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Citations sur Maroussia (15)

L’orgueilleux n'est qu'une bulle de savon : il n'enfle que pour crever.
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Voulez-vous savoir ce que signifie le mot :
cosaque ? Le mot cosaque est un mot turc et veut
dire : guerrier à cheval
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– Dans les meilleurs champs on trouve un brin
d’ivraie, reprit vivement Danilo ; le froment en
est-il moins bon pour cela ?
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Près de la porte se tenait un énorme chien, noir
comme du jais, ébouriffé comme un toit de
chaume après grande pluie et tempête.
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Pour la soirée, ces soirs paisibles et roses de
l’Ukraine, vous devinez : les étoiles se montrant
peu à peu pour faire fête à la lune, celle-ci
paraissant dans sa douce majesté, et, à l’horizon,
des bandes violettes de couleurs variées jetant
leurs derniers feux, rayant la steppe assombrie et
silencieuse.
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L'histoire de l'écrevisse

Il y avait une fois une écrevisse, une écrevisse belle comme le jour. Elle était bonne, assez intelligente pour une écrevisse, et courageuse. Elle vivait tranquille dans son petit trou;mais voilà qu'un jour elle entendit, de tous les côtés à la fois, des cris et des gémissements.Il paraît que l'eau avait baissé, baissé à un tel point que tout ce qui vit dans l'eau commençait à perdre la tête. Elle s'était bien aperçue, depuis longtemps, que l'eau devenait rare; mais elle avait fait comme les autres, elle avait espéré que cela s'arrangerait tout seul.

Devant tant de lamentations, l'écrevisse se dit que cela méritait réflexion. Elle devint très pensive, et en arriva à cette conclusion qu'il serait vraiment bien utile que quelqu'un se dévouât pour aller chercher de l'eau. "À qui confier une mission de cette importance?"

L'écrevisse tint conseil, mais elle ne put arrêter son choix sur personne.
Au fond, elle n’avait confiance qu’en elle-même.Celui-ci ne connaissait pas assez le chemin, celui-là s'amuserait en route, cet autre commettrait mille imprudences. les opinions de la plupart étaient peut-être un peu avancées. le caractère de Pierre n'était pas sûr, et Paul était bien faible pour supporter la fatigue d'un si grand voyage, car l'eau était très loin.

« – J’irai moi-même », se dit-elle à la fin.
Elle s'empare de la cruche et se met en route, escortée pendant quelques pas par les acclamations chaleureuses de tous ceux qui aimeraient mieux voir travailler les autres que travailler eux-mêmes.

« – Quelle écrevisse ! criait-on de tous les côtés;quelle énergie! Si elle se dépêche un peu, nous serons sauvés."
Les grenouilles pleurèrent d'attendrissement et les crapauds se pâmaient d'aise.

Voilà mon écrevisse en route;elle ne perd pas une minute, va droit son chemin, marche,marche sans même prendre son temps pour respirer.

Mais peu à peu la fatigue se fait sentir, et l'indignation commence à gronder dans son sein.
"Suis-je folle de courir ainsi? se dit-elle." Je file comme une flèche, cela n'a pas de sens commun. Soyons raisonnable, marchons sagement."

Reprenant alors son allure ordinaire, elle se
remit à marcher comme toujours, à pas comptés.Elle mit sept ans à aller chercher son eau et dix à revenir à son point de départ. Cela n'est pour étonner personne; une cruche pleine est autrement lourde et difficile à porter qu'une cruche vide.

Arrivée au seuil de sa demeure, elle avait encore une sorte de petit escalier de quatre marches à monter. C'était là qu'autrefois les bateaux abordaient. Elle monta ces quatre marches, mais non sans peine. Avec une cruche, ça n'est pas commode.

Une fois là, elle se retourna et jeta un regard sur l'étang, sur les ruisseaux qui y affluaient:tout cela était à sec. une fourmi n'aurait pas trouvé à dix lieues à la ronde de quoi étancher sa soif.

« – Il était grand temps que j’arrivasse, se dit-elle,grand temps! Mais où sont donc ceux qui m'acclamaient au départ? Quel drôle d'accueil qu'un tel silence, après un tel dévouement!"

Une vieille pie curieuse était perchée sur un arbre à demi desséché, lui aussi. Elle regardait faire l'écrevisse et l'écoutait s'étonner.
« – Ne leur en veuillez pas, lui dit-elle, s’ils ne crient pas:Vive l'héroïque écrevisse! Ce n'est pas leur faute, ils sont tous morts! Voyez leurs coquilles , leurs arêtes, leurs carapaces! D'eux, c'est tout ce qui reste...Savez-vous, ma mie, que vous avez mis dix-sept ans à leur apporter de l’eau qu’il leur aurait fallu recevoir à la minute?"

La pauvre écrevisse fut si saisie, en vérifiant d'un regard l'exactitude des paroles de la pie, qu'en voulant lever les pattes au ciel, en signe de désespoir, elle oublia la cruche qu'elle portait et la laissa choir. La cruche se brisa en mille morceaux, la terre aride but en un clin d’œil l'eau qu’elle contenait, et le lendemain, à son tour,l’écrevisse était morte.


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Quand on affronte si gratuitement un
danger, c’est qu’on n’a rien à en redouter
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-- Sourde et muette, n’y prends pas garde. Sa
tête n’est qu’un petit bouton de rose que la
fatigue fait pencher sur sa tige ; elle a besoin de
sommeil.
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Mais l'âme humaine a le droit de s'élever jusqu'à des aspirations plus hautes. Le vrai bonheur d'un peuple ne saurait se faire de la seule satisfaction des besoins matériels, le contentement moral peut seul donner le goût qu'il faut au pain qu'on mange. Or, je vous l'ai déjà donné à entendre, et vous m'avez compris à demi-mot : le trouble régnait partout. Le pays fatigué, tiré dans un sens par les Russes, dans un autre par l'aristocratie polonaise, écrasé des deux côtés, le pays était en pleine révolte et regrettait amèrement son indépendance perdue. L'Ukraine était envahie par les troupes russes. Le chef du parti moscovite était comblé des faveurs et des présents du tsar ; le chef du parti polonais s'était fortifié dans une ville et invitait tous les amis de la liberté à venir se joindre à lui. De quel côté aller ?
Les temps étaient difficiles, bien difficiles ! Les yeux les plus secs, d'ordinaire, versaient des larmes, et les têtes les plus sages tournaient. Les enfants eux-mêmes avaient peine à respirer.
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– Si l’on avait toujours peur du loup, on
n’oserait jamais s’aventurer dans les bois, et on
ne goûterait point aux fraises
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