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Critique de michemuche


Dans l'oeuvre de Jim Harrison il y a quelques romans qui méritent que l'on s'y arrête. Il y a " Légendes d'automne" qui m'avait touché, je viens de découvrir " Dalva" un autre récit attachant. Peut-on dire que dans l'oeuvre de " Big Jim" il y a des romans majeurs et d'autres qu'il vaut mieux oublier. Je pense que oui, ce qui ne m'empêche pas d'aimer l'écrivain.
" Dalva" est l'histoire d'une femme et d'une famille, elle se veut libre, libre de ses choix, de ses amours. Une femme de caractère que rien n'arrête. Elle a le tempérament des Northridge une famille fortunée du Nebraska qui à travers les générations s'est battue contre les injustices.
Dalva ne tient pas en place, alternant le ranch familial du Nebraska, le ranch de son oncle Paul en Arizona et Santa Monica où elle travaille dans une association pour jeunes en difficultés. Malgré ses voyages, ses rencontres divers et variées, une famille aimante Dalva n'arrive pas à oublier son amour de jeunesse Duane. de cet amour naitra un enfant.
Dalva a 17 ans et Duane est sioux.
A 45 ans elle décide de poser ses valises et s'installe dans la maison de son grand-père, une façon pour elle de se recueillir sur ses disparus, son grand-père vénéré, son père John wesley mort en Corée, Duane son amant et son enfant adopté à la naissance.
"Dalva" est un roman sur la famille, c'est aussi une leçon d'histoire sur les guerres indiennes, une tache de sang indélébile qui orne la bannière étoilée.
Venez découvrir les grands espaces cher à Jim Harrison, sa faune sa flore, quand l'homme et l'animal ne font qu'un comme Dalva et son cheval.
En attendant de lire " la route du retour" je vous laisse avec Dalva.
" J'ai pensé à une question qu'un Cree m'avait posée sur un ton moqueur
- Que deviennent les histoires quand il n'y a personne pour les raconter ?"
Une pensée aux membres de la tribu qui se reconnaitront.
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