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Critique de KeyLargo


J'attendais avec impatience Terry Hayes qui m'avait séduit avec « Je suis pilgrim », malgré un pavé de presque 700 pages, et la déception est rude.
D'abord, j'ai signé pour un polar, et j'en ai eu pour mon argent jusqu'à environ quelque 400 pages. On retrouve un scénario d'espionnage au cordeau, très dense, au sein des « badlands », Iran, Syrie, Afghanistan et autres contrées où un agent américain n'est pas le bienvenu. Mais notre narrateur est un espion hors pair, spécialiste des infiltrations dans les pires zones de non droit, et malgré l'impressionnante technologie de la CIA, il va devoir se débrouiller seul à plusieurs reprises. Sa principale cible ? Un redoutable terroriste de l'armée des Purs, avatar de Daesh.

Jusque là tout allait bien, avec un style haletant, mais je vais devoir spoiler pour expliquer d'où viennent mes regrets. Car voilà que notre agent se retrouve dans un sous-marin indétectable et fait un bond de 24 ans dans le futur. On nage alors en pleine science-fiction, avec spores extra-terrestres qui font muter les ¾ de l'humanité en orques, dans une ambiance post apocalyptique genre « The last of us ». La faute au vilain terroriste qui se retrouve orque en chef. Et les efforts entrepris par l'auteur pour tenter de retomber sur ses pieds sont finalement à la limite du grotesque.

On se rappelle que Terry Hayes a collaboré au scénario des deux premiers « Mad Max », qui commence aussi comme un polar pour se poursuivre dans un monde en ruine, mais ici, sans être sectaire, la SF arrive comme un cheveu sur la soupe et décrédibilise totalement ce roman.
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