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Critique de livresuement58


Mieux que quiconque, Frédérique Hébrard se raconte sans forfanterie, avec un style plein de tendresse et une sensibilité qui fleure bon les souvenirs drôles, graves et intimes. Elle est une auteure qui a compté parmi les plus adulées de France au cours des années 60, 70 et 80. Pour la première fois de sa longue carrière et âgée de plus de 90 ans, elle prend la peine de dresser une biographie et, plutôt que de s'intéresser aux personnages de fiction, elle se met en scène en revenant sur son enfance, les années de guerre, le théâtre, l'écriture, la vie de couple et les rencontres déterminantes qui ont jalonné son parcours. Malgré le temps qui passe, les plus âgés se souviennent de « La demoiselle d'Avignon », « le mari de l'ambassadeur » et « le château des Oliviers », trois romans qui ont été adaptés avec succès pour le petit écran et qui ont entretenu toute l'affection des lecteurs et des téléspectateurs pour une femme moderne, en pleine possession de son talent et capable d'émouvoir avec des histoires qui, chez d'autres, auraient pu tourner à la guimauve. Si les différents chapitres de « Elle était une fois » parlent de contact avec la lumière (son amour pour le comédien Louis Velle, la naissance de leur fils, des amitiés durables avec une kyrielle d'artistes), elle ose aussi un aspect plus sombre en dévoilant le récent dépistage d'un cancer. Sans jamais donner l'impression d'insister, Frédérique Hébrard saisit le lecteur par la paume et l'entraîne à sa suite, osant des murmures qui ressemblent par instants à des confidences. L'existence … en somme !
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