Citations sur Le cycle de Ki et Vandien, Tome 4 : Les roues du destin (5)
"Mais ce qui est pratiquement mieux que l'argent qu'on te donne, lui avait-il dit un jour, c'est lorsque tu racontes une histoire et que tout le monde se retient de ne serait-ce qu'éternuer."
— Nous pourrions bien être ceux que vous cherchez. Cela dépend de la cargaison, de la distance, de la route et évidemment du paiement. Je vous en prie, profitez de notre table et de notre vin, lui proposa gracieusement Ki. Trelira avait vu l’homme entrer. Elle posa un troisième verre sur la table avant même qu’il ne se fut assis. — Brin ! lui lança-t-elle avec un sourire accueillant avant de l’embrasser sur la joue
Ki s'agita inconfortablement sur son coussin avant de poser ses coudes sur la table base devant elle. Elle était entrée ici à la recherche d'un travail. Au nord, les taverniers savaient toujours qui avait besoin d'un charretier. Mais cette femme, Trelira, n'avait d'informations à fournir qu'au sujet des hommes qu'il valait mieux ne pas mettre dans son lit et des malheurs qui arrivaient à celles qui avaient le tort de ne pas écouter ses conseils. Ki espérait que si elle restait assise à hocher la tête suffisamment longtemps, Trelira finirait par aborder un sujet plus intéressant.
Je n'en sais pas plus que vous n'en savez vous-même. Si vous vouliez bien vous écouter. Il est là, quelque part. Le lien entre vous n'est pas un fil que l'on peut suivre mais plutôt comme l'écho de votre voix qui rebondirait vers vous. Allez-y en suivant vos sentiments pour lui, vous le trouverez.