Origine étrangère

Dans une civilisation, le citoyen est supposé évoluer librement et être protégé par le droit. Pour le moment, certains peuvent sévir librement. J’irai même jusqu’à dire que nous vivons dans une société où les hyènes font ce qui leur convient et où ceux qui observent la loi sont surveillés.

La culture occidentale est la bouée de sauvetage du monde, mais si on la surcharge, elle coulera et il n’y aura plus de recours. Si l’on pense, comme dans ce journal, que notre histoire, notre culture et notre société du bien-être occidental sont l’expression du plus haut degré de développement social, on se doit de le défendre contre toute menace.

La plupart des jeunes préféraient Internet et la presse gratuite et qu’il était donc presque impossible pour les vieux quotidiens sérieux de maintenir leur tirage.

L’entière vérité n’est pas toujours bonne à dire.

La culture musulmane est basée sur l’individu et sa famille. On ne fait qu’un avec ses proches. La culture chrétienne est basée sur l’amour du prochain. Si mon voisin tombe malade, il sait que je paie volontiers mes impôts et je sais qu’il en fait autant pour moi. Mais le musulman ordinaire qui vend du coca-cola au noir, travaille au noir en même temps qu’il perçoit des aides sociales, vient d’un pays où, à bon droit, il considère l’État comme son ennemi et ne concevra jamais le sentiment que nous avons pour l’État. C’est pourquoi il ne peut être intégré.

La plupart des jeunes préféraient Internet et la presse gratuite et qu’il était donc presque impossible pour les vieux quotidiens sérieux de maintenir leur tirage.

Chaque fois qu’un écrivain ou un journaliste tentait de s’exprimer de façon nuancée à propos de l’islam, on lui reprochait sa lâcheté face à la communauté islamique. Chaque fois qu’un enfant hébergé dans un centre d’asile était interviewé sur les sept années qu’il venait de passer dans ce centre, ses parents étaient accusés de le prendre en otage dans leur combat criminel pour obtenir le droit de rester au Danemark. Quant à l’auteur de l’article, il était attaqué pour s’être commis dans le fait divers larmoyant.

Ce qui est fait est fait. Mais on ne doit pas trahir les siens. On n’est rien sans les siens.

On n’assume pas vis-à-vis des lecteurs parce qu’ils pensent déjà que ce sont des immigrés. Envers les jeunes immigrés parce qu’on pense que c’est eux, que ce le soit ou pas. Et on n’affronte pas la vérité parce qu’on a tellement peur d’être accusé de racisme qu’on n’ose pas décrire la réalité. On a été mis au monde pour dire la vérité aux lecteurs. Pas pour la dissimuler.

C’est un cercle vicieux. Il y en a toujours un qui veut faire porter la responsabilité de quelques bagatelles à d’autres. Mais la presse est un missile à tête chercheuse d’erreurs et, quand elle en commet elle-même, susceptibles d’être citées dans les colonnes pour défaut de moralité, il n’y a plus rien à faire.