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Critique de momotombo


Un roman dont le titre s'inspire des dernières paroles du Général Thomas Jonathan Jackson, que je renommerai "Le chant du cygne du colonel" bien qu'il débute et s'achève sur une chasse aux canards....
Très mal accueilli par la critique à son édition, Au-delà du fleuve et sous les arbres, est une fiction inspirée du vécu d'Hemingway : il a 51 ans quand il rencontre une comtesse italienne de 19 ans dont il tombe fou amoureux et qui relance son envie décrire "Tu m'as rendu la possibilité d'écrire" ..."j'ai pu finir mon livre et j'ai donné ton visage à l'héroïne". 
Ce n'est peut-être pas le meilleur d'Hemingway mais c'est un roman profond avec d'émouvants dialogues pleins de sens, qui nous en dit beaucoup sur les désillusions de l'auteur, sa fatigue mais aussi ses "élans vitaux" face aux merveilles du monde (Venise), aux plaisirs des tables et surtout à sa dernière passion amoureuse.

Source Wikipédia : En 1948, Hemingway et son épouse décident de se rendre sur la Côte d'Azur mais doivent faire une escale à Gênes en raison d'une panne de leur bateau. Ils en profitent pour se rendre à Venise qu'ils ne connaissent pas et descendent à l'hôtel Gritti, fréquentent le Harry's Bar. Invité à une chasse au canard, Hemingway fait la connaissance de la comtesse Adriana Ivancich dont il tombe amoureux, et qui le rejoindra d'ailleurs à Cuba. Après quelques mois, elle repartira. Ils se reverront en Italie en 1954. Alors qu'il est fatigué, malade et dépressif, cette aventure lui redonne l'inspiration perdue, et il écrit Au-delà du fleuve et sous les arbres, comme un reflet de leur idylle, en y mêlant ses propres souvenirs de Première Guerre mondiale, bien qu'il ait démenti toute ressemblance avec la réalité dans l'avertissement de la préface. Alors qu'il pense avoir écrit une oeuvre remarquable, la critique américaine est féroce.
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