L'Assassin royal, tome 12 : L'Homme noir

EN-FIN! Après deux tomes plus que moyen niveau action, ce tome 12 m'a enfin offert le rythme et les rebondissements que j'attendais tant. Je n'y croyais plus. Ce tome est sans aucun doute le plus passionnant de ce deuxième cycle. Ça bouge à chaque chapitre et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Pour autant, je ne suis pas sûr que Robin Hobb ait fait un très bon choix en ramassant toute l'action sur un seul tome car ça fait presque trop d'événements en 300 pages. Il ne reste plus qu'un tome pour conclure ce cycle et je me demande ce que l'auteure va bien pouvoir nous inventer (même si je sais déjà l'ultime gros rebondissement qu'elle nous prépare). Je pense qu'on aurait très bien pu terminer l'histoire avec ce douzième tome. La fin m'a particulièrement satisfaite et je suis contente de revoir des personnages que je n'avais pas croisé depuis longtemps. Maintenant ne reste plus qu'à savoir si Robin Hobb va enfin offrir une happy ending à Fitz ou s'il va encore continuer à souffrir et à traîner sa mélancolie le dernier tome. J'enchaine dessus de suite pour le savoir.

Un douzième tome plus vif avec plus d'action et d'aventures. On retrouve les indécisions et les choix de Fitz, on a peur pour les personnages et on se délecte de l'histoire très addictive. J'ai hâte de connaître le fin mot de l'histoire mais redoute par la même occasion de quitter cet univers.

Où Fitz oscille entre pion maître d'un jeu et acteur prédominant

Vous allez me dire que Fitz est un catalyseur alors la question ne se pose même pas. Mais pourtant. Depuis le début de cette saga, Fitz est constamment utilisé par les Loinvoyant, par Umbre, par des forces qui le dépassent. Mais, quelque part, cela suffit (oui cela fait longtemps qu'on y pense mais apparemment pas lui). Et on le sent dans ce tome qu'il en a raz le bol. de ne pas être aimé de ceux qu'il aime, de ne pas maîtriser son destin, de devoir à chaque fois abandonner quelque chose qui lui est propre.

Et le pire, c'est que, lorsqu'il affirme cet état de fait, lorsqu'il affirme qu'il va juste agir en son âme et conscience, il ne rencontre qu'incompréhension. Il n'y a que Burrich pour le comprendre et c'est toute la beauté de la chose lorsqu'ils se retrouvent. Il a enfin retrouvé quelqu'un pour le défendre, pour défendre ses intérêts à lui et surtout pour ne pas le juger.


Où Fitz tente de faire au mieux, tout simplement.

Car ne croyez pas que le Bâtard au Vif qui est à lui seul toute une légende, n'est qu'un bras armé. C'est aussi un coeur qui est peiné parce qu'une espèce de magie ambiante le met dans une situation fâcheuse avec Lourd. C'est un coeur malheureux parce qu'on l'empêche d'aider le Fou, l'une des personnes au monde qui l'a aimé réellement. C'est un coeur révolté parce qu'on veut lui prendre sa fille, la seule chose au monde qu'il a pu préserver. C'est un coeur meurtri qui retrouve l'homme qui l'a toujours considéré comme son fils.

Mais c'est aussi un esprit, celui qui va démêler tous ces complots. C'est aussi de la magie pure et brute qui va communiquer avec un dragon. Et c'est enfin une Force contre qui même la Dame Pâle peut se briser.


En bref : une lecture qui se déroule dans l'urgence car on s'approche de la fin, des révélations, de l'explosion de toutes ces émotions que l'auteure nous a enfermées à l'intérieur de nous. C'est aussi une lecture qui commence à être triste car on s'approche de la fin d'un cycle. Et il faudra bientôt les quitter. Tous. Et les laisser vivre.
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L'action s'accélère dans la "chasse au dragon" menée par le prince Devoir et ses amis. A partir de la moitié de ce tome, de l'action, enfin, et quelle action ! On retient son souffle jusqu'à la fin du tome, c'est beau, bien mené, on comprend pourquoi quelques longueurs dans les tomes précédents : tout ça pour faire monter la sauce ! Et la fin... Vite, vite, la suite !

Ce tome-ci est un petit peu lent à démarrer, je trouve. Ils arrivent sur le glacier afin de tuer le Dragon des glaces (Glasfeu) et ils prennent beaucoup de temps à grimper le glacier pour arriver à l'emplacement exact du dragon. Ensuite, ils prennent encore plus de temps pour réussir à déblayer la glace qui emprisonne le dragon, et encore pas mal de temps pour décider qui veut tuer le dragon et qui veut le sauver.

Fitz et le Fou, de leur côté, se trouvent embarqués dans une guerre contre la Femme Pâle qui se dit Prophétesse blanche et qui traite le Fou d'usurpateur. La fin du tome est particulièrement difficile à lire car on se trouve face non pas à une mort, mais à deux morts de personnages principaux et ça fait mal !

Tome 12 de l'assassin royal. Ce tome est un superbe roman. On n'arrête pas d'attendre et de vivre l'angoisse des personnages. Il va de suspense en suspense. On a peur pour nos personnages préférés et pourtant on en perd malheureusement certains et c'est un vrai crève coeur. Pressée de connaître la suite.

Autant j'ai pu un peu râler au niveau du rythme des précédents tomes, autant il n'est plus question de repos dans celui-là. Les évènements s'enchaînent de plus en plus vite et de manière plus tragique encore qu'auparavant. On sent vraiment qu'on approche le point de non-retour pour bon nombre de personnages, mais nous ignorons encore lesquels au début de la lecture...


Bref, un opus très vivant et en même très poignant, qui se déroule dans un environnement hostile propre à la dégradation des relations humaines, les coups fourrés, les blessures et bien évidemment, les surprises... très mauvaises, pour la plupart. Même si on ne peut que ressortir attristé de cette lecture, on est encore impressionné par la force de la narration proposée par Robin Hobb.

Un tome tout en action et en dénouements !
Encore une fois, Hobb sait mener sa barque et révéler ce qui doit l'être en temps voulu. Mais elle sait aussi sacrifier sans peine des personnages quand il le faut, sacrifiant aussi nos coeurs au passage.
Je crois que ce tome est un des plus impactants du cycle !

Alors qu'approche la fin de ce cycle des aventures de FitzChevalerie (ou Tom Blaireau), des questions commencent à se poser...



Parcequ'on le sait, le Fou s'oppose à la tâche de Devoir. Il ne veut pas tuer Glasfeu, pour le peu que celui-ci soit encore vivant. Et Fitz se doit d'aider Devoir. Rapidement, dans ce tome, la question va se poser de savoir quel direction choisir, les deux devant amener le monde dans des directions opposer. Mais comment prévoir ? Et c'est ce qui est trés intéressant dans ce tome. Les questions que va se poser Fitz, face aux certitudes des différents camps. On comprendra vite que l'action en devient même secondaire, et ça se sent parfois, passant derriére l'aspect "politique" de la chose. Mais ce tome permettra d'en apprendre plus, surtout, sur le Fou/Sire Doré. Et comme il reste le personnage le plus mystérieux de toute la saga, c'est toujours un plaisir. Pour, donc , un opus tout à fait réussit !

De retour dans le monde de FitzChevalerie et toujours aussi happée par cette univers. Dans ce tome, on sent (malheureusement !) la fin arriver, mais avec aussi tellement de chose à résoudre. J'ai bien sûr envie de lire le treizième tome de cette série qui m'attend dans ma bibliothèque, mais en même temps, je suis un peu triste de savoir que j'arrive au bout.