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3,76

sur 84 notes
J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui m'intriguais depuis un certain temps. J'avais vu de très bonnes critiques sur différents blogs alors a mon tour j'ai eu envie de le découvrir.

Déjà dans quelle catégorie peut-on classer ce roman, eh bien je n'ai toujours pas la réponse car il s'agit là d'un ovni. On suit la vie de Jérôme, informaticien, maladroit et pour qui les relations avec les autres sont un vrai calvaire. Au début, j'en avais meme de la peine de le voir si malheureux et ses collegues et sa petite amie me révoltait tant ils étaient méchants avec lui.
Et puis du jour au lendemain, il décide que ça doit changer! Fini d'être gentil et de se faire marcher sur les pieds, il veut se faire entendre. Alors plutôt que de se révolter, il décide de créer un mouvement philosophique. Et les résultats sont très encourageant car très vite sa vie va changer mais (et bien oui forcément il y a un mais) va prendre des proportions auxquelles il ne s'attendait pas du tout...

J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur sans fioriture mais très fluide ce qui fait que le roman se lit très vite. L'idée d'y glisser des conversations par messagerie instantanée ou par sms m'a fait parfois sourire.
Le roman est un vrai moment de bonheur, de fraicheur et surtout on ne regarde plus les antipathes de la même façon après ça!

Et avant de terminer ma critique je voudrais juste rajouter que j'ai adoré les petites maximes qui commencent chaque chapitre :
"La vie, c'est comme un camembert. Soit elle pue, soit elle est insipide, mais elle est rarement pile-poil comme il faut"
"La vie, c'est comme un téléphone portable. Il y a des moments où tout marche comme sur des roulettes, et d'autres où on ne capte plus rien."
"La vie, c'est comme un boomerang. On finit toujours par se la prendre en pleine figure."
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Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est un roman étonnant qui raconte la mise en place d'une nouvelle philosophie, qui va changer la face de l'humanité. Et ce tournant majeur va être pris par la personne la plus insignifiante, la plus paumée qui semble être : l'informaticien Jérôme, un charmant garçon malheureusement doté d'une timidité redoutable et d'un manque total de confiance en lui. Deux obstacles majeurs à une vie sociale ou à des relations humaines "normales".

"Je m'appelle Jérôme et je ne suis pas quelqu'un de très populaire. Invisible pour mon entourage, insipide pour mes collègues, insignifiant pour ma petite amie".

A partir de réflexions empiriques, en observant le comportement de certaines personnes, il prend conscience que le monde est peuplé de deux types de caractères : les méchants, ceux qui profitent et crachent sur les autres, n'ont aucun respect pour rien, "ceux qui font souffrir parce qu'ils ne pensent pas à l'autre"; et les gentils, qui ne voient le mal nul part et se font avoir à chaque fois : "un gentil est empathique, il se met à sa place et adapte son comportement". C'est cette dernière catégorie qui le définit, lui et un collègue, Etienne, fan de Star Wars et de jeux vidéos. Gentils, mais transparents. Or la "transparence est une tare dans notre société, où l'exubérance est de plus en plus valorisée." Ce qui me fait penser à toutes ces émissions de télévision ou de radio dans lesquels les personnalités, pour épater la galerie, lancent vannes sur vannes, et souvent au détriment d'une personne, nouveau bouc émissaire. Je n'ai jamais pu rire d'une blague faite à quelqu'un si cela peut lui nuire, le blesser (moralement ou physiquement), j'ai trop d'empathie. Je me place donc dans la catégorie heskaïenne des "gentils" et je comprends parfaitement ce que peut ressentir Jérôme.

Petit à petit, Jérôme construit un système, où les méchants, ou antipathes, pourraient prendre conscience de leur comportement, et changer : "L'ignorance est la forme d'antipathie la plus commune. Ignorance des codes sociaux, des besoins de l'autre, de la liberté, etc. [...elle] induit un décalage entre la réalité et la perception de la réalité."

En parlant à son collègue Etienne, ce dernier s'enthousiasme. Et c'est l'effet boule de neige. Jusqu'à ce que le mouvement échappe à Jérôme lui-même, qui finit par en sortir.

A l'objectif de Jérôme : "Nous pouvons faire en sorte que la société arrive à se responsabiliser et à se prendre en main", répond désormais celui d'Etienne et des nouveaux disciples acquis à la "doctrine" : "Nous allons aider les gens et modifier la civilisation toute entière." Ainsi naît le mouvement cimondiste (les citoyens du monde) dont on lit des échos dans la presse encore une centaine d'années après. Une idéologie humaniste et réfléchie autour des comportements humains.

Malgré quelques phrases maladroites, ce premier roman de J. Heska se dévore. Enfin un roman intelligent, qui fait réfléchir et nous propose plus qu'une simple histoire.

Sans compter l'humour épatant de J. Heska. Extrait : "La vie, c'est comme Mario Bros 1. On passe son temps à trimer pour ramasser des pièces, on est obligés d'avancer pour affronter de nouveaux dangers, on subit sans cesse les mêmes épreuves répétitives, le temps est limité et on finira quand même par mourir. Mais surtout, on a beau poursuivre l'aventure, la princesse est toujours dans un autre château."

En bref, j'ai passé un très bon moment, et c'est vraiment très prometteur pour ce "jeune" auteur qui vole de ses propres ailes.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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J'étais intriguée par ce livre depuis que j'en avais entendu parler. Je voulais vraiment le découvrir et je remercie les éditions Seconde Chance de m'en avoir donner l'occasion car je l'ai adoré.

J'ai beaucoup aimé suivre les aventures du héros parce qu'il est facile de s'identifier à lui lors de certaines situations. Il évolue dans un monde ordinaire où il a sa petite routine mais où il doit subir pas mal de "moqueries" des gens qui l'entourent. Personnellement, je l'ai trouvé attachant. Il veut s'en sortir et arrêter d'être "invisible" aux yeux des autres mais ne sait pas bien comment faire. Il va finir par écrire mais cela va le mener dans une situation qui lui échappe un peu à force.

En ce qui concerne l'histoire, elle fait réfléchir sur les comportements qu'on peut avoir ou les personnes autour de nous. Je me suis demandée comment je réagirais dans telle ou telle situation. C'est très intéressant et la manière dont c'est abordé est vraiment bien trouvée.

Pour ce qui est de l'écriture de l'auteur, j'ai apprécié aussi. C'était déjà le cas pour "Un monde idéal où c'est la fin". C'est plaisant à lire. Il n'y a pas de longues descriptions et l'histoire avance bien. Je ne me suis pas ennuyée une seconde.

En résumé, c'est un très très bon livre que je conseille. J'avais déjà bien aimé "Un monde idéal où c'est la fin" mais j'aime encore plus ce bouquin-ci. A découvrir !

Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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J'avais tellement aimé Un monde idéal où c'est la fin que je n'ai pas pu m'empêcher de demander aux éditions seconde chance de me faire parvenir Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir. Que j'ai adoré ! du coup, j'ai très envie de découvrir le troisième livre de l'auteur maintenant : On ne peut pas lutter contre le système... ;)

Ce qui m'a beaucoup plus dans ce livre, c'est que je n'avais pas encore commencé à lire son histoire, mais juste feuilleté Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir (oui, oui, je feuillette des ebooks ;D), que J. Heska me faisait déjà rire avec des citations plus que bien trouvées : "La vie, c'est comme un escargot. On porte un lourd fardeau sur le dos, il faut en baver pour avancer, et ça laisse toujours des traces." ou encore "La vie, c'est comme les maths. On est bien obligé d'admettre que ça a un sens même si on n'y comprend rien."
J'ai beaucoup aimé cette touche d'ironie bien propre au destin et à l'auteur que j'ai retrouvé tout au long du texte. D'autant plus que ça permet de se défouler un peu aussi et de maudire un bon coup, avec Jérôme, nos petits et gros problèmes de la vie de tous les jours.

L'histoire m'a également beaucoup plu : j'ai beaucoup apprécié la façon dont tout par d'un rien. Pour citer une nouvelle fois J. Heska, je dirais bien que "La vie, c'est comme un voyage en zeppelin. C'est beau, calme, silencieux, mais il suffit d'une simple étincelle pour tout faire flamber…" : on sait ce qu'il va se passer dans le livre (ben, oui, ça, c'est dit sur la quatrième de couverture !) et pourtant quand tout commence et s'enchaîne de plus en plus vite, on est tout de même estomaqué en voyant les proposions que ça prend... Personnellement, ça m'a même fait peur de voir à quelle vitesse des personnes peuvent s'accrocher à une doctrine et s'élire un gourou !

J'ai bien accroché avec le personnage de Jérôme et, pourtant, au début c'était loin d'être gagné. On le rencontre en boulet, puis en bouche-trou et finalement derrière tout ça on fini par découvrir le mec sympa et un peu maladroit... Tout au long de Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, on apprend à le connaitre et plus on le découvre et plus on l'apprécie. C'est d'autant plus agréable que tout au long du livre, il prend confiance en lui et s'ouvre de plus en plus aux autres. C'est vraiment très agréable de le voir évoluer !
Pour conclure, j'ai bien envie de vous dire de le découvrir parce que c'est vraiment une belle découverte pour moi.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Lyon,

Jérôme travaille dans une grosse société en tant qu'informaticien. Son quotidien est parasité par l'image qu'il renvoie auprès des gens qui l'entourent ; ses collègues, sa petite amie intermittente, l'inconnu dans la rue… Homme timide, gaffeur, trop gentil, insignifiant, il a conscience d'être pour les autres un sujet de moquerie et de rejet.
Un jour, son attention se focalise sur un article d'un magazine féminin, Mensu' Psycho.
Se servant de ce support, il décide d'écrire un journal dans lequel il reporte les affres de son existence, cherche son épanouissement et se programme des tâches qui jusqu'alors le paralysaient et le renvoyaient à sa médiocrité d'empoté irrépressible.
"- Tiens, en voilà un qui doit être content du départ de Francis, lance-t-elle à l'assemblée, en me désignant.
Bon, je sais au moins de qui on fête le départ. J'avale tout rond le reste de mon croissant et j'essaie de relancer un autre sujet. Surtout ne pas servir de bouc émissaire à la bande (exercice 12 du Mensu'Psycho).
– Oui d'ailleurs, pourquoi démissionne-t-il ? Il a été débauché par une autre boîte ?
Un silence de plomb s'abat soudain autour de moi.
– Il s'en va pour s'occuper de sa femme qui a fait un AVC… me lance une fille un peu plus loin, dépitée.
Oups… La gaffe…
– Je… je ne savais pas…
– Dans le genre finesse… profère Marie en me pointant d'un doigt accusateur. Il ne rate jamais une occasion de mettre les pieds dans le plat, celui-là."
Cette thérapie qui le motive dans son désir d'être généreux, aimable, compatissant et serviable se conclut par un échec et une froide lucidité… les gens sont méchants.

Dans un carnet à spirale, pratique pour les pages que l'on ne veut plus relire car elles s'escamotent sans laisser de trace, il commence à établir une liste de comportements "persécuteurs" intitulée "Reconnaître un méchant" :
"1. Quelqu'un qui parle plus qu'il n'écoute.
2. Quelqu'un qui se laisse trop dominer par ses sentiments dans ses relations aux autres (mauvaise humeur, paresse, etc.)
3. Quelqu'un qui rit aux dépens des autres et non pas avec eux.
…"
Avec son ami Etienne, portant le pseudonyme de HanSolo223, il envisage de devenir un jedi, entrer dans la résistance et organiser "le clan des insurgés".
Dans la jungle de la vie citadine, professionnelle, amoureuse, les hypocrites seront repérés, épiés et abordés… "Chef spirituel d'un mouvement philosophique cimondiste", Jérôme a la surprise d'être suivi par de nombreuses personnes.
Petit à petit, sa vie change…

"- Mais merde, réveillez-vous ! Ce que vous faites est dangereux !
– Qu'est-ce que tu crois ? Qu'il vaut mieux lancer une révolution douce ? Ou attendre de péter un câble, prendre un flingue et tirer sur tout le monde ? Tu ne comprends pas qu'une bonne partie de la population en a marre de cette société de merde où chacun se trouve des excuses pour agir comme un con. Tu l'as très bien dit toi-même. Les gentils en ont ras le bol, les gentils ne se feront plus avoir !"

Repéré chez George, avec une critique de L'Homme (son homme) très accrocheuse, j'ai demandé que ce livre voyage jusqu'à chez moi… Et je ne le regrette pas ! Je l'ai lu en moins de deux heures et je me suis bien divertie.
Aux premières lignes, les faits sont relatés avec en introduction : "Ces événements se situent entre 08h50 et 09h10". Aussitôt, j'ai pensé que le personnage allait être un Jack Bauer et j'ai eu en sourdine le rappel du chrono qui débute chaque épisode… En fait, je me fourvoyais ! Antithèse du héros, Jérôme ressemble plutôt à Gaston Lagaffe ou au Grand Blond. Cet anonyme insipide, voire médiocre, pour certains, se métamorphose en une sorte de gourou bien malgré lui ! Je me suis amusée, quitte à passer pour une chipie, de ses déconvenues, son isolement et ses "exercices" dans la rue, les magasins, le bureau… pour s'affirmer et affronter les "méchants" à l'aide de quelques préceptes. Mais Jérôme est vite dépassé par sa créature. Et là, c'est l'angoisse…
Ce petit livre est écrit avec un humour décapant et une imagination surréaliste. Je vous le conseille et vous souhaite une bonne lecture…
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★☆★ Un livre qui m'a attiré rien que par son titre car effectivement, j'avais bien envie de savoir pourquoi les gentils ne se feront plus avoir.

Il raconte l'histoire de Jérôme, un pauvre gars, quasi invisible aux yeux des gens, mais perpétuellement persécuté par son entourage. Sa copine le prend et le jette comme un vieux mouchoir, ses collègues de boulot sont exécrables avec lui et certaines de ses connaissances l'utilisent comme chauffeur ou bouche-trou de service. Il n'y qu'un seul "ami" : un collègue passionné de Star Wars avec lequel il ne sait trop sur quel pied danser.
Avouez qu'il y a de quoi déprimer.

Jusqu'au jour où Jérôme se met en tête de structurer son monde en fonction des méchants qu'il rencontre et tenter de faire changer les comportements.
D'une discussion de fin de soirée avinée dans un bar, on se retrouve avec un mouvement qui prend de l'ampleur et échappe à son "créateur".

J'ai bien aimé suivre ce mouvement, l'effet boule de neige produit par les actions des personnages, comment ils mettent en pratique leurs idées afin de faire changer les choses.

Le côté réaliste de l'histoire est allégé par une petite citation à chaque début de chapitre qui compare la vie à quelque chose (et m'a beaucoup fait rire). Une pointe d'humour ponctuelle pour un roman pas si drôle que ça en fin de compte car les comportements décrits dans ce livre sont ceux des gens qu'on peut côtoyer dans notre vie quotidienne.

Une lecture qui appelle une réflexion sur le monde qui nous entoure.. ★☆★

Note : 2.5/3

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Sous un vernis simple et facile d'accès, cette histoire, écrite sous la forme d'un journal futuriste, pousse tout un chacun à la réflexion sur son comportement et les répercussions qu'il peut avoir sur les autres.
Tout commence avec Jérôme et son mal-être : il se sent nul, n'arrive pas à comprendre pourquoi ses collègues de travail le snobbent et se servent ainsi de lui. Son image de lui-même en est complètement perturbée. Il n'arrive pas à se faire d'amis, en dehors d'Etienne, un collègue qui lui ressemble. Je dois dire que j'ai reconnu beaucoup de personnes dans cet open-space où tout commence : ceux qui se moquent et rient ouvertement d'un collègue bouc émissaire ; ceux qui n'écoutent jamais ce que vous avez à dire mais tire la couverture à eux à la moindre occasion ; ceux qui s'approprient votre travail.
Jérôme va alors commencer un travail de réflexion pour essayer de changer la situation. Il va définir et catégoriser les antipathes, ces êtres humains qui font acte de méchanceté auprès d'autres. Si une douce tristesse teinte le constat des relations humaines, une pointe d'humour allège le propos, notamment grâce aux petites phrases qui ouvrent chaque chapitre.Toute la réflexion et la construction de ce mouvement Cimonde vont être partagées avec son copain Etienne, pour aller bien au-delà de qu'il aurait imaginé. Bien vite, comme Jérôme, le lecteur se rend compte qu'il faut se méfier des jugements à l'emporte pièce. Chacun réagit différemment, a son propre vécu qui lui inspire ses actes. Jérôme va changer au cours de ce roman, et le lecteur avec lui. Enfin, il faut l'espérer.
C'est bien écrit, ça se lit très agréablement et c'est pourtant porteur d'un vrai message qui vous fera regarder votre voisin avec un oeil différent. Je vous défie de ne pas penser à ce roman la prochaine fois que vous verrez quelqu'un jeter un papier par terre ! Un récit innovant et un auteur définitivement à suivre, après ma lecture de son second roman, On ne peut pas lutter contre le système.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Un livre très intéressant qui nous expose la théorie du cimondisme et de ses protagonistes, qui peu à peu se trouvent dépasser par l'ampleur des événements
Lien : http://barbouille-bouquine.o..
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Pourquoi les Gentils ne se Feront plus Avoir?

"C'est sur le blog de George que j'ai vu pour la première ce livre au titre bien alléchant et j'ai fini par céder à la tentation."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Jérôme est un informaticien mal dans sa peau, qui a beaucoup de mal avec ses relations avec la société. Jusqu'au jour où il va enfin décider de ne plus se laisser faire..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"J'ai beaucoup aimé le sujet et l'humour de ce livre. Pour ce qui est de l'humour tout d'abord, c'est à souligner plutôt deux fois qu'une, parce que c'est finalement ce qui manque le plus à la littérature je trouve et lorsque l'on trouve un livre qui nous fait rire, cela mérite d'être dit donc voilà, c'est fait. Pour ce qui est du sujet, je suis toujours très intéressée par tous les sujets qui touche à l'observation de la nature humaine et j'ai moi-même quelques théories sur la gentillesse. Ici le héros ne paraîtra stéréotypé qu'à ceux qui n'ont pas de problèmes sociaux et qui n'ont jamais regardé plus loin que le bout de leur nez. Si vous n'éprouvez d'ailleurs aucne sympathie pour le héros peut-être devriez-vous vous posez une question simple: suis-je un antipathe?"

Et comment cela s'est-il fini?


"Malgré ces bons points, ou peut-être à cause d'eux d'ailleurs, je dois dire que l'évolution du personnage m'a un peu déçue et que j'ai trouvé la fin vraiment rapide. On aurait aimé rêver un peu plus et voir vraiment émerger ce mouvement social dont la quatrième de couverture nous vantait les mérites."

Lien : http://booksaremywonderland...
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Jérôme, la quarantaine est un gentil informaticien, peut être même un peu trop gentil. En effet, personne ne le respecte. de ce fait, il se fait littéralement prendre pour un « con ».

Il inspire le dégoût pour certaines personnes, le bouche-trou pour d'autres et de l'indifférence, voir de l'invisibilité pour le reste.

Un jour, il décide de stopper cet engrenage invivable en créant un groupe pour combattre les « méchants », c'est-à-dire les antipathes.

Notre protagoniste se met enfin à agir à quarante ans pour ne plus se faire marcher sur les pieds, notamment en confrontant directement les antipathes.

Cependant, au fur et à mesure des jours, Jérôme commence à rejeter son groupe trop « révolutionnaire » à son goût, préférant seulement trouver une place dans ce monde et non le changer.

J heska
Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir est un excellent petit roman bourré d'humour et d'espoir. J.Heska nous offre un roman criblé de vérité et d'humanité.

Bref, Lisez-le !
Lien : http://metamorphoselivresque..
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