Citations sur Mad about you - Intégrale (35)
J’aurais accepté qu’il me prenne là, immédiatement, sous la pluie et dans le froid, et de redevenir sienne. Parce qu’au fond de moi, je sais que je n’ai jamais cessé de lui appartenir. Et dans cette voiture qui m’emmène vers un autre que lui, j’ai peur que ce sentiment d’appartenance ne puisse jamais disparaître.
Nous nous embrassons avec passion, comme si nous voulions nous fondre l’un dans l’autre. La pluie tombe toujours très fort et nous sommes maintenant complètement trempés. Lorsque nous nous écartons enfin, nous sommes à bout de souffle.
J’aimerais, comme elle, nager dans le bonheur. Mais les jours passent et je pense toujours autant à Louis. Il me manque terriblement. Même si je me suis sentie humiliée ce fameux soir au musée, je n’arrive pas à l’oublier. Au fond de moi, je dois bien m’avouer que je suis irrémédiablement tombée amoureuse de lui et, pourtant, je sais que je dois le rayer de ma mémoire.
Et pourtant, tout au fond de moi, je sais que je cherche avant tout à me venger de l’humiliation que m’a fait subir Louis. Quoi que je fasse, où que j’aille, c’est toujours vers lui que reviennent mes pensées ; c’est toujours par rapport à lui que sont dictés mes actes.
Ne laisse jamais personne t’humilier ! Le connard qui s’est permis de t’insulter et qui t’a mis le moral à zéro, dégage-le ! Il ne te mérite pas.
Je rumine mon désespoir, regrettant de m’être emportée et d’avoir refusé de revoir Louis. Michelle ne m’a-t-elle pas dit qu’il voulait se faire pardonner ? Néanmoins, je n’arrive pas à oublier son comportement blessant à mon égard. Et qui plus est, j’ai peur… J’ai terriblement peur des sentiments que je lui porte et qui mettent en péril le fragile équilibre sur lequel repose ma vie. Il n’y a qu’à voir dans quel état je suis aujourd’hui à cause de lui ! Impuissante, j’écrase mon mégot du talon et Céline fait de même, avant de me lancer un regard inquiet.
Rien n’est plus excitant que d’être prise comme ça, dans un lieu public, par cet homme qui me rend folle de désir. Je sens le plaisir qui monte, qui monte de plus en plus. J’entends le bruit de ses bourses qui claquent sur mes fesses, j’entends sa respiration de plus en plus hachée au fur et à mesure qu’il accélère le rythme. Soudain, un orgasme puissant me saisit. De ses deux mains, Louis empoigne mes hanches et continue à me pénétrer sans répit, jusqu’à ce qu’il explose à son tour.
C’est fou comme je désire cet homme, malgré son arrogance et son mépris. Ma faiblesse à son égard m’exaspère, et pourtant je m’approche de lui, noue mes bras autour de son cou et me haussant sur la pointe des pieds, je l’embrasse sur la joue avant de lui mordiller l’oreille.
– Bien sûr, tu n’es pas obligé de me croire… mais j’ai très envie de toi, là. Tu peux vérifier si tu veux : il te suffit de glisser ta main dans ma culotte… Ces choses-là ne trompent pas, en règle générale.
Le changement d’attitude de Maurice à mon égard m’inquiète de plus en plus. Je vois bien qu’il attend désormais de moi quelque chose de plus qu’une simple amitié tarifée. Mais je ne peux pas lui offrir ce qu’il demande. Je ne peux pas et je ne le veux pas. Et d’une façon ou d’une autre, il faudra bien qu’il accepte d’en rester là.
D’abord, je ne passe pas mon temps à la tromper. Je ne la trompe qu’avec toi, et on ne se voit pas si souvent que ça. De plus, c’est une lapalissade de dire qu’il s’agit de la femme de ma vie. Elle est la mère de mes enfants et me supporte depuis près de trente ans.