AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de psambou


« Les fantômes du vieux pays » est un roman très surprenant dans sa construction narrative. Samuel, professeur et écrivain est sommé par son éditeur d'écrire une histoire à sensation sur sa mère Faye nommée « Calamity Packer » par les médias depuis qu'elle a lancé des cailloux en direction du gouverneur. Cette mère l'a quitté lui et son père, du jour au lendemain et sans explication alors qu'il n'avait que 11 ans. Samuel ne la connaît donc pas et il devra chercher à retracer son parcours.
Voilà l'intention de départ. L'auteur Nathan Hill embarque alors le lecteur dans des allers-retours entre le présent, l ‘année 2011 aux Etats-Unis, et le passé, l'enfance de Faye dans l'Iowa, ses débuts universitaires à Chicago en 1968 au moment des manifestations étudiantes, l'enfance de Samuel. Dans ce récit s'invitent de nombreux personnages secondaires qui toutefois prennent une place importante, que ce soit dans la vie de Samuel - Pwnage, addict de jeu vidéo, Laura Pottsdam, une étudiante, Bishop et Bethany des amis d'enfance, Guy Periwinkle son éditeur – ou dans la vie de Faye – Frank son père, Alice et Sébastien étudiants rencontrés au Cercle, Charlie Brown policier puis juge.
Si l'on peut par moments s'interroger où Nathan Hill veut en venir dans cette quête à chemins détournés, tout un chacun est à sa place, une ambiance s'installe, ainsi qu' une proximité avec ses personnages, qui contribuent à comprendre des interrogations, motivations et caractéristiques de deux générations, et l'auteur illustre au final à merveille une phrase clé de ce roman « Il arrive qu'on soit tellement enfermé dans sa propre histoire qu'on ne voit pas le second rôle qu'on occupe dans celle des autres. »
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}