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Citations sur Jack l'éventreur démasqué (7)

À Whitechapel en particulier, l'air est irrespirable. Usines et ateliers rejettent jour et nuit des fumées toxiques, des enfants chétifs errent en quête de nourriture, des asiles de nuit, les Doss-House, recueillent des épaves rongées par la tuberculose et l'alcoolisme.
À Whitechapel où vivent, pense-t-on, près de quatre-vingt mille personnes, on dénombre deux cents asiles et soixante-deux maisons closes ! Scotland Yard, qui effectue des rondes régulières dans les bas-fonds, estime à plus de mille deux cents le nombre de femmes obligées de vendre leurs charmes pour survivre.
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À son arrivée à Scotland Yard, Warren [le préfet] avait entrepris de transférer les agents de l'est dans les quartiers de l'ouest et vice versa. Il ne s'y serait pas mieux pris s'il avait voulu, comme dit le Times, "que ses officiers ignorent tout de leur terrain".

L'exemple illustre parfaitement cette attitude bornée, consistant à vouloir calquer l'organisation de la police sur celle de l'armée. Warren en supporte pas l'insubordination de ses officiers. Il veut tout contrôler. Le problème est bien là. Depuis le Bloody Sunday, l'ancien militaire compte bien rester maître de la situation pour éviter que l'anarchie ne gagne.
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Le préfet de police Warren aurait dû accorder plus d'attention à un passage de la lettre du 17 septembre 1888 :
" [...] Vous et moi connaissons la vérité. Attrapez-moi si vous pouvez."
Sur un ton qui se veut familier, le tueur prend ici le risque de mettre le "patron" de Scotland Yard sur la bonne piste. Le policier et le tueur connaîtraient donc la vérité... La vérité sur l'élément qui a déclenché cette campagne sanglante : la terrible dispute du 28 août précédent et l'humiliation de Melville Macnaghten !
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Walter Sickert n'est pas Jack l'Éventreur ! La démonstration de Patricia Cornwell présente une faille majeure : l'enquête repose essentiellement sur une analyse de l'ADN mitochondrial recueilli sur les lettres écrites par Sickert et sur d'autres présumées de la main de l'Éventreur. Les deux concorderaient.

Or, selon les experts, la probabilité qu'un élément de n'importe quel échantillon d'ADN mitochondrial puisse coïncider avec un autre échantillon serait élevé et concernerait jusqu'à dix pour cent de la population.

Cornwell avait jusqu'à dix pour cent de chances que l'ADN de Sickert et de Jack soient identique, sans pour autant que les deux hommes ne fassent qu'une seule et même personne.

Considérant le nombre d'individus ayant manipulé les lettres de l'Éventreur, on imagine à quel point les résultats sont contestables et faussés.
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L'image d’Épinal de l’Éventreur, souvent dépeint en cape noire, chapeau haut de forme, portant cane et sac Gladstone verni, semble désormais relever du folklore. Il est vrai qu'à côté du mythe "Jack", la plupart des tueurs en série sont d'une "banalité" affligeante.

Jeffrey Dahmer - le "cannibal du Milwaukee" - avait l'air d'un jeune premier, Ed Kemper - "l'ogre de Santa Cruz" - ressemblait à un bûcheron et Landru à un clerc de notaire.
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L'abdomen avait été totalement ouvert : les intestins, tranchés de leurs attaches mésentériques, furent extraits de la cavité abdominale pour être placés sur l'épaule droite de la victime. L'utérus et ses appendices, la partie supérieure du vagin ainsi que les deux tiers supérieurs de la vessie ont été intégralement retirés. Ces organes ne se trouvaient pas sur les lieux. Les incisions étaient précises, évitant le rectum, tout en coupant le vagin de manière suffisamment basse pour éviter d'endommager l'utérus.
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Le tueur en série le plus célèbre de tous les temps, qui a inspiré d'innombrables essais, romans, bandes dessinées, pièces de théâtre, films et téléfilms, a une particularité. Il n'a pas de visage. Ou mieux, il en a trop.
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