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Citations sur Whyborne & Griffon, tome 2 : Portail (6)

« Mon cœur s’emballait à mesure qu’il parlait.
— J’étais tout autant fautif. J’aurais dû te faire confiance. Mais Elliot est bien plus beau que moi, il a plus d’expérience, et il ne t’empêcherait pas de faire… quoi que ce soit.
Griffon leva la tête et m’adressa un regard incrédule.
— Parfois je n’ai pas la moindre idée de ce qui te passe par la tête, dit-il. Elliot n’est pas plus beau, du moins, pas à mes yeux. Il n’y a rien chez toi que j’aimerais changer.
— Mes cheveux ? Ils se dressent d’une façon horrible.
— C’est assez charmant.
— Ma taille ?
— Elle donne à d’autres parties de ton corps des proportions merveilleuses, répondit-il en me faisant un clin d’œil. J’aime également te voir rougir.
— Cela tombe bien, étant donné que tu es un expert pour me rendre écarlate, marmonnai-je.
— Et quand bien même Elliot serait un dieu marchant parmi les simples mortels, et tu serais, je ne sais pas, le bossu de Notre-Dame, c’est toi que je choisirais, car… car tu es qui tu es. »
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Si nous ne pouvons trouver de modèles à suivre dans le passé, nous devons nous efforcer de bâtir un futur dans lequel ils existeront, et que le diable emporte quiconque nous dira que nous ne pouvons faire ainsi. Si nous nous mariions et devenions de vieux compagnons, eh bien, lorsque nous aurons quatre-vingts ans, nous nous ficherons bien des règles instaurées par la société ou qui que ce soit d’autre. Et alors nous aurions une maison ensemble et nous pesterions contre les gamins qui osent faire un pas sur notre pelouse.
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— Je commençais à croire que ce satané musée allait te garder jusqu’à l’aube, dit-il en attirant ma tête vers lui pour un baiser.
— Il y a eu un incident…
Sa bouche se ferma sur la mienne, dans un geste affamé et urgent. Sa langue glissa sur mes lèvres, et je les ouvris avec impatience, le laissant me goûter. Je le tirai plus près, m’abandonnant à ce plaisir, l’ayant à nouveau dans mes bras. Ma peau me démangeait, désireuse de son toucher, et mon membre se mit à durcir, pressant contre la bosse que formait son érection à travers la toile de nos pantalons. Le baiser prit fin, bien que nous soyons toujours dans les bras l’un de l’autre.
— Mon pauvre et cher, dit-il. J’hésite à demander.
— Je ne peux plus attendre, répondis-je, le souffle court. Dans ta chambre ?
— C’est exactement ce à quoi je pensais.
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— Non, Whyborne, tu ne comprends pas, cracha-t-il avec sévérité et colère. La richesse de ton père te protégerait de la ruine. Même si l’on te surprenait à commettre un acte indécent en public, il se contenterait de soudoyer les policiers ou de t’envoyer faire un tour d’Europe, jusqu’à ce que tout le monde ait oublié et soit passé au scandale suivant.
— Comment oses-tu mêler mon père à cela ? Et tu dois être délirant pour croire qu’il irait jusqu’à lever le petit doigt pour mon bien. S’il faisait quoi que ce soit, ce serait pour protéger le nom de la famille, pas pour ma réputation.
— Même si tu as raison, le résultat final est le même. Et ta mère… elle m’accueille et me demande de l’appeler par son prénom. Imagines-tu que nous autres, même ceux qui n’ont pas été chassés de leurs propres foyers, nous jouissons de ce même luxe ? Tu as été protégé et choyé, et tu ne t’en rends même pas compte.
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À elles deux, elles comptaient quatre jambes mais seulement deux bras, leurs corps ayant été cousus ensemble, des hanches jusqu’au sommet du crâne. En plus de leurs bras et de leurs côtes, une bonne partie de leurs crânes et de leurs cerveaux avait dû être retirée, afin de les greffer ensemble. Leurs bouches s’actionnaient avec une synchronisation épouvantable et leurs visages étaient luisants de mucus et de larmes. Un grognement sortit de leurs bouches, un bruit animal et idiot. Leurs yeux vitreux ne semblaient pas réagir. Et pourtant, elles tendirent les bras vers moi, l’un couleur ivoire, l’autre sombre, et elles firent un autre pas chancelant en avant.
Je chancelai, un cri d’horreur et de pitié s’étouffant dans ma gorge.
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« — Comment sais-tu que je glanais des informations ? demandai-je d’un ton acerbe. Peut-être étais-je en train de conclure une transaction commerciale. Peut-être doivent-elles toutes trois me rejoindre dans ma chambre tout à l’heure.
Griffon éclata de rire, maudit soit-il.
— Mon cher, depuis tous ces mois que je te connais, je ne t’ai jamais vu poser les yeux une seule fois sur une femme. Ni, et j’y compte bien, sur un autre homme. Tu es subtil dans ce domaine, mais j’ai appris à te déchiffrer.
Il glissa ses bras autour de ma taille.
— Viens, maintenant. Ne m’en veux pas. Tu sais que je ne fais que te taquiner.
Je soupirai. Griffon ne proposait pas un combat loyal, lui qui m’observait avec ses grands cils épais, l’extrémité de sa langue à peine visible au bord de sa lèvre inférieure charnue.
— J’aimerais simplement que tu ne changes pas tes plans sans m’en informer, dis-je d’un air vaincu.
Ses mains s’emparèrent de mon dos, sous mon manteau.
— Un détective doit savoir être flexible, murmura-t-il en me tirant plus près de lui. Es-tu… flexible ?
Une partie de mon anatomie devint alors tout sauf flexible. »
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