Les Aventuriers de la mer, Tome 8 : Ombres et flammes

Ça y est ! La convergence des destinées est amorcée dans ce tome 8 puisqu'on voit enfin la rencontre entre les deux vivenefs Parangon et Vivacia avoir lieu.

Cet évènement se déroule une fois connu du lecteur le patronyme complet du pirate Kennit et cette information éclaire bien des choses sous un nouveau jour en ajustant les différentes pièces de l'intrigue encore plus finement les unes aux autres. Pour autant l'issue de cette rencontre a pris une direction que je n'avais pas envisagée, synonyme de nouveaux écueils à surmonter pour nos héros.

Le personnage de Selden qui jusqu'à présent n'était pas spécialement mis en avant prend de l'ampleur. On peut noter aussi la spectaculaire évolution de Malta qui laisse loin derrière, celle qu'elle était au début de ce cycle. La petite fille gâtée et superficielle a laissé place à une jeune femme volontaire, qui ne baisse pas les bras face à l'adversité et oeuvre pour les siens.

Je touche au but, plus qu'un tome !

Encore un bon moment lecture !

On sent que le dénouement est proche et aucun personnage n'est épargné, ce qui leur permet d'évoluer grandement depuis le moment de leur rencontre. de rebondissements en révélations, notre coeur de lecteur tremble de peur et/ou de tristesse.
J'ai hâte de connaître le fin mot de l'histoire, même si je suis déjà triste à l'idée de clôturer ce cycle.

Avant-dernier tome de la saga, tout se complique et s'intensifie !!!

Reyn, Jani, Keffria et Selden sont de retour à Terrilville, où la situation est catastrophique, avec la guerre contre les Chalcédiens... Heureusement, Tintaglia, qui ne trouve plus ses repères dans ce monde nouveau, a besoin de "ses" humains, et va retrouver Reyn, avec qui elle conclura un marché : débarrasser Terrilville de la flotte chalcédienne, en échange de l'aide des Humains pour "quelques" travaux de terrassement... Ah, et accessoirement, aider à retrouver et sauver Malta...

De leur côté, Brashen, Althéa et Ambre, à bord de Parangon, doivent affronter les humeurs changeantes du navire - mais bon ça, ils savaient déjà avant de prendre la mer ! - et la duplicité du second, Lavoy...

Conflits à Terrilville, conflits sur le Parangon, et conflits aussi sur la Vivacia, euh pardon, Foudre, avec Hiémain, qui, à sa propre surprise, va s'accorcher à Vivacia...

Tout est désormais en place pour le dernier acte !

A nouveau un peu d'espoir qui se profile pour nos personnages. On arrive vers la fin de la série et on se demande comment cela va se finir pour chacun.
Après un tome 7 déprimant de pessimisme, ça fait du bien de voir une avancée dans l'histoire de chacun.
On en apprend également davantage sur la relation entre Kennit et Parangon, et même si on plaint l'enfant qu'il était, cela ne suffit pas à nous rendre le personnage du pirate sympathique.
Le personnage de Selden prend enfin un peu de substance.
Et sinon, chacun avance à son rythme, vers une fin qu'il me tarde de découvrir...

Que de rebondissements et d'inattendu dans ce tome 8 ! J'avoue que j'étais loin d'imaginer certains développements à la fois dans le devenir des personnages ou dans leur passé. Tout s'imbrique entre les différents personnages, les serpents, les dragons et les vivenefs. Toutefois, les alliances politiques sont parfois difficiles à suivre et manquent un peu d'intérêt.

Tintaglia le dragon vient en aide aux habitants de Terrilville pour repousser les Chalcédiens mais quel est son prix ?
Reyn est désespéré car il croit Malta morte …
Quant à Kennit, il veut à tout prix éviter de côtoyer Parangon : quel est donc son lien avec la vivenef ?
On en apprend donc un peu plus sur le passé de Kennit (ce n'est vraiment pas un personnage sympa !) et la pauvre Vivacia sait maintenant tout de son lien avec les dragons/serpents.
Le dernier tome se profile, déjà … sniff !

Avec ce tome-là de Les Aventuriers de la Mer, le tome 8, Ombres et flammes (qui est – je le rappelle – le tome intermédiaire de l'original), je suis surpris d'avoir beaucoup de réponses aux mystères qui ont tenu jusque là. Je m'attendais à ce que Robin Hobb réserve toutes les révélations pour la fin et nous faire cette effet « wouaw ».

Le monde des dragons s'est clarifié et on sait désormais ce qu'est leur cycle de vie (ça donne envie de lire La Cité des anciens), les intrigues politiques sont exposées et en voie de résolution. bien sûr, il reste encore des tensions et des combats et j'ai dans l'idée que quelques surprises masquées restent à venir.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/les-ave..

Je n'aime pas trop que l'auteur passe aussi rapidement d'un personnage à un autre. Je préfère la fin du volume quand elle se focalise sur l'histoire avec Parangon et ses acolytes.
A Terrilville, la politique, les alliances et négociations battent leur plein entre premiers et nouveaux marchands, tatoués, pêcheurs et commerçants. A tous, Tintaglia va leur proposer un marché.
Pendant ce temps, Malta et le gouverneur sont prisonniers des Chalcédiens

C'est toujours un plaisir de plonger dansnles aventures des romans de Robin Hobb. Ce 8em tome de la saga des Aventuriers de la Mer n'a rizn changé à ce plaisir. Tout au long de l'histoire j'avais hâte de connaître la suite des aventures pour tous les personnages.
J'aime beaucoup le découpage que fait Robon Hobb dans ce roman. Cela met vraiment bien en haleine.
J'hésitais entre le tome 9 et changer totalement de registrr avant de m'y remettre. Et bien le choix est simple, je poursuis l'aventure.
Je veux savoir si Reyne et. Marta vont réussir à être réunis, si Vivacia va redevenir celle qu'elle était, au moins en partie, si Altea et Marta vont se retrouver, si Kennit va réussite à poursuivre ses espérances de Gloire, si Paragon va revoir Kennit et ce qu'il en suivra... Sans compter sur les serpents et les dragons.
Bref plein de questions qui se dessinent au fil de la lecture et dont j'ai hâte de découvrir les réponses.

Courir après ses rêves, et les voir fuir au moment même où on les touche du bout des doigts : c'est ce qui arrive à tous les héros de cette immense et exaltante saga. Une quête éperdue, une poursuite agitée vers le rien, vers le néant. Et pourtant ! que d'espoirs et de souffrances endurées, que de chemins parcourus et de périls évités, que de belles victoires et de funèbres revers pour en arriver là…
La ferveur du jeune Selden ; Brashen le voyou sauvage et son impossible amour ; Ambre, l'amazone entêtée empêtrée dans ses chimères… La soif d'Althéa ; la flamboyante Vivenef qui hésite entre Vivacia et Foudre ; Parangon le fou et Kennit qui retrouve avec effroi l'autre moitié de son âme… Hiémain le candide, le pur, l'immaculé, de loin mon personnage préféré car il oppose sa fragilité et ses doutes à la force, la violence, et aux certitudes des autres. Malta et sa rage pour survivre ; Reyn qui remâche sa détresse, et Kyle qui n'est plus qu'un mauvais souvenir… le Seigneur des Trois Règnes, si flamboyant, si maléfique, si désespérément seul… Celui-qui-se-souvient, dernier messager d'une race déchue et égarée… L'ancien monde enfin qui n'a pas dévoilé tous ses secrets et s'enfonce imperturbablement dans la vase et l'eau acide…
Dans tout ce méli-mélo dramatique et lumineux, dans ce monde médiéval et féérique où les nefs ont une âme, où les rêves se parlent entre eux, où les bois sont sorciers, et les Hommes s'étripent et s'agitent au milieu d'un destin trop grand pour eux, il faudra pourtant bien qu'il y ait un vainqueur ?
Il me reste le dernier tome à lire, et je ne sais toujours pas qui remportera la palme. Je n'en ai aucune idée. Robin Hobb cache bien son jeu, à moins, comme elle sait merveilleusement s'y prendre, que ce récit-fleuve ne s'achève par une sorte de symphonie triste et désabusée.