Écume de sang

Roman sans prétention, agréable et facile à lire. La consommation d'alcool et les gros mots émaillent le récit plus souvent que nécessaire. Ainsi, se griser, se saouler ou s'enivrer se dit "se bourrer la gueule" ou se "biturer" dans le langage de Gennie...
Mais c'est peut-être le langage supposé être utilisé par une danseuse de night club...

Comme le roman précédent, celui-ci alterne le passé et le présent, jusqu'au moment où les deux époques se rencontrent. C'est un excellent procédé qui permet de maintenir la tension mais le fait qu'elle s'en serve à nouveau m'a semblé une facilité. Dans le présent, Genevieve fait une fête pour la pendaison de sa crémaillère (sauf que c'est celle d'un bateau, ça doit avoir un autre nom que je ne connais pas en français). Elle revoit ainsi ses amis qu'elle avait perdu de vue depuis qu'elle vit sur un bateau. L'une de ses amies ne vient pas et après la fête, elle retrouve son corps près de son bateau. Dans le passé, Genevieve se trouve un deuxième emploi en tant que pole danseuse. Elle y gagne bien sa vie et y prend beaucoup de plaisir. Elle sait bien qu'il doit se passer des affaires louches dans l'endroit où elle travaille mais elle s'en fiche totalement.

Je n'ai pas du tout retrouvé le charme de Comme ton ombre dans cette histoire. Il y manque la subtilité. Ici, l'intrigue est plate mais le pire, ce sont les dialogues entre Genevieve et Dylan, qui lui a confié un paquet qu'elle doit cacher. A la fin, je me suis cru dans une série à l'eau de rose. Dommage!
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