AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Quand les ânes de la colline sont devenus barbus (12)

Les mots ne sont pas seulement des alignements de lettres qui disparaissent avec le vent. Les mots transforment la réalité.
Commenter  J’apprécie          120
L'Afghanistan n'est pas un pays qui te pardonne. Si tu veux survivre il faut t'adapter, tu sais ? Peu importe la morale. Peu importe. Il faut s'adapter. Il faut survivre. Survivre, n'est-ce pas le plus important ?
Commenter  J’apprécie          40
On m'avait dit de fuir. Pour vivre ma vie. Et protéger ma famille. Il fallait que je protège ma famille, je leur devais au moins ça. Les sacrifices ne valent rien s'ils ne servent à personne.
Commenter  J’apprécie          30
L'Afghanistan était ma terre et personne ne peut abandonner sa terre, je ne désertais pas, les fous n'auraient pas raison de moi, les fous ne devraient avoir raison de personne, leur folie brûle et consume les cerveaux, broie les êtres et terrorise, leur folie a le goût de l'opium qu'ils cultivent et vendent et c'est toujours plus de folie qui s'empare des âmes peureuses. Le venin ne pénétrerait jamais en moi. Je résisterais. Jusqu'au bout. Il n'y aurait pas de renoncement. Les hommes vaillants résistent , Fakir était entré en résistance, je suivrais la légende de notre âne, Fakir le valeureux. Même si à cet instant j'avais peur. Terriblement peur.
Commenter  J’apprécie          30
Il y avait cette colère blanche au fond de moi, ces colères que rien ne peut apaiser sinon la haine, une haine qui se colle au fond du crâne et empoisonne toutes les pensées. Je devais oublier. Oublier.
Commenter  J’apprécie          30
Cette nuit-là j'ai su que les choses étaient en train de changer. Pourtant seuls les mots avaient été prononcés, lentement encore. La vie est parfois si étrange.
Commenter  J’apprécie          30
13"Ils se sont mis à nous lancer ces pierres plates et aiguisées:il y avait de la frénésie, de la colère, de la rage, il y avait cette violence,leurs mains fouettaient l'air et relâchaient les projectiles, leur corps étaient emporté par la violence de l'impact et ils vrillaient sur eux-même, ils m'ont touché au genou droit, ça a cisaillé ma chair d'un trait net et profond, nous nous sommes reculés, le visage de Bahar est devenu pâle, tout ça pouvait mal finir, il ne s'agissait plus de disputes d'enfants,il s'agissait d'anéantir, il s'agissait de supprimer,il n'y avait pas de répits en cas de blessure, il n'y avait que l'acharnement, ils hurlaient maintenant......Amir nous a regardés avec ce regard que je n'avait jamais vu ,ce regard de mort. Il a repoussé le garçon qui était blessé et il s'est emparé de ce qu'il restait comme projectiles; ses mouvements étaient ceux d'un fou,il n'avait pas assez de deux mains pour lancer tout ce qu'il pouvait, il ne pouvait pas s'arrêter, il armait, il lançait, sans répit,par poignées entières"

18 "Il s'est raclé le fond de la gorge. Il a inspiré et expiré aussitôt,il allait prononcer des mots et ces mots ne s'effaceraient jamais, la réalité s'en trouverait modifiée une fois qu'il les aurait prononcé Les mots ne sont pas seulement des alignements de lettres qui disparaissent avec le vent. Les mots transforment la réalité."
Commenter  J’apprécie          10
On essaie de choisir sa vie, Bahar. Mais bien souvent c'est la vie qui choisit.
Commenter  J’apprécie          10
Rien ne s'efface jamais. Nous passons et le temps n'oublie pas.
Commenter  J’apprécie          10
On peut voyager des années, des siècles même, mais on appartient qu'à un seul endroit.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (25) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Français ou Belge ?

    Georges Simenon

    Francais
    Belge

    10 questions
    430 lecteurs ont répondu
    Thèmes : roman , littérature française , littérature belgeCréer un quiz sur ce livre

    {* *}