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Critique de cicou45


Comme le dit si bien le capitaine Haddock, c'est une histoire "à la fois très simple et très compliquée". Simple parce que tout débute en Europe avec des moteurs automobiles qui explosent sans arrêt et si l'on écoutait nos policiers préférés, à savoir les célèbres Dupont et Dupond, il faut chercher à qui profite le crime. Or ici, selon eux, tout porte à croire que le crime profite à la société de dépannage Simoun puisque celle-ci a une slogan publicitaire tellement entraînant qu'à chaque fois qu'une personne rencontre un problème en voiture, elle fait automatiquement appel à elle.
Cependant, affaire très compliquée comme je vous le disais car Tintin ne se fie pas aux simples apparences et va chercher bien plus en profondeur pour démanteler un réel conflit autour de l'or noir, le pétrole, entre l'Orient et l'Occident. Il s'agit en réalité d'un véritable conflit d'intérêt économique entre le puissant cheik Bab El Ehr qui a des appuis de la Skoil Petroleum et l'émir Mohammed Ben Kalish Ezab, actuellement à la tête du pays et qui a signé un contrat avec l'Arabex. le but du premier est de trafiquer les pompes de son ennemi grâce au N14, mis au point par le Docteur Müller afin de contrôler toute les sources d'essence du pays et de mettre ce dernier en position de faiblesse et de le renverser afin de prendre le contrôle du pays.

Qui sait d'ailleurs si Hergé n'a pas vu là les causes de, si elle a lieu un jour (ce que je n'espère vraiment pas, bien entendu), de la Troisième Guerre mondiale ?

Un album dans lequel nous retrouvons le marchand Oliveira da Figuira et qui vient une nouvelle fois en aide à notre ami Tintin en l'aidant dans son enquête et en lui permettant d'infiltrer le palais du Docteur Müller, qui se fait ici appeler Smith. Une des scènes que je préfère est justement lorsque celui-ci fait passer Tintin pour son neveu et qu'il se met à raconter des histoires abracadabrantesques et interminables aux serviteurs du palais dans le seul but de détourner leur attention.
Une autre scène délirante est lorsque les deux policiers prennent une pilule de N14, croyant que c'est de l'aspirine, et qu'ils se mettent à faire des bulles et que leurs cheveux se mettent à pousser de plusieurs couleurs différentes à chaque fois.

Un vrai moment de plaisir qui traite d'un sujet particulièrement sensible et qui est toujours d'actualité ( la guerre du pétrole aura-t-elle lieu un jour ? ) mais qui, heureusement ici, finit bien même si le lecteur n'apprendra jamais comment le capitaine Haddock a réussi à rejoindre son ami car il s'agit d'une affaire à la fois très simple et très compliquée...A lire et à relire !
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