L'Assassin royal, tome 2 : L'Assassin du roi

Quel bonheur de retrouver Fitz, pas au meilleur de sa forme certes, après ce qu'il a subi à la fin de l'Apprenti Assassin, ainsi que Burrich, Vérité, Umbre, Patience, Molly, le Fou et d'autres entr'aperçus dans le premier tome comme la flamboyante Kettricken. Une formidable galerie de personnages tous plus intéressants les uns que les autres et qui, pour la plupart, gagnent encore en profondeur.

La plume de Robin Hobb est décidément superbe. Les descriptions sont toujours aussi belles et précises et l'univers qu'elle a créé toujours aussi riche. Si j'avais noté quelques longueurs dans le tome 1, ce n'est plus le cas ici. La guerre contre les Pirates rouges et les forgisés qui monte peu à peu en puissance, les intrigues et les manigances à la cour de Castelcerf qui se poursuivent, les relations qui évoluent, les pouvoirs de l'Art et du Vif qui se développent. C'est vivant, c'est rythmé et dans l'ensemble totalement savoureux.

Difficile de ne pas avoir envie d'enchaîner sur la suite après une fin qui laisse présager une accélération des événements donc c'est parti pour le Tome 3, la Nef du Crépuscule.

Un tome qui vient confirmer mes premières impressions au sujet de cette saga. Et plus encore. J'ai beaucoup aimé l'approfondissement de l'univers qui est ici proposé. le ton est différent du premier volume: Fitz a grandi et s'il accuse le contrecoup des événements qui se sont produits au royaume des Montagnes, il lui faut se remettre assez vite pour affronter les nouvelles intrigues de cour qui se dressent devant lui. La présence de la nouvelle reine change la donne, le dernier fils du roi, Royal, continue ses manigances et Fitz doit jongler entre son apprentissage auprès d'Umbre, son service envers le roi et Vérité, les Forgisés qui se répandent, ses sentiments pour Molly, les déclarations toujours aussi mystérieuses du Fou et son penchant coupable pour le Vif.

L'univers est toujours aussi fouillé, le style évocateur et immersif. On s'attache encore plus à Fitz qui découvre les complications des intrigues de cour et essaye de se débarrasser de cette collante toile d'araignée. La jeune reine Kettricken m'a beaucoup touchée, perdue qu'elle est dans ce lieu qui lui est si étranger et si différent de là où elle a grandi. Quant au prince Vérité, il est en passe de devenir l'un de mes personnages préférés. Sans compter les interactions géniales entre Fitz et son ami Loupiot: la confrontation du loup au monde des humains occasionne toujours des remarques aussi amusantes que profondes et justes.

En résumé, un tome qui m'a beaucoup plu et qui m'a convaincu de ne pas lâcher cette saga...

2ème tome assez calme pour l'Assassin Royal; Robin Hobb continue de planter son décor et de faire monter la sauce. Bon je ne sais pas le goût qu'aura cette sauce mais je suis confiant. L'intrigue est lente mais elle permet de dévoiler l'échiquier et ses principales pièces; Fitz prend de l'ampleur et on sait que tout se met en place pour que les choses sérieuses commencent. Volume charnière écrirais-je donc de ma plus belle plume et Robin Hobb parvient à nous tenir en haleine; j'ai vraiment hâte d'en découdre avec satanés pirates rouges!

Enfin. Ca faisait très longtemps que je n'avais pas eu entre les mains un livre qui me fasse complètement perdre la notion du temps.

J'ai relu, juste avant, le premier tome de l'Assassin royal, histoire de me remettre dans le bain. le pauvre a été avalé en un rien de temps. le deuxième tome n'aura, lui, duré qu'un après-midi. Est-ce seulement humain d'écrire des histoires tellement immersives que la seule façon d'en sortir est un estomac hurlant sa détresse ou… la fin ?

Une saga comme celle-ci me fait comprendre pourquoi j'aime tellement les séries télévisées et les sagas de fantasy. Quel point commun ? La possibilité de côtoyer un univers et ses personnages durant un temps long. D'autant qu'avec L'Assassin du roi, par exemple, la fin n'en est pas une. On est plus dans une fin de chapitre débouchant sur l'obligation de replonger tête la première dans le tome 3.

Allez, j'aborde la critique de l'Assassin du roi… (et autant que vous soyez prévenu, des spoils pourront être faits)

On retrouve Fitz dans la situation où on l'a laissé à la fin du tome 1 : mal en point, très malade. Une bonne partie du tome 2 est donc consacrée à son lent rétablissement. Rétablissement tellement lent qu'on se demande s'il arrivera à pouvoir continuer son boulot. Cette faiblesse physique laisse le temps de se focalsier sur des activités moins brutales mais tout aussi mortelles. D'autant que niveau caractère, le petit Fitz commence à bien s'affirmer.

Car au-delà de tout événement géopolitique, ce tome fouille particulièrement la psychologie et les rapports humains (et la place discrète mais essentielle de la magie ainsi que des "zombies" ajoute à la puissance de la saga). Car bizarrement, on ne trouve aucun événement vraiment majeur dans ce tome (dans le sens de bataille ou de mort de personnage illustre,…). Des relations changent et des personnages évoluent, mais ce qui reste c'est l'impression que les pièces du puzzle se mettent en place.
Malgré l'hiver qui fait que les attaques de pirates stoppent laissant le temps à Castelcerf de renforcer ses défenses, on ne s'ennuie pas. de plus, l'affaire des zombies/"forgisés" prend une tournure intéressante puisque ceux-ci semblent avoir pour but de se diriger vers la capitale… Affaire à suivre. Ce huis-clos de château-et-ses-environs n'empêche pas notre héros d'avoir affaire à une galerie de personnages étendue le laissant toujours en activité.

Une des grandes forces de l'Assassin Royal c'est son réalisme et sa complexité (oui, ça fait deux. Mais du deux en un. Comme du shampoing. Bref…). Robin Hobb aurait pu traiter la convalescence de son "héros" en quelques chapitres et repartir sur les chapeaux de roues. Et bien non, ce serait trop facile. A l'image du tome 1, on est de nouveau immergé dans ce réalisme moyenâgeux, pris dans les intrigues politiques, dans les stratégies guerrières visant à se défendre contre les Pirates Rouges et leur redoutable stratégie de "forgisation" (en clair, transformer en zombie ceux qu'ils ne tuent pas. Charmant, n'est-il pas ?), on assiste aussi à la violence crue de quelques combats,… Bref, on s'immerge totalement dans la richesse du récit.

Le tome 1 mettait la situation en place, avec une phase d'initiation très importante qui se concluait par une mission finale. Ce tome 2, en plus du rétablissement du héros, développe les relations entre Fitz et son mentor, entre Fitz et son oncle Vérité le roi-servant, entre Fitz et Molly, entre Fitz et Oeil-de-Nuit,… Bref, le tout prend de l'épaisseur. le Vif, sorte de lien mental entre l'Homme et l'animal, est aussi beaucoup plus développé avec l'introduction du loup. Et, à travers ces situations de crises, de longues discussions et de non moins longues réflexions, notre petit assassin royal grandit et passe de garçon à jeune homme.

Apparemment, les tomes 2 et 3 forment un seul tome dans l'oeuvre originale. Ce qui expliquerait la phase psychologique intense/mise en place des événements dans ce tome-ci et le sentiment de fin abrupte. Un tome 3 avec plus d'action est sans doute à prévoir.

Bon… je ne suis pas sûr d'avoir bien rendu compte du déroulement du tome de L'Assassin du roi... Mais pour décrire correctement la richesse du livre il faudrait beaucoup plus qu'un article, et un poil plus d'organisation. Frustrant. Mais tant pis, j'en ai déjà écrit une bonne tartine. Rendez-vous au prochain tome !
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Difficile exercice de critiquer Robin Hobb, car ses livres sont tout simplement merveilleusement bien écrits. Dans ce deuxième tome, on retrouve Fitz qui continue de grandir et d'affronter différentes menaces, certaines cachées, d'autres non. le personnage se creuse un peu plus, il tente d'apprendre du passé, de cacher le Vif, connaît l'amour. de nouveaux personnages font leur apparition, élargissant encore un peu l'univers decidemment déjà bien fourni, et on explore des paysages dépassant les six-Duchés. Il est ardu de dire ce que l'on a aimé de ce livre sans trop faire de spoilers alors disons simplement que j'ai apprécié les missions d'assassin de Fitz car elles semblent on ne peut plus réelles, tout ne se passe pas toujours bien pour lui, il n'est pas un sur-homme, il a ses doutes et ses craintes.
L'écriture est toujours aussi bien ficelée, avec des phrases ressemblant à des maximes qui nous font réfléchir sur des thèmes importants. le Fou, plus que jamais, m'a enchantée de par sa façon d'être, par ses secrets qu'on a l'impression de délier mais qui gardent toujours une part d'ombre, par sa relation avec Fitz et par les sentiments qu'il semble nourrir pour notre héros. C'est celui dont il nous reste le plus à apprendre, et j'aodre ça, cette façon de délivrer les informations au compte goutte et toujours de manière biaisée.
Un tome qui se finit d'une manière abrupte et nous donne envie d'en savoir encore plus, sur la façon dont les évenements vont se dérouler, sur Royal et ses complots, sur Fitz et son apprentissage de la vie.

Tout d'abord, disons que j'ai été légèrement perturbée par le commencement de ce livre qui reprend la fin du tome précédent, presque comme si elle n'avait pas existé. du coup, je me suis demandée si mes souvenirs, pourtant pas si vieux (2 semaines), étaient encore intacts dans ma mémoire. Je suis retournée lire la fin du premier tome et ai été rassuré quant à l'état de mes méninges. Je pense que l'auteur a voulu reprendre son histoire un tout petit peu avant la fin du tome précédent pour apporter des précisions et également pour en profiter pour entamer le 2ème tome.

Une fois cette surprise passée, je me suis rendue compte que j'étais déjà à la moitié du livre. Les pages se tournent toutes seules. le style de l'auteur est toujours aussi palpitant, même si l'action est peu présente dans ce livre. L'auteur, en effet, a privilégié l'approfondissement des personnages et il y a fort à faire pour Fitz qui se voit passer de l'état d'adolescent à presque l'état d'homme. Cependant, l'auteur n'oublie pas d'approfondir les autres personnages et chacun reçoit une belle couche de détails sur sa vie, son passé ou encore ses motivations. Personne n'est oublié ! On ne peut que s'attacher à ces personnages qui gravitent autour de Fitz, que ce soit Burrich, Patience, Brodette ou encore Vérité, et forcément j'en passe, c'est fait exprès !

On en apprend également plus sur l'histoire de Castelcerf, sa famille royale et sur toutes les intrigues en cours. Certaines se terminent, d'autres débutent, mais toutes s'entremêlent pour donner à cette série l'épaisseur et la qualité d'une véritable fresque. le lecteur n'a qu'une seule envie : poursuivre l'aventure pour savoir sur quelle voie FitzChevalerie Loinvoyant va s'engager
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Mais alors là, je suis tombée dedans comme dans le chaudron de potion magique.
En plus, j'ai tous les tomes à portée de main, on dirait une accro. Non, on ne dirait pas. Je le suis.
Quel magnifique univers ! Les montagnes, maintenant. J'ai retrouvé, dans un autre style, le frisson de l'arrivée à Bourg-Preux, pour ceux à qui ça dirait quelque chose. Et puis, couplé à la lecture de "Femme qui courent avec les loups", c'est fantastique.
Une fois déjà, une suite de lectures m'avait donné ce sentiment d'être prise dans un faisceau de coïncidences. Je ne crois pas qu'elles en étaient. Comme Fitz avec son fou, son loup, et son roi, je crois plutôt qu'elles étaient des perles sur le fil de mille vies que nos aventures littéraires nous tissent.
Allez, je vous laisse, je commence le 3.

Nous retrouvons Fitz après son empoisonnement et le moins que l'on puisse dire est qu'il est dans un sale état.
Son retour à Castelcerf ne sera pas de tout repos. Les pirates rouges et leurs armes (les forgisés) gagnent du terrain, le roi Subtil n'est plus que l'ombre de lui-même et Royal continue à comploter en secret.
Sans oublier les débuts de Kettricken en tant que reine et son amour pour Molly.

Ce tome est assez riche et en même temps, on sent une certaine attente. Comme si on retenait notre souffle en attendant une bataille importante.
Ce qui a rendu le rythme de l'histoire un peu lent.

Cependant, j'ai aimé en savoir plus sur différents personnages surtout Vérité, Burrich, Kettricken et Patience qui apportent un vrai plus à l'histoire.

Fitz est toujours fort seul mais se rend compte que des personnes veillent sur lui à leurs manières. Sa relation avec Molly semble vouée à l'échec s'il garde tous ses secrets... et il en a un certain paquet!

Son talent pour le Vif lui apporte un nouveau lien dont il ne voulait pas au départ. Ce nouveau compagnon apporte d'ailleurs un peu d'humour.

Je vais continuer la saga en espérant que le prochain tome soit un peu plus rythmé.

Suite des aventures du bâtard du roi-servant FitzChevalier, devenu assassin pour le roi Subtil.
Après l'attaque du prince Royal qui voulait évincer Vérité de la lignée de succession et son empoisonnement, Fitz retrouve Vérité luttant contre les nombreuses attaques des Pirates Rouges et leurs forgisations des cotoyens rencontrés.
Il retrouve aussi Molly, qu'il croyait partie épouser un marin … Il ne peut hélas la cotoyer et lui déclarer sa flamme comme il le voudrait, trop dangereux pour elle et après tout, « on ne peut pas mettre deux selles sur le même cheval » !
Heureusement, il se fait un ami grâce au Vif, un louveteau qu'il recueille et qu'il soigne … Loupiot/Oeil-de-nuit lui sera ensuite d'un grand secours pour chasser les forgisés.
Le danger rôde également autour du roi Subtil qui semble s'affaiblir de plus en plus, depuis que son serviteur a été remplacé par ce Murfès, un homme bien hautain qui semble vouloir interdire l'accès au roi …
Fitz se retrouve chargé de plsusieurs missions : conseiller la nouvelle reine-servante Kettricken, trouver des artiseurs encore vivants, se renseigner sur les Anciens qui auraient, il y a fort longtemps, vainu les Pirates Rouges, développer son Art, chasser les forgisés mais aussi penser à son avenir avec Molly !
Un deuxième tome passionant !

Cela va être très difficile de rédiger une chronique valable étant donné que j'ai lu ce livre il y a plus d'un mois... Et bien sûr je n'ai pas pensé à écrire ma chronique sur le coup...

En effet, cette lecture fait partie d'une LC que j'organise sur Livraddict, le tome 2 étant à lire entre le 1er novembre et le 30 décembre... Donc bon, je l'ai lu très tôt et je poste la chronique un peu avant la date butoir mais du coup j'ai dormi depuis cette lecture!!!

Bref!

J'avais bien aimé le premier tome de cette saga, mais j'avais eu un peu de mal à le lire, c'est très dense, comme beaucoup d'univers Fantasy, et le premier tome nous plonge dans l'univers, à la rencontre des personnages, de leur environnement, etc.

Dans ce tome ci, on sait déjà a qui on a affaire, ce qui m'a permis de rentrer plus facilement dans ma lecture et d'en apprécier tous les détails!

Car oui j'ai apprécié, j'ai même adoré!!!

Nous retrouvons Fitz, en assez mauvaise posture après les évènements du premier tome. Au début de ce tome, Fitz ne m'a pas du tout plu, je l'ai trouvé très arrogant! Je peux comprendre, dans les montagnes, tout le monde le traitait en prince, alors revenir à l'état de batard à Castelcerf n'a pas du être facile... Il est encore très jeune.

Passé ce moment où il se cherche un peu, j'ai dévoré le livre! J'ai eu envie d'embrasser des personnages (Vérité, Kettricken ou encore Molly) et j'ai eu envie d'en étrangler d'autres (Royal, celui là j'aimerais lui faire bouffer son cheval!).

La saga de l'assassin royal commence à peine mais l'univers est déjà noir, le roi se meurt et le prince est exténué... Qui va gérer la défense des frontières maritimes?

J'ai vraiment hâte de lire la suite, hâte de retrouver tous ces personnages que j'aime tant!
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