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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
"L'enfant des forêts" est l'un des romans de la rentrée littéraire de 2023, le deuxième roman de Michel Hauteville, qui paraît dix-neuf ans après le premier : "La grosse Marfa". Dans ce livre, nous nous retrouvons projeté.e.s au milieu d'une forêt, dans une cabane sordide, en compagnie d'un homme, garde forestier, et d'un enfant, esclave, et jouet sexuel de l'homme. le ton est donné d'emblée, le garde forestier est un être immonde, qui exploite et viole régulièrement l'enfant sobrement nommé « Numièr Zeïsch » (Numéro six), un jeune migrant qu'il a capturé dans la forêt. Les chapitres du livre sont organisés de telle façon que l'on alterne entre le point de vue de l'homme, et celui de l'enfant. À mesure de la lecture, nous découvrons les cruels jeux mis en place par le garde forestier, qui se fait appeler « le maître », pour manipuler l'enfant, le briser, et en faire son digne successeur (Successeur de quoi ? On se pose encore la question). À partir de là, un pseudo jeu psychologique se met en place entre l'homme et l'enfant, chacun essayant de se manipuler, l'un pour sa survie, et l'autre par pur plaisir sadique. le corps du roman repose sur ces jeux psychologiques sordides, imposants alors une ambiance sombre et ignoble du début jusqu'à la fin du livre.

Ce n'est pas un roman à mettre entre toutes les mains, clairement.

Si la forme est intéressante : l'organisation des chapitres, l'usage particulier de la ponctuation, ou l'évolution du personnage de l'enfant, il n'en reste pas moins que l'intrigue est faible, et manque de fond. La fin de l'histoire est mal amenée, (voire bâclée), et surtout cousue de fil blanc. le dénouement n'arrive que par une pirouette de l'auteur, mal exécutée, où celui-ci clôt l'intrigue grâce à un vague souvenir du garde forestier, mentionné dans les premiers chapitres du livre. de plus, nous avons du mal à comprendre où l'auteur veut nous amener. À plusieurs reprises, nous avons l'impression qu'il essaye de nous faire pleurer pour le garde forestier, allant même jusqu'à se demander si celui-ci ne mériterait pas, au fond, un peu d'amour.

« L'ogre est-il aimable ? Y a-t-il seulement une place pour un peu d'amour dans la vie de l'ogre? »

Quel malaise ...

Ce roman, qui se veut proche de la structure d'un conte, ne l'est que par facilité, voire par flemme intellectuelle. Une position qui permettrait, plus ou moins, de justifier le manque de profondeur de l'intrigue, peut-être ?

Ce livre aurait pu être "juste" un mauvais roman, bien que la forme puisse être intéressante, s'il ne mettait pas en scène des faits de violence, de maltraitance, de viol, et de pédophilie que l'auteur semble plus ou moins expliquer/justifier à la fin du roman. L'auteur semble mobiliser ces concepts pour donner de la forme à son histoire, masquer la faiblesse de l'intrigue par l'horreur et l'immonde, pour retenir les lecteurs captivés par la violence suggérée ou clairement décrite. Choquer pour retenir le lecteur ? Choquer pour vendre davantage ? Quelles qu'en soient les raisons, l'intrigue est mal amenée, mal construite, mal traitée, et mal conclue. Nous sortons de cette lecture confus.e.s, d'autant plus que l'auteur semble nous inviter à ne pas juger trop durement le garde forestier.

Traiter de tels sujets demande une véritable intelligence, un fond à l'intrigue, sinon, il ne s'agit que d'une érotisation de l'immonde et du macabre.

En somme, un roman à l'intrigue pauvre et à l'ambiance immonde. Et ceci, sans intelligence, pour aucune raison valable, si ce n'est vous choquer.

Gardez vos 21 euros.







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Un récit affreux.

Un enfant migrant qui se retrouve esclave chez un ogre qui le maltraite et le viol.

Le récit est rempli de violence. Nous alternons entre le point de vue de l'ogre et de l'enfant qui, petit à petit, voit naître en lui une violence à l'image de son maître.

La question qui reste en suspens tout le long est celle de savoir s'il se laissera dévorer par cette par d'ombre ou bien s'il l'a combattra.

Je n'ai pas vu d'intérêt à cette lecture, à part celle de nous horrifier à chaque page tournée.
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