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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La couverture ne laisse pas de doute, il y a du Sergio Leone dans ce polar sur fond de prohibition.
Les balles sifflent, ce sont les vraies stars de cette bande dessinée.
Graphiquement, les tons sépias nous aident à nous immerger dans cette époque bénie où l'alcoolisme était interdit et où l'on préférait le thé vert et l'infusion d'extrait de quinoa bio.
J'ai eu un peu de mal avec certains visages, certaines expressions, même si celle (unique, référence à Eastwood selon le cinéaste cité plus haut) du héros est assez bien travaillée.
Le scénario est classique polar noir étasunien, c'est bon.
En fin d'ouvrage, un petit entretien avec l'auteur précise ses intentions, rapidement, comme une balle de Thompson.
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La quête d'un gangster, tueur à gage, à la solde de al Capone pour un amour perdu. J'ai beaucoup aimé. le style artistique, l'histoire, l'esthétique, l'atmosphère noire de l'époque de la prohibition. C'était tout simplement divin, même si je pense que l'univers autour de cette histoire aurait mérité une construction d'une plus grande ampleur.
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Arizona 1932… le désert, un trou paumé de chez paumé. Un homme descend de la voiture. Gros plan sur lui, sur la voiture, sur son chauffeur, un balafré.

Pas un mot durant plusieurs cases où notre homme, qui se nomme Roy Nash, commande un whisky au bar, en pleine prohibition. Déposant un billet sur le comptoir, on lui sert son verre.

Roy est un tueur, il a une gueule de tueur.

D'ailleurs, les dessins réalisés par Jeff n'étaient pas toujours de qualité égale.

Il y a des gros plans magnifiques et aussi des merdiques, où l'oeil d'un personnage bouffe les cerises pendant que l'autre crache les noyaux. Dans une case, le personnage du policier avait un certain cousinage avec une trogne digne des Guignols de l'info.

Et je ne vous parle même pas des bouches, qui, de temps en temps, se tordent, donnant un rictus affreux aux personnages, les rendant moche, défigurés. Par contre, j'ai apprécié les tons sépia, même si cela donnait l'impression que les mecs portaient du rouge à lèvre.

Dommage pour les visages, parce que les décors et les bagnoles étaient des plus réussis.

Le scénario est classique : trois hommes ont réalisé un hold-up, empruntant de l'argent à un mec de la pègre, ainsi qu'un chauffeur et ensuite, on retrouve la bagnole vide, le chauffeur abattu et le fric envolé.

Non, pas de surprises au rendez-vous, juste un polar noir musclé, rythmé, sanglant, avec des femmes superbes qui se baladent les nichons à l'air (et la touffe aussi).

Du polar noir dans toute sa splendeur, un hard-boiled de derrière les fagots, réunissant tous les ingrédients du genre : des truands, des trafics, un bar Noir, les années 30, la prohibition, les filles faciles, des femmes fatales, les balles qui sifflent, les contrats sur les têtes, des chaussures de béton, un tueur à gage, des trahisons, des mitraillettes, des chapeaux, de l'amour…

Les cadrages de cette bédé étaient très bien fait, donnant l'impression de regarder un film. Normal, on apprend à la fin que Walter Hil, crédité dans cette bédé, est un réalisateur et scénariste de Hollywood et que cette bédé, au départ, c'était un scénario pour un film.

Et comme dans les films, des gars tirant avec des mitraillettes arrivent encore à louper le mec en face d'eux, qui lui, uniquement pourvu de flingues, arrivent à les dessouder !

Roy, c'est Lucky Luke version salopard.

Rien de nouveau sous le soleil avec ce scénario, mais au moins, il va à l'essentiel et nous plonge dans le monde de la pègre dans les années 30. Efficace et distrayant.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je vous propose de découvrir Balles Perdues qui est une bande dessinée publiée chez Rue de Sèvres avec MATZ ( Adios Muchachos, le tueur) au scénario de la BD mais qui reprend un scénario original de Water Hill et JEF (9/11) au dessin.

Vous voilà en 1930 en Arizona au coeur de la Mafia et je peux vous dire que c'est génial de remonter le temps avec ce one-shot ! Attention, le protagoniste est mortel (sans mauvais jeu de mots).
Mon avis

Wahou quel dessin ! On se prend vraiment à imaginer al Capone à nos côtés pendant la lecture. Borsalino, tractions et gros flingues au rendez-vous dans ce scénar' de Water HILL (le scénariste de Alien). Un polar bien noir, très bien adapté à la BD. Les couleurs de cette bande dessinée font penser à un film et le dessin est réaliste sans être une copie du réel. Un décors en adéquation avec l'époque et le contexte de l'histoire. JEF joue avec les gros plans et les plans d'ensemble, ce qui renforce l'aspect cinématographique de cette BD. Dans tout les cas JEF et MATZ sont dans leur éléments pour notre bonheur de lecteur.

Le personnage de Roy est sombre, tourmenté et amoureux d'une femme fatale. Qui dit femme fatale dit tragédie ! On ne sait rien de l'histoire de ces deux là et pourtant on sait qu'ils ont un lourd passé ensemble. Pour de l'argent, pour une femme, Roy va tuer, va se venger, va tromper son monde mais en tout cas, il ne dupe pas son lecteur qui en as pour son compte !

Voilà un coup de coeur à la librairie qui va perdurer un petit moment. En attendant, j'ai hâte de rencontrer ces deux auteurs de génies.

Je n'en dirais pas plus parce que ce one-shot est une tuerie (ahahah) et qu'il vous faudra le lire pour le savourer à sa juste mesure.
Lien : http://chickon.fr/2015/03/14..
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Walter Hill, pour les amateurs de cinéma, ce n'est pas n'importe qui. le réalisateur de 48 h, par exemple. le scénariste des trois premiers Aliens, aussi.

Aussi, une BD développée par le couple Matz & Jef (les auteurs de Geronimo) à partir d'un scénario de sa plume, une histoire située en pleine prohibition, dans le milieu de la mafia, cela ne pouvait être qu'un projet intriguant. Je n'ai pas été déçu une seconde par le résultat.

Dès la première des 120 planches, le ton est donné : de grandes cases avec un dessin réaliste, développée dans des tons chauds et sombres, ocre, vert de gris, jaune safran.

Et surtout, un héros que l'on ne va pas quitter une seconde tout au long de l'histoire, Roy Nash, un tueur impitoyable que Jef a décidé de présenter sous les traits réguliers et inoubliables d'Alain Delon jeune, époque le samouraï, de Melville.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Roy Nash est engagé par un chef de gang de Chicago pour retrouver trois malfrats qui se sont enfuis avec l'argent d'un braquage. Roy accepte car Fulton, l'un des hommes en question, est parti avec Lena Dussey, une fille qui obsède notre gangster.
Commence alors une chasse à l'homme sur fond de prohibition entre l'Arizona, Chicago et Los Angeles.

Le personnage de Roy Nash, sombre et mystérieux est particulièrement réussi dans ce polar qui va à cent à l'heure. En effet, ça va vite et ça tire dans tous les sens (parfois un peu trop diront certains)
Le scénario est sublimé par une très belle mise en couleur dans les tons ocre- sépia. Petit bémol : les traits des personnages se confondent parfois, ce qui peut rendre la lecture difficile (d'autant plus que les personnages sont nombreux !)
Reste que la BD Balles perdues, adaptée d'un scénario cinématographique de Hill, est une bonne série noire qui ravira les amateurs du genre.

Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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Etats-Unis, 1932. La Prohibition est en vigueur , même si la loi n'est pas souvent respectée et cela permet à beaucoup de gangsters de s'enrichir. Alors qu'il purge sa peine en prison, Roy, tueur à gage, se voit sortir du pénitencier par un parrain de la mafia de Chicago, qui a un travail à lui proposer : il doit retrouver trois gars qui n'ont pas respecté leur contrat et se sont enfuis avec l'argent d'un braquage. En compensation, Roy peut garder l'argent éventuellement restant et pour compléter l'affaire, il va pouvoir retrouver son ex-petite amie, Lena, qui a été emmenée par un des fuyards. Roy, sous une nouvelle identité, va suivre la piste en Arizona et en Californie et va devoir plonger dans le milieu des speakeasys, des familles de gangsters locales, et faire équipe avec un flic pas très clair …
Avec une couverture pareille, j'étais bien tentée par cet album et le fait que les auteurs français soient en dédicace à Quimper a fini par me convaincre. L'histoire originale est un scénario (jamais tourné) de Walter Hill qui a accepté de voir son histoire adaptée en bande dessinée. Il y a donc un côté très cinématographique à l'ensemble, avec de beaux plans, des fusillades et une ambiance très film noir de gangsters de l'époque de la Prohibition. Cet aspect m'a beaucoup plu, surtout qu'il est servi par un dessin très réaliste, avec des personnages très réussis et des décors superbes, le tout mis en couleur avec des ocres et du sépia qui ont la part belle. le suspense est bien présent et j'ai eu envie de savoir ce qu'il allait advenir de Roy car malgré son travail peu sympathique, il est évident qu'il en pince dur pour Lena et cela le rend très humain. Finalement, s'il tue, c'est qu'il y est obligé car il n'a pas affaire à des tendres ! Par contre, il y a quand même pas mal de personnages et j'ai trouvé qu'il fallait bien faire attention à leurs noms et à leurs têtes pour ne pas se mélanger les pinceaux … c'est qu'un demi-million de dollars de l'époque, ça attise les convoitises et beaucoup de gens aimeraient bien mettre la main sur le magot ! Ce n'est pas tous les jours qu'on peut tomber sur un one-shot se situant à cette période et aussi réussi visuellement que narrativement, ce qui m'a permis de passer un bon moment de lecture de façon plutôt originale.
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Comme toujours avec les éditions Rue de Sèvres depuis leur création, la qualité est au rendez-vous. le premier point fort de cette BD : un seul volume, soit 122 pages. L'histoire se déroule pendant la prohibition. le scénario est classique et sans temps morts. L'action et la violence sont omniprésentes.

Matz s'est chargé de l'adaptation et de la traduction de l'histoire de Walter Hill (scénariste et producteur américain). Ce travail a été réalisé avec brio.
[...}
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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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