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Robin Hobb dans ce nouvel opus, nous donne la digne suite du premier tome. le destin de Fitz se concrétise, et par de là-même, celui du peuple. Dans ce deuxième tome, il n'est plus en apprentissage, on a besoin de lui, non plus comme élève, mais comme assassin.
J'ai été assez déroutée au début de le retrouver malade, faible et vieillit... Je ne m'en souvenais pas du tout ! D'autant plus qu'en le laissant à la fin du tome précédent, je n'avais pas l'impression que son état était aussi précaire. Je crois que l'effet est d'autant plus important qu'on le voit un bon moment dans cet état, à lutter contre ses crises et à le voir se rétablir lentement dans les montagnes mais aussi à Castelchef.

On retrouve également nos pirates rouges, toujours aussi menaçants ainsi que les forgisés peu humain et de plus en plus inquiétants.
J'ai beaucoup aimé revoir Molly, toujours aussi bluffante avec son caractère haut en couleur. Pendant mes précédentes lectures, il y avait pas mal de choses que je n'avais pas comprise vis à vis d'elle et de sa relation avec Fitz : je n'avais pas compris l'importance de son image et l'amour impossible qui lie ces deux-là. Ça me rend triste pour eux de savoir qu' ils ne pourront jamais avoir une vie normale.
L'autre point qui m'a plu, c'est l'assurance de Kettricken et la satisfaction de la voir devenir une bonne reine servante. Ce qu'elle a fait avec les forgisés est simplement admirable.

L'Assassin du Roi est un livre un peu plus mature que le premier volume. Fitz à grandi et à maintenant des préoccupations d'adultes, et un rôle d'adulte. Les actions, les péripéties, tout s'enchaine rapidement, sans qu'on comprenne vraiment ce qui se passe, comme si on y était vraiment. Ce livre est tout à fait agréable à lire, comme le précédent.

L'histoire se déroule sur une période très limité, on ne peux deviner ce qui va se produire par la suite. Bien sur, on entrevoir certaine continuité. Comme l'amour avec Molly ou les pirates rouges. Cependant, on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre dans le prochain volume, et ça, c'est vraiment très agréable.
Il serait dommage de ne pas prendre le temps de lire L'Assassin Royal, tome 2 : L'Assassin du Roi de Robin Hobb.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Après la tentative d'empoisonnement dont il a fait l'objet, Fitz se remet lentement : une grande lassitude et des crises de tremblement imprévues le font un moment douter de pouvoir être encore utile à son roi. Il revient finalement à Castelcerf, décidé à faire bonne figure devant l'homme qui a tenté de l'éliminer.

La vie de Fitz ne devient pas plus simple pour autant. Son amour pour Molly est vite contrarié par leur différence de rang et par ses nombreuses maladresses. Son dévouement pour Vérité devient total, et l'attrait du Vif le prend tout entier quand il croise un jeune loup, avec qui il se liera plus fort qu'avec aucun autre animal auparavant.

La manie de saucissonner les oeuvres originales ne rend pas hommage à ce tome. Dans la version anglaise, les tome 2 et 3 français ne forment qu'un seul livre. Et ça se ressent très bien : dans ce tome 2, l'auteur prépare les intrigues, épaissit les personnalités des protagonistes, nécessaire pour l'action... qui n'apparaît que dans le tome suivant ! On a donc l'impression de se retrouver devant une transition, pas désagréable, mais qui laisse un petit goût de trop peu. La meilleure chose à faire, c'est d'acheter les deux livres en même temps, et de les lire à la suite sans pause, conformément à ce que souhaitait originellement l'auteur.
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Je vais vous résumer ce tome là à ma manière. Molly Molly Molly Molly Molly Molly… Molly.
C'était chiant mais chiant, Fitz qui ne pense qu'à Molly tout le temps, j'avais simplement envie de le secouer. Encore si Molly était une jeune fille sympathique et intelligente, mais non c'est une chieuse méchante, égoïste, et stupide en plus. Je peux tellement pas la sentir que j'ai envisagé de nombreuses fois de la jeter dans un puits, et de jeter des pierres dessus. Molly et Royal sont les deux personnages les plus désagréables de ce deuxième tome, et Royal au moins il a une excuse vu que c'est une enflure et qu'il est pas fait pour être aimé. Donc voilà, autant dire que ça bouffe un peu le plaisir de lecture l'histoire d'amour niaise et chiante avec un personnage féminin désagréable et Mary-sue (tout le monde l'aime mais en fait elle a rien à faire pour ça, totalement le genre de perso qui se foutrait le doigt dans le nez et tout le monde dirait qu'elle est merveilleuse).
Ceci dit, quand Fitz nous lâches avec Molly, y a des passages trop trop biens. Sa rencontre avec le Loup, les passages où Kettricken montre à quel point elle est une Reine super géniale, et surtout oh oui surtout, les passages avec le fou. le fou est mon personnage favoris, il parle en énigme, il joue au bouffon, mais bon sang il est juste tellement génial. Les moments où il apparaît son souvent hyper intense (beaucoup plus que Molly et Fitz), et puis le fou qui appelle Fitz « mon Fitzounet » c'est juste merveilleux.
Le tome 2 est un peu plus lent (c'est une coupure française en fait, il s'agit d'une partie d'un autre tome…) et un peu moins intéressant que le premier, mais ça reste quand même vachement bien, et bon on se laisse prendre par l'histoire. Sans le Molly Molly Molly, j'aurais carrément prit mon pied à la lecture je pense.
Heureusement, il paraît que la tique (ouais j'l'appelle comme ça) on la verra de moins en moins, et qu'on verra de plus en plus le fou ! Et rien que pour ça j'ai trop envie de continuer.
Fitz est quand même un personnage que je trouve assez ingrat, d'un côté je l'aime, mais en même temps j'ai l'impression qu'il ne voit pas toujours ce qu'on fait pour lui. Ou alors il le voit puis ensuite il l'oublie, je ne sais pas. Pour l'assassin royal, il se préoccupe assez peu du Roi Subtil dans ce tome là, et un peu trop de Vérité (qui m'a énervé comme c'est pas permis, bien que je l'aime quand même).
On sent que Royal magouille encore des trucs. Il veut le pouvoir, alors que le Royaume est totalement mis à mal par les Pirates Rouges et surtout par les zombies (ouais c'est comme ça que j'appelle les forgisés).
Donc voilà, une bonne lecture quand même, un peu gâché par Molly, mais qui n'en reste pas moins un bon moment passé, et je lirai sans doute très rapidement la suite.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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En ce début de deuxième intégral de « L'Assassin royal », tout va mal, très très mal au royaume des Six Duchés ! Les Pirates Rouges ravagent comme jamais les rives des duchés côtiers, le roi légitime Vérité Loinvoyant a disparu au-delà des frontières du monde connu, sa reine est en fuite et son traitre de frère cadet Royal s'est frileusement recroquevillé à l'intérieur des terres, abandonnant la moitié du royaume à la barbarie ennemie. Quant à Fitz Chevalerie, notre sympathique quoique un peu lourdaud narrateur, il a payé chèrement sa loyauté à la lignée des Loinvoyant : capturé, battu, torturé et finalement laissé pour mort par les hommes de Royal, il n'a dû la vie sauve qu'à l'aide de ses deux mentors, Umbre et Burrich. Mais quelle vie… Plus d'amante à chérir, plus de roi à défendre, plus d'amis pour le soutenir ! Il ne lui reste comme compagnon que son loup Oeil-de-nuit, lié à lui par la magie du Vif, mais dont la fidélité ne compense pas les nombreuses pertes que le malheureux Bâtard Royal a accumulé.

Seul et indépendant pour la première fois de sa vie, Fitz est confronté à un choix : fuir le pays et sa vie détruite, se venger en tentant d'assassiner Royal ou partir au-delà des Montagnes dans l'espoir de retrouver Vérité et de le ramener auprès de son trône et de son peuple – espoir bien mince puisque personne n'a entendu parler du dernier roi Loinvoyant depuis presque une année. Choix difficile, mais surtout choix crucial, car sur les épaules de Fitz pèse le poids de tout un monde en perdition. Si on en croit les propos extravagants du Fou du Roi, il serait destiné à être le « Catalyseur » de son époque, le grain de sable qui fera dérailler les roues bien graissées de l'Histoire, celui par lequel arrivera la tempête ou l'apaisement… Mais le Catalyseur ne peut jouer son rôle qu'en toute inconscience et bien des malheurs et des souffrances attendent Fitz avant l'ultime épreuve qui décidera de son sort et de celui de son pays agonisant.

Ce deuxième intégral ne marque pas seulement une étape importante de l'Histoire des Six Duchés, mais aussi de ma découverte du cycle de « L'Assassin Royal », puisque c'est grosso-modo à ce moment de la saga que j'avais abandonné ma lecture, treize ans plus tôt (« Ouais, bon, c'est un peu chiant en fait… Tiens et si je tentais le Trône de fer de George Martin ? Il parait que c'est pas mal non plus… ») J'ai donc la joie de vous annoncer, m'sieurs, dames, que cette nouvelle étape a été victorieusement passée et que je ressors de cette seconde tentative très satisfaite, malgré quelques petites déceptions mineures.

Avec du recul, je vois bien ce qui m'avait rebuté à l'adolescence. Il faut reconnaître que le premier tiers du roman déçoit assez par rapport à l'excellence du premier intégral : non que le style de Hobb ne soit pas toujours aussi agréable et son univers riche et bien construit, mais le manque de suspense et de rebondissements s'y fait sentir cruellement. Si l'ami Fitz est globalement un narrateur attachant et divertissant, il est surtout intéressant dans ses interactions avec les autres personnages importants du récit. Seul et livré à lui-même, il développe une fâcheuse tendance à l'égocentrisme et l'auto-apitoiement, deux traits de caractère qui peuvent rapidement éveiller l'impatience du lecteur dans un récit à la première personne.

Heureusement, la seconde partie du livre qui voit ressurgir nombre de personnages secondaires s'avère bien plus jouissive. Sans abuser des scènes d'action et des retournements de situation, Robin Hobb parvient à passionner le lecteur par la finesse de son intrigue, la complexité de ses personnages et la subtilité de leurs relations. On a droit alors à ce que Hobb fait de mieux : de la belle littérature, psychologique, poétique, sensible et émouvante ! La fin de ce premier cycle m'a laissée, quant à elle, une impression mi-figue, mi-raisin. Autant j'ai adoré la conclusion de la quête de Vérité que j'ai trouvé profonde, puissante et dramatique à souhait (faut avouer que j'ai fini par développer un très gros faible pour Vérité, le roi pour qui tous les hommes seraient prêts à se dévouer et toutes les épouses à chercher jusqu'au bout du monde !), autant j'ai été assez déçue par le dénouement trop facile d'autres fils de l'intrigue. Quel dommage, notamment, que les motivations des Pirates Rouges et le mystère de forgisation soient révélés de façon si abrupte et superficielle alors que l'auteur avait si bien réussi à exciter mon intérêt à ce sujet… Ce bémol final ne m'empêchera pas de m'attaquer au second cycle dès que possible, d'autant plus que le troisième intégral vient récemment de sortir en poche.

A très bientôt, Fitzounnet !
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J'étais tombée sous le charme du premier tome, in extremis, emballée par les dernières pages, et surtout par une nouveauté, une originalité et une intelligence très subtiles qui s'affirment tout au long du roman.

Dans ce tome 2, j'ai trouvé tout ce qui m'avait plu de manière progressive dans le premier tome, mais dès le début. Effectivement, on retrouve le héros, là où on l'avait laissé, affaibli par son empoisonnement devant faire front aux traîtrises qu'il a subit et à celles qui l'attendent. Dès le début, il y des intrigues, de l'action, et surtout un héros plus mature, plus sûr de lui qui a su gagner la confiance du prince Vérité.

Mais, surtout, il y a dans ce tome beaucoup plus de romance et de personnages féminins qui prennent de l'importance. Les femmes sont plus présentes et vont jouer un rôle certain. Fritz va enfin retrouver, malgré les circonstances troubles, son amour de jeunesse, Molly. Entre eux, les sentiments s'imposent comme une évidence. Et il y a quelques jolies scènes romantiques.
De plus, Kettricken, la jeune épouse du prince Vérité, arrive à faire sa place et à s'imposer comme une « reine » qu'elle est au palais. Elle va gagner grâce à sa jeunesse, à son tempérament fort et volontaire, à son honnêteté et son franc parler, le coeur de tous…
Tous, sauf, du plus cher à son coeur, son époux. En effet, face aux nouvelles menaces plus terribles chaque jour, Vérité est trop occupé à essayer de sauver son peuple des pirates rouges qu'à prendre le temps d'aimer sa femme. Là encore, nous retrouvons une idylle toute en finesse et en tourments.

En bref, dans cette série rien n'est simple, et le lecteur prend un grand plaisir à avancer dans le labyrinthe de ces vies.
Tous les personnages sont importants et attachants, les méchants sont très méchants, les femmes sont fortes, les hommes faibles ou torturés et le lecteur est au milieu d'intrigues sombres et d'histoires compliquées.
Encore une fois, on termine ce tome avec un manque…Et une envie de très vite les retrouver tous.
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Oui, je lis en anglais et oui, je triche et je pose une critique au beau milieu de mon deuxième tome de la trilogie Farseer, soit à la fin du deuxième tome en français. Ça fait faire une petite pause pour faire le point, quoi qu'à la vitesse où je dévore, je risque à la fois la crise de foie du lecteur et le surmenage de l'oeil.
Bien. Où en étions-nous de cette aventure?

Et bien, dans la confirmation de ce qui a été vu dans le premier tome: les longueurs sont très bien atténuées, presque effacées, par les fils multiples de l'intrigue : entre complots de cours évidents mais tellement riches et par petits à-coups que lorsqu'un détail se révèle on le croque avec plaisir ; attaques de Forged dont l'horreur est décrite efficacement tout en concision et sans descriptif en surenchère ultra-gore, aventures plus ou moins majeures mais toutes nourrissant le développement de l'histoire et des personnages qui se croisent et s'évitent. de la tragédie qui mijote! On sent bien que les petites bulles vont bien gonfler avant de soudain exploser.

Des personnages qui s'enrichissent, et qui, ma foi, s'affinent au fil du tome. le vieux Roi Shrewd qui décline lentement (c'est un peu de la torture de le maintenir tout le tome dans un état de radis) sous l'oeil désolé du lecteur qui crie à la trahison à chaque ajout sur sa liste de traitements et infusion... Même Wallace (ou Wall's Ass pour citer le Fool) qui se prend pour un grand herbaliste est un bon ajout à la liste des méchants de la cours aux ordres de Regal, lui que l¡on aime toujours autant détester en levant les yeux au ciel de ses excès, tenues pompeuses et caprices toujours plus infantiles.

J'ai bien aimé les passages en mer! Je craignais un peu... n'ayant (je ne crois pas, mais ma mémoire devient extrêmement sélective avec l'âge, huhu) jamais lu d'épopée maritime (je projette de lire Moby Dick cet été... remédier à mon manque de références sur ce bouquin que tout le monde semble me citer). Mais non! Ces passages sont accrocheurs et on se pose mille questions sur le mystérieux bateau blanc et son homme-spectre à la mer...
Par contre, j'aurais bien aimé accompagner Verity dans sa quête...

Ah, et Burrich. Il faut un homme fort dans une série (qu'elle soit fantastique, policière ou romance à deux cents). Et Burrich reste mon favori, malgré quelques apparitions ponctuelles seulement. J'avoue avoir croqué avec un grand sourire (et croyez-moi c'est pas simple de croquer et sourire largement en même temps) le passage où Molly rapporte à Fitz l'avis des lavandières sur Burrich... Qui n'aime pas une bonne brute?

En parlant de Molly, jusque là j'ai réussi sans mal à ne pas être particulièrement agacée par ses apparitions, ses moments girouette, et tout et tout, ça reste très, très supportable. Ou facile à ignorer. de toute façon, elle n'est pas un personnage si central. Et avec des personnages féminins tellement intéressants et riches sur lesquels se poser des questions... Kettricken par exemple ! Ou encore Patience, bien perchée. Bon, j'aimerais bien voir aussi une vraie méchante, ces personnages restant essentiellement masculins.

Et avant d'attaquer le suite : Robin Hobb sait tisser son épopée avec finesse, équilibrant les longueurs par une richesse de détails faussement anodins. Pour le moment, je suis bien à fond, et la tension monte sans me lâcher.
Je frémis d'impatience à l'idée de ce qu'elle nous réserve encore des aventures du Fool et de Cub. Et Fitz? Oui, oui, c'est le héros, mais on sait déjà d'avance qu'il n'a pas fini d'en baver et de se faire brutaliser. Alors bon.

Je file me plonger dans la suite!
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voilà que la dernière page de ce second tome se ferme. Cette somptueuse histoire continue d'évoluer majestueusement tout comme ses protagonistes. Fitz devient progressivement un homme, ses particularités prennent une tournure grandiose même si pour le moment, il paraît plus accablé que jamais. Ses responsabilités et ses nombreux secrets lui pèsent de plus en plus alors que ses désirs personnels viennent s'entremêler à son devoir d'homme lige du roi. Les intrigues de cours ne prennent aucun répit et il doit constamment regarder au-dessus de son épaule pour surveiller l'ennemi qui a le sournois don de survenir de nulle part et partout à la fois. C'est dans cet environnement pesant qu'il doit aider son roi ainsi que son roi-servant à combattre l'envahisseur dans l'ombre. le plus frustrant étant l'une des figures de la royauté qui ne semble jamais être punie pour sa perfidie. Je vais de ce pas m'attaquer au troisième volume de cette saga littéraire que j'affectionne de plus en plus ! L'écriture de l'auteure est d'une fluidité et d'une beauté incomparable, il me tarde de tout connaître dans les moindres détails de ce récit époustouflant.
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Un excellent tome de transition, c'est l'hiver à Castelcerf et on passe beaucoup de temps avec Vérité, Kettricken, Oeil-de-nuit, Molly et Fitz. Avec en arrière-plan, les Pirates rouges et les intrigues de Royal. On sent que c'est l'introduction d'un combat, de quelque chose de plus grand et j'ai hâte de lire la Nef du crépuscule pour découvrir de quoi il s'agit !
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Dès le premier chapitre, je me suis demandée pourquoi j'avais attendu si longtemps (un an et demi !) avant de lire ce deuxième tome. Je ne l'ai pas lu juste après, puis le temps est passé et j'avais peur de ne plus bien me rappeler le premier tome et d'être perdu dans l'histoire. J'avais d'autres romans à lire et toujours de bonnes excuses pour ne pas m'y mettre alors qu'il m'attendait bien sagement dans ma bibliothèque et que mon mari me demandait régulièrement quand j'allais continuer cette série qu'il m'avait conseillée. Toujours est-il que je ne le lis que maintenant et malgré le temps passé l'histoire et les personnages me sont facilement revenus en mémoire. Pour cela, Robin Hobb est très douée. L'air de rien, au cours du récit, elle rapporte des éléments du premier tome qui nous permettent de bien resituer les événements présents dans leur contexte. Avec ça, on ne peut pas se perdre dans l'histoire.
C'est avec un grand plaisir que j'ai retrouvé le héros de retour à Castelcerf avec tous les personnages du château qui gravitent autour de lui. Il grandit, son apprentissage est terminé et il doit maintenant servir le roi Subtil et le roi-servant Vérité. La tâche est rude car il s'agit de se débarrasser des forgisés que semble converger vers Castelcerf tout en se préparant à combattre les Pirates rouges au printemps prochain. A cette intrigue s'ajoute l'amitié de FitzChevalerie pour un loup nouée grâce au Vif et l'amour défendu qu'il porte à Molly. Il n'y a donc pas de quoi s'ennuyer et le talent d'écriture de Robin Hobb fait de ce roman un véritable page-turner.
Contrairement au premier tome, celui n'est pas terminé puisqu'il s'agit d'un seul livre coupé en deux par les éditeurs français. Je suis donc très impatiente de connaître la suite de l'histoire et je sais que je n'attendrai pas aussi longtemps pour lire le troisième volume de cette très bonne série.
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Quel plaisir d'être de retour à Castelcerf. L'intrigue reprend là où on l'avait laissé à la fin du tome 1. Et elle ne reprend pas vite. Normal quand on voit l'état du pauvre Fitz, plus mort que vif après ce qu'il a subit. Je l'avoue, même si j'aime beaucoup ce personnage, j'aurais aimé qu'il se rétablisse un peu plus vite car passer une centaine de pages à le voir se trainer comme une loque c'est un peu long. Heureusement que les autres personnages sont un peu plus en forme que lui. Molly et Vérité apportent un peu de pep's à ce tome où il se passe finalement assez peu de choses. On passe plus de temps dans les intrigues amoureuses de notre cher bâtard que dans ces activités d'assassin royal. Fitz quitte peu Castelcerf, mais les rares fois où il en sort, ça bouge, et c'est tant mieux. Les 3 derniers chapitres sont les plus intéressants du roman et j'ai hâte de voir ce qui va se dérouler par la suite. L'écriture de Robin Hobb est addictive et il me tarde de m'y replonger.
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