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Critique de PatriceG


Le Vieil homme et la mer, the Old man and the sea, écrit à Cuba en 1951 et publié chez Gallimard en 1952, traduit par Jean Dutourd.

J'ai en main la trois cent trentième édition.

Ernest Hémingway né dans l'Illinois, qui avait alors, âge canonique, 52 ans, obtiendra dans la foulée le prix Pulitzer en 1953, et le prix Nobel de littérature en 1954.

L'action se déroule à Cuba, l'auteur a d'ailleurs écrit l'oeuvre présente (190 pages) à Cuba qui est alors sous domination économique américaine. La CIA participe au retour de Batista hors la loi comme l'est ce Cuba "bordel de l'Amérique", mais tel n'en est pas ici le propos..

C'est un chef d'oeuvre de la littérature universelle, c'est supérieur, c'est une oeuvre puissante sur un thème bien identifié, fort dans une langue vigoureuse, poétique et presque charnelle. le ton est épique, le terrain (la mer en l'occurence ! ) est connu puisque vécu ..

Quand on lit cela, en entend couler le sang dans nos veines parce que l'auteur sur un ton parfaitement accessible, simple, sait nous transmettre ses émotions, son humanité. L'homme est un poète, c'est sublime. La condition de l'homme, son combat éternel pour vaincre l'adversité avec courage en font une oeuvre d'art totale.

Un extrait : "Le vieil homme était maigre et sec, avec des rides comme des coups de couteau sur la nuque (..) Tout en lui était vieux, sauf son regard qui était gai et brave, et qui avait la couleur de la mer".
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