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Critique de Rouletabille


J'ai lu tous les livres de Victoria Hislop, à l'exception de cartes postales De Grèce. Ceux qu'on aime est sans aucun doute, celui qui m'a le moins emballé. J'avais adoré l'île des oubliés, lu à la fin de l'été 2012. Un des rares livres dont je me souviens quand je l'ai lu. Les opus suivants, j'en conserve un bon souvenir sans pour autant qu'ils atteignent le niveau de la fameuse île des oubliés.
En revanche, petite déception avec Ceux qu'on aime. le livre retrace l'histoire de la Grèce à partir des années 30, ce qui est toujours intéressant de faire une p'tite piqûre de rappel historique, mais peut-être justement que la période évoquée est beaucoup trop longue. En conséquence, je trouve que tout reste un peu en surface, qu'on passe assez rapidement d'une situation à une autre, on ne fait qu'effleurer les grands événements de l'histoire de ce pays, par ailleurs riche et mouvementée.
Et cette sensation de survol s'accentue encore dans la dernière partie du livre. Themis revoit un ancien camarade de classe, elle se marie, elle a des enfants, ils sont étudiants puis mariés puis mort en quelques pages. La construction narrative est ultra linéaire, un peu terne, tout ça manque un peu d'envolée, de passion. Ce qui est paradoxal, parce que la vie de Themis (le personnage principal) est tout sauf plate ! Mais Hislop édulcore beaucoup les drames traversées par cette dame, notamment pendant la période où elle est prisonnière. Je trouve que la dureté des conditions de vie n'est pas extraordinairement retranscrit. du coup, malgré toutes les péripéties qui arrivent à Themis, tous les choix qu'elle fait, le lecteur reste un peu à côté, ne parvient pas à entrer totalement et pleinement en empathie avec elle. le récit manque de détails, ne s'attarde pas assez sur les différentes étapes du parcours de vie de Themis ou même sur les différents événements politiques qui secouent la Grèce.
Il y avait sûrement trop de choses à raconter sur une période de temps trop longue, d'où cette sensation de ne jamais vraiment approfondir les sujets, de rester souvent dans une forme de superficialité. L'occupation pendant la guerre, la guerre civile, la dictature des colonels, ça mériterait presque un tome entier pour chacun de ces trois grands marqueurs de l'histoire contemporaine grecque.
Dommage.
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