Citations sur Le petit théâtre des opérations, tome 2 : Faits d'armes i.. (14)
Car le Finlandais est taquin. En effet, ne pouvant manger l’ogre soviétique en une fois avec leur petite armée, Ils utilisent une stratégie locale : celle du bûcheron. Si l’arbre est trop gros, fais-en des tronçons. Les Finlandais se faufilent ainsi entre les divisions soviétiques, et les isolent en petits bouts qu’ils peuvent réduire, l’un après l’autre. C’est ce que les Finlandais appellent le motti, la stère de bois. Se prendre une branlée par des bûcherons, c’est une chose. Mais les Finlandais poussent le folklore plus loin. Ainsi, pour se déplacer dans la neige, ils sortent les skis. Certes, comme d’autres armées. Mais toutes les armées ne font pas tracter leurs skieurs pas des rennes pour aller plus vite encore ! le tout, sur des traces de skis soigneusement gelées pour ça glisse bien. Oui, une autoroute de mecs tirés par des rennes. Voilà. Et comme si être encerclés par des types faisant les zouaves accrochés à des rennes ne suffisait pas, les Finlandais mettent en place un système de cabanes an fond des bois, où les troupes peuvent aller se réchauffer et manger discrètement. Et tous les deux ou trois jours, c’est la fête : sauna pour tout le monde ! Les soldats gardent ainsi le moral et peuvent continuer à harceler les Russes qui eux, gèlent sur place, pendant que les Finlandais prennent des bains de vapeur. Alors quand, en plus, vous lâchez Simo Häyhä ; l’élite des tireurs d’élite, vous comprenez l’enfer vécu par les troupes soviétiques.
En 1914, les Anglais constatent que les Allemands ont des tireurs drôlement précis. Ces derniers ont en effet ramené leurs chasseurs au front, qui sont très entraînés au tir et disposent de fusils à lunette pour la chasse au gibier. Les Anglais font donc pareil en allant chercher leurs propres chasseurs. Et comme le tir à la bécassine se dit To snipe, en anglais, on les nomme des snipers. Pour contrer les snipers d’en face, les Allemands rajoutent un masque blindé aux leurs. Les Anglais décident d’arrêter de rigoler en allant chercher un fusil à gibier que les Allemands n’ont pas chez eux : l’éléphant.
Il faut dire que le cheval a bien des avantages. D’abord il consomme très peu d’essence, comme ont pu l’observer de nombreux spécialistes. Ensuite, ils peuvent passer par des endroits où une voiture ne s’aventurerait pas, comme le prouva le général Jouinot-Gambetta en faisant des blagues à ses adversaires qui virent ainsi des Français sortir de sentiers de chèvres. Enfin, le cheval ne vous oblige pas à fréquenter de garagistes, et rien que pour cela, on lui dit merci. Cependant, le cheval a un problème : il est vivant. Enfin, au début au moins.
Pourquoi appelle-t-on les tireurs d’élite des snipers ?
En 1914, les Anglais constatent que les Allemands ont des tireurs drôlement précis. Ces derniers ont en effet ramené leurs chasseurs au front, qui sont très entraînés au tir et disposent de fusils à lunette pour la chasse au petit gibier. Les Anglais font donc pareil en allant chercher leurs propres chasseurs. Et comme le tir à la bécasse se dit « to snipe » en anglais, on les nomme des « snipers ».
Heureusement, de nos jours, cela n’arrive plus : nos stars vieillissantes finissent dans des émissions de télé-réalité ou sur Instagram. Quelque part, le peloton est peut-être plus enviable.
30 novembre 1939. L’Union Soviétique décide d’envahir la Finlande. Hélas pour l’URSS, la Finlande est le pays d’un petit fermier du nom de Simo Häyhä. Or, Simo Häyhä, c’est 1 mètre 52 de pure colère finlandaise. Rapidement, les Russes apprennent à craindre Simo. Toujours caché dans la neige, il ne manque jamais sa cible. Les soviétiques le surnomment La mort blanche. Mais quel est le secret de Simo Häyhä ?
La première guerre mondiale n’est pas faite pour la cavalerie. Aussi les cavaliers sont envoyés en nombre dans une nouvelle arme : l’aviation. Et comme les cavaliers portent le sabre à gauche, pour grimper sur un cheval, ils le font par la gauche. Ils ont donc gardé le même principe pour grimper dans leur avion.
Ouaiiiis !!
On a réussi à gagner contre un type seul qui n'avait même pas de canon !
Stonne & Ardennes, mon char, ma bataille – La bataille de Stone aura été particulièrement marquante durant la campagne de France de 1940. Et pourtant, elle est quasiment oubliée ! Alors que celle qui fut parfois qualifiée de Verdun de 1940, tant les combats y furent rudes, a de quoi faire parler d’elle : du 15 au 25 mai 1940, le village de Stone va changer de main… 17 fois ! C’est vous dire si la bataille fait rage. Et elle est aussi l’occasion d’en finir avec une légende à la peau dure : la supériorité des chars allemands sur les chars français au début de la guerre. Car lorsque les chars allemands, souvent légers et mobiles, tombaient sur des B1 bis – comme à Stonne – ou autres Somua S-35, c’était moyennement une partie de rigolade pour les amis du Reich. Mais alors, que manquait-il aux chars français ?
- que fais-tu, le chian ?
- c'est le chien, mr odieux ; et bien je fais des bédés. -hahaha !! allons, allons ! personne ne "lit" des illustrés.