Ce livre avait tout pour me séduire.
D'abord une bibliothèque vertigineuse et infinie, telle que
Borges l'avait imaginée. Ensuite un mélange de genres, de la science fiction, de la fantasy, de la mythologie, du gore, du Polar. Même les scènes de tortures ne me rebutent pas, lorsqu'elles sont, comme ici, justifiées par le récit. Des super-héros, sortes de mutants savants et psychopathes, pourquoi pas !
J'accepte également d'être desarconnee devant la construction erratique d'un roman, les flashbacks à répétition.
J'apprécie beaucoup l'humour noir surtout lorsqu'il sert de contrepoint à des scènes d'action complètement délirantes.
La surenchère dans certaines scènes, comme celle du tueur en tutu, des resurrections multiples, des combats entre lions et chiens aurait pu aussi me séduire.
Les ingrédients étaient bons, mais pour moi la recette est ratée. D'abord parce que le livre m'a ennuyée, malgré ou peut-être à cause de la répétition des effets spéciaux. Et je n'ai pas réussi à lâcher prise pour entrer dans cet univers, peut-être parce qu'il ne m'a pas convaincu au début de la lecture.