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Pour écrire ce recueil, l'auteur s'est inspiré de la vie en Mongolie de son ami Seb, décédé hélas, avant l'édition du recueil. A la façon d'un Cendrars (on pense à "La Prose du transsibérien") ou encore d'un Pessoa ("Passage des heures") cette suite d'aventures épiques relate le quotidien très contrasté de la Mongolie moderne, du plus trivial au plus mystérieux. A travers une écriture du souffle, les mots claquent comme le vent, comme les sabots des chevaux sauvages de la steppe. Ces poésies évoquent l'amitié, la nature sauvage, les traditions, la vie dans toute sa générosité, sa dangerosité, son absolu.

#babelio #poésie #mongolie #pascalherault #lechappeebelle
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S'il est un appel à retenir, dans le creux de vos mains au-delà des silences enfouis, sous les pierres meurtries. S'il est un livre à retenir « L'Appel de la steppe » est l'écho salvateur en ces temps floutés par La Covid et le confinement implacable. Pascal Hérault est « le royaume en ce monde » un poème, un semeur de verbes. L'écriture dont « l'horizon est sa frontière ». le filigrane en partance « Mouvement des troupeaux cheminant vers le soleil ». « L'Appel de la steppe » « Ici : Tu peux aller où tu veux. le ciel et la terre sont sans limites. » Pascal Hérault rassemble l'épars, la multitude des paysages sauvages, terres solitaires, vierges de pas. Son regard posé subrepticement sur les herbes à peine nées. « J'ai regardé et regardé encore l'herbe pousser. C'est incroyable. » L'hymne au peuple, contreforts de l'Altaï, bracelets d'essences à fleur de sens. « Celui qui parle est ignorant. Celui qui sait ne parle pas. Silence, qui n'ont d'autres maîtres. Que le vent. » Lire ces écrins, s'abreuver d'espace et de rectitude. Ne pas craindre les mots qui s'étirent, bras tendus et libres. « Comme ces lacs où se reflète le ciel océanique. » Chaîne vivifiante, l'horizon est une échelle. «. Nous nous voyons sans nous côtoyer. Et pourtant frères tous les deux. Frères en solitude. Frères du silence. Frères de cette fraternité mutique et charnelle. » « L'Appel de la steppe » est d'une beauté théologale, rare, pudique et universelle. le partage des ressentis, des échappées, du passage de la lumière dans cette Mongolie, trame vierge de désespoir. Ici, tout est à accueillir. Les mots collectés aux sources glacés. « Les paroles sans mots des dieux absents. » Pèlerinage essentialiste. « Va, cherche. N'aie pas peur de rêver. Pour voir de quoi est fait. le réel. » Pascal Hérault écrit le perpétuel, ce qui résiste et signe. « L'Appel de la steppe » est une urgence de lecture. « le Requiem païen » est un contre-chant. « Ici dans mon pays, il ne reste plus rien de tout cela. Les dieux sont devenus des hommes comme les autres. Ayant scié les arbres. Brûlant comme feu de paille. » Magistral, une aurore boréale, « L'Appel de la steppe » est à lire en pleine solitude, en repli, en cérémonie. Des poèmes couronnes de vie, de certitude, un voyage infini libérateur. D'une force rare. « La distance qui relie la terre au ciel est celle de la pensée. » (Proverbe mongol.) Publié par les Editions L'Échappée Belle Éditions.
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L'Appel de la steppe réunit des poèmes dont la Mongolie est le centre nomade, empire du vent et des chevaux, des loups et des hommes libres. Tour à tour lyrique et épique, L'Appel de la steppe célèbre à la fois une façon de vivre et d'écrire célébrant l'union de la terre et du ciel, des hommes et de la nature.
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Qui va là ? Mandala (impressions laissées le 3 octobre 2020 par la lecture de ce très beau recueil signé Pascal Hérault)

L'Appel de la steppe
Dans l'empire du vent
Ultime épopée rimbaldienne foulant une terre anoblie
En terre intérieure de poésie nomade, voyage intime en Mongolie

Ivresse de vodka métaphysique
Vertige horizontal au sein de contrées sans limites
Western d'est en ouest au milieu d'un immense territoire
Extrêmes chauds et froids à l'échelle continentale où les loups sont des princes

On s'y enroule dans le ventre fécond des prairies sauvages
On y regarde l'herbe pousser sous son manteau bleu
On y franchit ses propres murailles intérieures
On s'y baigne nus dans les ruisseaux

Infinité de l'espace et du temps
Subtil équilibre entre ciel et terre fertile
Yourte posée en plein désert ouverte vers le sud
Hommes, femmes, arbres, lacs, yacks et toutes les autres bêtes sont camarades, poussières d'étoiles

Entre les noms de Boris, Bouddha, Dojnaa, Gengis Khan, Lao Tzeu, Naraa, Tao, Ulysse, Ungern
Évocation en filigrane des noms des anciens dieux tombés dans l'oubli
Chants harmoniques des chamanes et des chevaux
Accord du Yin et du Yang, seule voie du Nirvana

Sublime requiem païen qui sonne aux portes d'Oulan-Bator
Sous la voûte du ciel bleu, ciel dieu : Bengü Kök Tengri
Paix avec les quatre éléments
Recours aux forêts

Merci l'ami pour ces lignes épurées jusque dans le graphisme de la page de couverture
Le reste nous rend malades
Tout est là
Samsara
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