Citations sur Les Aventuriers de la mer, Tome 6 : L'éveil des eaux do.. (26)
Vous brillez, dit-il à mi-voix. Même quand je vous ai vue la première fois. Même quand je savais que vous me détestiez. Il y a quelque chose en vous, Etta. Quelque chose qui ne peut être étouffé, ni par la dureté ni par les mauvais traitements. Votre âme brille comme de l'argent sous la ternissure. Il a raison de vous aimer. Tous les hommes pourraient vous aimer.
L’amour, aussi grand qu’il soit, peut-il jamais compenser la souffrance qu’on éprouve à sa perte ?
"Parangon, dit-elle à mi-voix, la plus grande des découvertes, peut-être, c'est qu'on peut décider de ce qu'on est. Tu n'es pas obligé d'être tel que les Ludchance t'ont fait. Tu n'es pas non plus obligé d'être celui que tu étais avant. Tu peux choisir. Nous sommes tous sortis de notre propre imagination."
- Vous méritez votre avenir, Malta Vestrit, déclara la fabricante de perles en inclinant la tête. Que vous doit demain ?
- Demain me doit ? répéta Malta déconcertée.
- Demain vous doit la somme de vos jours passés. Rien de plus. (Ambre tourna le regard vers la mer.) Et rien de moins. Parfois, on regrette que demain nous ait régler aussi exactement notre compte.
Demain vous doit la somme de vos jours passés. Rien de plus. (Ambre tourna le regard vers la mer) Et rien de moins. Parfois, on regrette que demain nous ait réglé aussi exactement notre compte.
L'amour, aussi grand qu'il soit, peut-il jamais compenser la souffrance qu'on éprouve à sa perte ?
Selon moi, les hommes dénient aux animaux sentiments et pensées pour une simple et unique raison: ainsi, ils ne se sentent pas coupable de ce qu'ils leur infligent.
« Que vous doit demain ?
— Demain me doit ? répéta Malta, déconcertée.
— Demain vous doit la somme de vos jours passés. Rien de plus. (Ambre tourna le regard vers la mer.) Et rien de moins. Parfois, on regrette que demain nous ait réglé aussi exactement notre compte. »
" Pourquoi t'es comme ça?" insista le gamin.
- Comme quoi? finit par questionner Parangon, irrité.
- Tu sais bien. T'jours fou. T'jours la bagarre. à dire des trucs pour êt' méchant.
- Comment tu voudrais que je sois? rétorqua Parangon. Heureux qu'ils m'aient traîné jusqu'ici? Tout content de partir avec eux pour cette mission insensée de sauvetage?
Il sentit le garçon hausser les épaules. "Tu pourrais.
- je pourrais? fit Parangon avec dédain. J'aimerais bien savoir comment.
- Fastoche. Tas qu'à décider que tu veux.
- Tu décides d'être heureux? Je devrais simplement oublier, comme ça, tout ce qu'on m'a fait et être heureux? tra-la-la? Comme ça?
- Tu pourrais." Il entendit le gamin se gratter le crâne." Tiens, moi, j'aurais pu tous les détester. J'ai décidé d'êt heureux. Décidé de prend'c'que j'pouvais. M'fair'une vie." Pause. " C'est pas comme si j'allais en avoir une aut', de vie. Faut que celle- là , elle march'.
- Ce n'est pas si simple, coupa sèchement Parangon.
- Ça pourrait, insista Clef. C'est pas plus dur que d'décider d'êt't'jours fou."
Le garçon s'en fut d'un pas nonchalant. Ses pieds nus frottaient, légers, sur le pont. " Mais c'est ben plus drôl'", cria-t-il par dessus son épaule.
Comment pourrait-il le supporter ? Pourrait-il lui cacher ce qu'il savait ? Pendant si longtemps, elle s'était crue vraiment vivante. Il ne devait pas lui apprendre qu'elle était morte.