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" L'éveil des eaux dormantes ! " Un titre approprié pour le sixième tome de cette grande saga. Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort... Ses profondeurs peuvent recéler bien des surprises : bonnes ou mauvaises.

Bonne ou mauvaise surprise , Parangon la vivenef folle cinglant vers le grand large ? les terrifiants et voraces serpents de mer retrouvant la mémoire ?
Bonne ou mauvaise surprise, la cité de Terrilville en proie à l'avidité des hommes ? le dragon Tintaglia s'en revenant du royaume des morts ? le généreux et cynique Kenit qui attend d'être sacré roi des pirates ?

Sixième tome ! Et je suis toujours sous le charme de cette grande fresque où les hommes aux sentiments exacerbés côtoient, pour le meilleur et le pire, magie et créatures fantastiques.

Je ne me lasse pas de la beauté sauvage d'Althéa, de la détermination farouche de Malta, de l'héroïsme gratuit du tendre Hiémain... La flamboyance du pirate Kenit m'impressionne toujours autant. Jusqu'à cet imbécile de Kelly, enfermé dans sa geôle, qui parvient à me manquer. Mais je sais que, d'une manière ou d'une autre, notre abruti refera surface avant la fin de cette formidable épopée.
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Quel souffle épique !
Si vous cherchez de l'aventure avec des pirates, des guerres, des secrets de famille, des histoires de coeurs, d'amitié, d'intrigues politiques, des monstres marins (j'aurais plus vite fait d'énumérer ce qu'il n'y a pas dans cette série), jetez vous sur “Les aventuriers de la mer”. Et tout cela va tellement vite que j'en ai le souffle coupé. C‘est bien écrit, il n'y a pas de temps morts, on sent, et cela est trop rare dans une série de cette longueur pour ne pas le souligner, qu'il n'y a rien de superflus, jamais de remplissage, d'intrigues secondaires inutiles, sur 2000 pages de lues sur 3000, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer, je n'ai pas eu envie de faire une pause, au contraire, je totalement scotché. Ce sixième tome nous propose une explosion d'action, tout s'emballe (comme si le rythme des tomes précédent ne m'avait pas déjà submergé), avec encore des surprises, et qui nous laissent en présager encore d'autres pour la suite.
Dans le genre “roman d'aventures”, j'ai rarement été aussi secoué.
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C'est le sixième tome que j'ai lu d'affilée de cette très bonne série et ce tome-ci est pour le moment l'un de mes préférés. Les évènements s'enchaînent à une vitesse folle. On apprend enfin ce que sont en réalité les vivenefs et les serpents de mer bien que nous commencions à nous en douter, le dernier dragon encore en vie en attendant ne semble pas prêt à mourir et s'accroche de toutes ses forces à Reyn mais aussi à Malta. Dans ce tome l'évolution du personnage est flagrante et je suis curieux de voir comment celle-ci continuera d'évoluer et bien que Kyle soit un monstre j'espère pour elle qu'elle reverra encore au moins une fois son père ou du moins ce qui en reste, il faudra déjà pour cela qu'elles survivent elles-mêmes car celle-ci à la fin de ce tome est plus que mal barré en étant d'autant plus en présence d'une très désagréable compagnie, j'apprécie de plus personnage qui n'a vraiment pas froid aux yeux et qui est prêt à faire de terrible sacrifice pour ceux qui lui sont chère. La situation à Terrilville explose enfin dans ce tome et l'évolution de la situation dans les prochains tomes promet d'être intéressante. Les personnages n'ont jamais été aussi dispersé les uns des autres à la fin de ce tome et la survie de certain et plus qu'incertaine. Pour Althéa, Brashem et Ambres à bord du Parangon la situation n'est pas des plus simples non plus mais cela n'est pas une très grande surprise leur entreprise étant je pense complètement folle. Je suis très curieux de savoir comment cette piètre tentative de sauvetage finira, bien que je pense pour ma part qu'elles ne puissent se terminer que par un désastre d'autant plus que la Vivacia ne voudra sans doute pas rentré bien tranquillement à Terrilville quand bien même le problème de Kennit serait résolu.
Les évènements s'enchaînent donc ici à une vitesse folle ne laissant aucun répit aux lecteures, j'ai pour ma part tourné avec frénésie les pages du roman dès que la moindre occasion se présentait la plus dure étant ici de me raisonner à lâcher ce roman pour me plonger dans mes cours qui me semblaient pour le coût beaucoup moins passionnant.
Un très bon tome donc pour une série auquel je commence dangereusement à m'approcher (déjà !) de la fin.
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L'éveil des eaux dormantes… bel éveil que ce sixième tome où tout s'accélère.
Quel plaisir de suivre Paragon, le navire fou, dans sa mise à flots ; cela donne lieu à une intéressante réflexion sur l'exercice du pouvoir : solitude d'un capitaine face à un équipage hétéroclite, sournois et peu expérimenté. Le second du navire n'est pas mieux loti : poste occupé par Althéa, bien entravée dans l'exercice de son leadership par un lieutenant fourbe, manipulateur d'équipage fort enclin à écouter les sirènes des préjugés quant à ses capacités féminines. Quel est le rôle de la force physique dans le respect d'un capitaine ? Quel est son degré de solitude ?
En parallèle, Terrilville tombe dans le chaos. L'arrivée du gouverneur traine dans son sillage les Chalcédiens esclavagistes aux intentions troubles, qui, très vite, amènent la destruction partielle de la ville. Cela entraine la fuite de ce qu'il reste de la famille Vestrit dans le Désert des pluies. On apprend à découvrir ce « désert », resté quelque peu mystérieux jusque-là, de comprendre l'origine de la richesse des marchands qui y habitent, et ce que leur coûte cette richesse. Je pense que c'est l'un des aspects les plus riches de cette saga : sous couvert d'aventures, Robin Hobb compose des microcosmes sociétaux où l'on s'échappe en imagination, mais avec ce petit côté « piquant » qui interroge sur nos propres travers.
L'équilibre fragile du désert des pluies va être bouleversé par un terrible tremblement de terre ; les marchands risquent de tout perdre. .
En mer, les petits interludes mystérieux dans lesquels se débattent les terribles serpents de mer s'éclairent d'un jour nouveau, et l'on se prend à vouloir les retrouver plus souvent qu'en début et fin des tomes. La rencontre de l'un d'entre eux avec Hiémain, le fils ainé de la famille Vestrit, est l'un des grands moments de ce tome, on y ressent la confluence de tous les ‘mondes' de Robin Hobb.
Avec le conflit qui éclate à Terrilville, la situation de Kennit, le roi pirate, qui s'affirme, et le désert des pluies qui s'y dévoile, ce tome est mon préféré de la série.
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Un découpage en 9 tomes c'est long. J'en tire mon parti en mettant à l'honneur un personnage par tome.

Pour ce sixième tome, je vais vous parler de Malta.


Malta Vestrit est la fille aînée de Kyle Havre et de Keffria Vestrit. C'est une jeune fille qui aime à se considérer comme une adulte. Ce qu'elle n'est pas du tout au début de cette saga. Bien, au contraire, fille chérie de son papa, Malta est suffisante, égoïste et très irréfléchie. C'est le genre de personnage qu'on adore détester. Vous vous souvenez de la pimbêche blonde de la Petite maison dans la prairie, Nelly Oleson ? Eh bien, Malta lui ressemble beaucoup dans les premiers tomes. Elle aime qu'on la regarde, agit sournoisement et s'oppose bien évidemment à sa grand-mère et à sa mère qui ne voient toujours qu'en elle une petite fille à protéger.

Ce qui est intéressant avec le personnage de Malta, c'est qu'elle va énormément évoluer. D'aventure en aventure, elle mûrit et devient plus avisée. Elle ne s'assagit pas forcément, pour le plus grand plaisir du lecteur d'ailleurs, mais son énergie et sa véhémence trouvent un autre intérêt que sa propre petite personne. Dès lors qu'elle apprend la capture de son père et de de son frère par Kennit le Pirate, elle n'a plus qu'une idée en tête : les libérer.


Dans ce sixième tome, Malta va se trouver confrontée à diverses situations pour le moins inconfortables pour elle mais plutôt palpitantes pour le lecteur.
Je n'en dirai pas plus de peur de dévoiler une partie de l'intrigue mais sachez qu'elle quittera Terrilville pour le Désert des Pluies aux côtés de Reyn Khuprus, l'un de ses prétendants.
J'ai beaucoup aimé ce nouveau lieu, ce paysage enchanté qui s'apparente à la forêt amazonienne dans mon esprit, fait d'immenses arbres, d'un fleuve très large, de marécages. J'ai aimé suivre Malta et son jeune frère Selden sur les ponts suspendus reliant des habitations nichées dans les arbres et me perdre dans les ruines de la Cité des Anciens, haut lieu mystérieux de l'univers de Robin Hobb.


Un tome enchanteur et pour le moins palpitant !
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Quel tome, mais quel tome ! Sans aucun doute mon préféré de la série (du moins sur les 7 premiers x)). J'en suis même venue à me dire que je préférais les Aventuriers de la Mer à l'Assassin Royal (normal, je suis en train de les lire... on verra si je ne change pas d'avis en lisant la suite de l'AR ^^), alors que j'avais quelques appréhensions et hésitations sur cette série. Au final, je ne regrette pas un instant de la lire entre les tomes 6 et 7 de l'Assassin Royal.

Il y a une multitude d'actions dans ce tome ! Déjà, on a le lancement de Parangon pour lequel je trépignais d'impatience. Et comme prévu, celui-ci réagit plutôt mal au début. Quelle Vivenef imprévisible ! On en apprend plus sur les natures des vivenefs dans ce tome et le lien entre elles et les serpents de mer se clarifie, et on a enfin quelques réponses aux grandes questions que l'on se pose.

L'arrivée du Gouverneur a Terrilville met en avant les complots des nobles de Jamaillia, et il n'y a qu'une solution pour que la situation ne dégénère pas : il faut placer le Gouverneur en lieu sûr ! Tout ceci va entraîner Malta et sa famille dans le désert des Pluies. Malta, dont l'importance grandit encore dans ce tome. Elle m'a beaucoup impressionné, j'ai du mal à penser qu'il y a à peine quelques centaines de pages, elle était cette gamine hautaine et exigeante... Quel changement ! J'ai d'habitude du mal avec les personnages qui ont un revirement de personnalité, mais là, ça passe tellement bien que Malta est désormais l'un de mes personnages préférés. Elle voulait tellement être une femme avec de beaux vêtements, mais au final, elle devient adulte et découvre que ce n'était pas ce qu'elle s'imaginait... Pas de jolies robes et de harem, seulement des responsabilités et une bonne prise de conscience (il était temps). Avec elle, on découvre le Désert des Pluies et les cités des Anciens, qui sont dans un mauvais état et sujettes aux éboulements. Hantée par le dragon, Malta va arpenter la cité dans le but de lui venir en aide. J'ai beaucoup aimé ce passage à travers la cité. L'histoire prend vraiment un tournant magique avec la présence du dragon.
Apparait également Celle-Qui-Se-Souvient, le serpent de mer que recherchent ses semblables pendant tous les autres tomes. Celle-ci fait la rencontre de Hiémain qui viendra à son secours. Hiémain m'a impressionnée dans ce tome. J'avais l'impression qu'il était sans cesse à la recherche de son identité, par rapport aux préceptes de Sâ, etc. Et là on dirait bien qu'il l'a trouvé. Il pense que sa place est auprès de Kennit. La relation qu'il entretient avec celui_ci est plutôt d'ordre paternel. Kennit, qui semble toujours avoir un coeur de pierre, semble vraiment apprécier son petit prophète, et je trouve ça mignon. Et puis il y a aussi Etta qui en est venu à considérer Hiémain comme un ami. Elle qui était au départ si peu réceptive à ses marques d'attention.

Revenons à Parangon et son équipage : Brashen possède la fonction de capitaine tandis qu'Althéa se retrouve lieutenant, et Ambre charpentier. La relation qui relie nos deux tourtereaux est toujours aussi ambiguë, et j'espère vraiment qu'ils vont se bouger x) La relation entre Malta et Reyn avance beaucoup plus, même si ce n'est pas encore certain que malta partage les sentiments de son fiancé. Reyn est vraiment un super personnage. Derrière ses airs d'intellectuel, c'est vraiment un grand romantique, et je suis certaine que lui-même l'ignorait (quelle chanceuse cette Malta !).
Les destins de nos personnages se croisent et se rapprochent de plus en plus. J'aime beaucoup le rythme de cette saga, et l'univers que Robin Hobb a créé est tellement vaste qu'il est impressionnant de voir comment elle combine tous ces différents lieux (Terrilville, le Désert des Pluies, la cité des Anciens, les îles Pirates, ...) sans que l'histoire n'en soit trop démantelée.


Un tome très prenant (j'ai fait l'associable toute la journée ha ha !) avec beaucoup d'actions et de révélations. Sans oublier un final vraiment époustouflant ! Si je devais résumer en une phrase : impossible de lâcher ce livre.
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Dans ce tome, le Parangon débute son voyage ayant pour objectif le sauvetage de la Vivacia. Il y a un coup d'accélérateur, des péripéties surviennent à Terrilville et le cours du récit s'emballe. Plusieurs personnages ont l'obligation de s'exiler, ce qui nous permet de découvrir une nouvelle cité, celle de Trois-Noues où vivent les marchands du désert des pluies.

On progresse également dans la compréhension des liens entre les vivenefs, les serpents des mers et les dragons. Des évolutions, plus de rythme et de l'aventure, un tome qui se lit tout seul, que demander de plus !
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QUEL tome ! Je trouve que le titre "L'Éveil des eaux dormantes" sied parfaitement à ce nouvel épisode, tant il fût stimulant ! Ici, il est question de remonter le courant dans un désir commun de réminiscence pour certains, d'éviter de se noyer dans les souvenirs pour d'autres, ou encore de se rappeler qui on a été, ou ce que l'on veut (re)devenir. Personnages, événements, magies, complots, mémoires, prennent leur envol, déploient leurs ailes, et gagnent en envergure. le but étant de se révéler, de s'émanciper, de s'élancer son destin, voire de regagner sa liberté grâce à autrui. Avec ces Aventuriers de la Mer, l'assoupissement n'est pas envisageable ;-)

QUEL tumulte ! Passage crucial de ce 6ème opus, l'orage qui grondait déjà depuis un bout de temps éclate comme un coup de tonnerre à la suite du tant attendu Bal de l'Été. Préparée dans un climat de révolte sous-jacent, cette soirée s'avérera décisive pour les habitants de Terrilville.

QUELLE magie ! L'art de Robin Hobb à nous surprendre, à faire évoluer ses personnages, à les façonner en fonction de ce qu'ils traversent, et surtout à leur donner une force et un courage incroyable, est ici quasiment poussé à son paroxysme.

Qu'il s'agisse de remettre à flots un navire imprévisible, de nous immerger dans les souvenirs d'une cité disparue, d'arpenter un rivage maudit ou se cachent d'étranges créatures, ou de communiquer avec un dragon endormi, la magie nous attend à chaque chapitre *_*

QUELS personnages ! Car s'il y a bien un autre art (en plus de la magie !) dans lequel excelle Robin Hobb, c'est de nous impliquer à fond dans leurs actes ou leurs destinées. Qu'ils soient bons ou mauvais, fascinants ou inquiétants, insupportables ou attachants, manipulateurs ou bienveillants... Absolument TOUS sont dignes d'intérêt !

QUELLES surprises ! C'est un véritable vivier qui frétille et s'agite de toute part ! Impossible de ne pas se laisser harponner par l'imagination de Robin Hobb, et de ne pas s'exclamer à de multiples reprises.

QUEL plaisir ! Il y a tellement d'espoirs, de craintes, de couleurs, et d'écailles miroitantes qui s'entrecroisent sur terre, dans les airs, et sous les flots, que tenter de retenir trop longtemps mon prochain plongeon vers le large "hobbien" serait illusoire.

Les eaux ne sont pas les seules à être pleinement éveillées, croyez-moi !
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L'intrigue décolle, les mystères se dévoilent, les personnages se developpent. Un vraiment très bon tome qui donne envie de poursuivre rapidement avec la suite pour savoir ce que tous vont devenir serpents compris !
ROBIN HOBB met du temps à placer ses personnages, tous les tomes d'une saga ne sont pas d'egales qualités mais l'ecriture est bonne même quand l'histoire traine.

CHALLENGE ABC 2015-2016 lettre H
CHALLENGE MILTI DEFIS une saga/série
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Pour le moment ce tome 6 est mon préféré. Un voile énorme se lève sur les serpents, les dragons et les vivenefs. Parangon avec Ambre, Brashen et Althéa repend la mer. Kennit pense manipuler Hiémain, mais c'est le jeune homme qui sera la clef de la découverte de celle-qui-se-souvient. Avec Malta, les membres de la famille Vestrit sont au coeur du destin de Terrilville et par extension, de Jamaillia. Un 6ème tome mystique et envoûtant.
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