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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Récit de la victoire de Edmund Hillary et du Sherpa Tensing sur l'Everest en 1953 lors de l'expédition britannique menée par John Hunt.

Mon avis est très mitigé. le manque de cartes ou de simples croquis est inexcusable vu le récit ! Ils progressent vers l'Ouest pour éviter la pente de glace du contre-fort Sud, ils aperçoivent le sommet Machin à leur gauche, ils sont dans la cuvette et vont tracer plein Nord mais un serac rocheux les empêchent de voir ce qui les attend plus loin, le camp VI est bien placé, le camp VII est en contre-bas de la dernière arête... C'est ainsi sur 263 pages, sans un dessin, ni photo, ni croquis, nada ! J'ai une grand imagination mais je ne suis jamais allée sur l'Everest moi !

Et encore, la partie concernant l'Everest ne commence réellement qu'à la moitié du livre. Avant cela, ce sont des exercices d'approches vers d'autres sommets himalayens, avec les mêmes descriptions : mer de glace, crevasses à franchir, quelques chutes dues à des ponts de neige trop fragiles, réticences des sherpas et beaucoup beaucoup de matériel ... (qui finira certainement abandonné en pleine montagne)

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétitions, l'auteur se noie dans des détails, en décrivant tous les aller-retours entre les différents camps et en précisant à chaque fois qui participent à chaque déplacement. Il est fair-play et complimente souvent ses coéquipiers dans le texte, en particulier John Hunt, mais il en fait trop.

Il arrive même à casser le rythme de l'assaut final en précisant, mathématiquement, que leur niveau d'oxygène est adéquat : "Pression 1275 kg; 1275 ôtés de 1650, il reste 375, soit plus des deux neuvièmes de 1650. Si l'on ôte les deux neuvièmes de 800 litres, il reste un peu plus de 600 litres ; divisons par 180 : nous avons donc environ trois heures et demie de marge." (- et l'âge du capitaine ;-)

Je dirais donc, un magnifique exploit, une belle aventure, mais (à mon avis) mal raconté et rendu obscur par le manque de cartographie.

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J'avais été enthousiasmée à la lecture du témoignage du journaliste américain Krakauer "Tragédie à l'Everest".
Sur ses conseils j'ai donc acheté ce classique des classiques sur la conquête de l'Everest et malgré ses indéniables qualités (courage, souffrance, humour et modestie), je ne suis pas suffisamment férue de montagne pour l'apprécier pleinement.
Edmund Hillary détaille pratiquement geste par geste, minute par minute (j'exagère un peu) son exploit sans que jamais il n'oublie ce qu'il doit aux guides et sherpas, notamment à Tensing.
Si les lecteurs-alpinistes ont pu être passionnés par cette description minutieuse, cela n'a pas été totalement mon cas et j'en suis vraiment désolée.
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Grand classique des livres de montagnes, au sommet de l'Everest est à lire en tant que document historique précieux et indispensable pour les inconditionnels de l'alpinisme et des récits d'aventures, mais il auras sans doute du mal à tenir en haleine les moins acharnés car il ne brille pas par ses qualités littéraires et sont récit est assez répétitif dans l'ensemble.
Néanmoins, il y à pleins d'excellent moments, qui on l'aspect désuet des expéditions d'entant, presque militaires, ses hommes son quasiment investis d'une mission. On est loin, très loin du style alpin dépouillé d'aujourd'hui, ici on hésite pas à porter des charges lourdes et tout ce passe dans une ambiance très «commonwealth», qui ravira les nostalgique de l'empire colonial britannique.
Le grand mérite de sir Edmond Hillary est d'êtres d'une très grande modestie, son aventure est une aventure humaine, collective, ou pour une fois le rôle des sherpas n'est pas minimisé (voire occulté) comme c'est le cas dans de nombreux ouvrages même récents.
Ce «classique» des livres de montagne mérite donc largement sont statut.
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