Citations sur La Guerre des Lulus 1916 : La Perspective Luigi (2/2) (11)
-Comme vous pouvez le constater, nous ne manquons de rien.
-Disons plutôt que nous avons l'essentiel et que nous nous passons du superflu.
- Moi, c'est Jules. Et lui, c'est Victor. Il parle pas beaucoup mais il est pas méchant. Pas vrai Victor ?
- Ouais.
- Vous êtes des "droits comme un" ?
- Droit commun, tu parles !
Il y a toujours des brebis galeuses et des moutons noirs dans un troupeau. Mais ceux-là, on s'en fiche, pas vrai?
Un peu de repos est toujours appréciable.
La vie au camp n'est pas si terrible : un toit, des repas chauds, quelques distractions... et tout ça sans travailler. Pour ceux de votre espèce, c'est presque inespéré.
Quand on a une maman aussi jolie, on ne la quitte pas des yeux.
S'il y a bien un truc que la guerre nous a appris, c'est à survivre avec ce qu'on trouvait dans la nature.
En fait, la meilleure façon de gagner la guerre, c'est d'attendre que les français s'entretuent.
La seule chose qui nous manquait vraiment, dans le camp, c'était la liberté.
- A force de pas manger, on va finir par rapetisser.
- N'importe quoi...
- Ben si ! Vu que pour grandir, faut manger. Même que c'est l'abbé qui l'a dit !
- Ca veut dire que si tu arrêtes de manger, tu redeviens petit. Ca marche dans les deux sens.