas le dernier j'espère, tant sa plume est différente et forte.

C'est un coup de coeur, était-il utile de le dire ?
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