L'enfant d'Hiroshima en 1945, c'est celui de Londres en 1940, Moscou en 1941, Stalingrad en 1942, Varsovie en 1943, ou Berlin en 1944.
Et c'est aussi, l'enfant de Beyrouth, Sarajevo, Bagdad ou d'Alep… éternelle victime, depuis toujours de la violence.
Un enfant qui découvre la faim, le froid, la précarité. Un enfant universel qui n'est pas seulement un lycéen à l'époque de la chute de l'empire japonais et de la première bombe atomique.
Comme le souligne Odette BRUNSCWIG dans la préface de la première édition française en 1959, c'est une illustration exemplaire de l'éducation donnée par un père et une mère à leurs enfants pour en faire des adultes dignes, responsables et autonomes en contraste avec le bourrage de crâne matraqué par les professeurs japonais qui façonnaient les écoliers pour en faire de parfaits robots au service de l'impérialisme nippon.
Ces lettres entre une mère et son fils, sont quotidiennement enrichies par les silences et les exemples du père … qui, imperturbablement poursuit sa lecture sous les bombardements… sagesse qui marque profondément son fils.
Ichiro HATANO,
l'enfant d'Hiroshima, peut être un modèle pour les enfants de notre siècle en leur révélant le vrai, le beau, le bien et en soulignant la superficialité d'une époque qui abrutit le consommateur avec ses publicités vantant les modes et les marques. Puisse-t-il les aider à se libérer de l'impérialisme de Levi's, Nike et Dr Martens !