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Critique de Laurany


Yael Hassan signe à nouveau une oeuvre valorisant les valeurs familiales et l'importance de la mémoire. Une fois encore, un peu comme dans "Quand Anna riait', on se retrouve témoin d'une relation entre une petite fille et son grand père. Ici, les rapports sont difficiles au départ. Il faut dire que Leah ne connaissait pas l'existence de son grand père avant que ses parents lui annoncent quelques jours avant que celui ci rejoigne le cocon familial. Puis, les choses s'arrangent et une belle et réelle complicité se crée entre Leah et son grand père. Ils vivent des moments heureux et puis des moments plus douloureux... les moments où le grand père parle de ses souvenirs des camps de concentration, du quotidien pendant la seconde guerre mondiale.
Ce court roman se lit aisément et parle beaucoup de sentiments, de moments simples de la vie, des moments de partage inter-générationnels. Il y a peu de péripéties, ce qui pourrait lasser un lecteur avide de rebondissements mais il peut séduire les lecteurs à la recherche d'histoires qui s'inscrivent dans L Histoire avec un grand H. de plus, il permet de se familiariser avec la culture et les fêtes juives.
Je reste amusée et touchée par la manière dont s'exprime le grand-père et la narration me permettait justement d'entendre son accent chantant.
Autrement, j'ai été heureuse de retrouver une nouvelle fois l'illustrateur Marcelino Truong dont les dessins me plaisent beaucoup par leur simplicité mais aussi leurs côtés géométriques.
Bref, un roman sympathique à mettre entre les mains des lecteurs dès la 6e.
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