Les Cités des Anciens, tome 6 : Les pillards

Comme on pouvait s'y attendre le retour du Mataf à Cassaric et les nouvelles qu'il rapporte vont faire des vagues. La découverte de Kelsingra aiguise les appétits et certains sont prêt à tout pour récupérer une part du gâteau. Pendant ce temps nos exilés essayent de s'installer. Ils continuent leur découverte de la ville qui malheureusement ne leur fournit rien à manger tandis que les dragons essayent de retrouver leur splendeur passée.

Inutile de s'étendre sur le découpage Français qui nous livre encore un tome transitoire (nous somme ici dans la deuxième moitié du tome 3 VO qui correspond aux 5 & 6 Français). Contrairement au précédent il y a relativement peu d'action ici mais beaucoup de choses se mettent en place. Et si rien n'est résolu on sent le potentiel alors que la tension continue de monter progressivement. Et là je suis heureux de lire cette série avec un peu de retard car je peux du coup rapidement enchaîner sur la suite !

Sans surprise ce livre est une suite directe du précédent afin de compléter le troisième tome de l'édition originale (City of Dragons), je déteste vraiment cette manie qu'ont certains éditeurs de fractionner les livres afin d'en tirer d'avantage de revenus.
Le Mataf arrive à Cassaric, et le Conseil, noyauté par quelques traîtres manipulés par les émissaires du Duc de Chalcède, refuse le paiement dû au capitaine Leftrin, cependant celui-ci a secouru Malta et Reyn Khuprus dont le nouveau né, pour qui le Mataf a pris fait et cause, a besoin d'un dragon pour survivre, la puissante famille Khuprus va financer le retour à Kelsingra dans l'urgence afin d'échapper au Conseil, aux émissaires du duc et à tous ceux qui voudraient s'accaparer les richesses de la Cité mythique.


Plusieurs fils de narration se mêlent, les dragons qui réveillent la Cité, les intrigues à Cassaric, les espoirs commerciaux de la famille Finbok à Terrilville et les menaces ducales qui pèsent sur Hest Finbok, les intrigues tortueuses en Chalcède - de rares informations sur Selden nous sont livrées et il faudra attendre les dernières pages pour avoir quelques nouvelles de la dragonne Tintaglia.


À la fin du tome précédent j'anticipais un peu d'action, un récit un peu plus nerveux, mais j'ai dû déchanter, effectivement certains développements auraient permis de faire monter la tension, mais le style narratif nivelle les angles et si la lecture reste agréable cela manque vraiment de nerf à mon goût. Nous arrivons à la fin de la série, aussi j'espère encore un dénouement final un peu plus mouvementé et prenant, mais peut-être que je me berce d'illusions …


J'ai lu facilement le livre d'une traite, une lecture agréable, même si j'attends toujours quelques envolées plus prenantes, reste encore une fois un moment agréable de détente …

Les pièces du puzzle commencent à se mettre en place et à s'assembler. On voit revenir d'anciens personnages comme autant de pions laissés de côté tout le long de la partie pour les remettre en tête avant de mettre l'adversaire en échec.

Robin Hobb a plusieurs qualités, en tant qu'écrivain. Elle a le formidable don de la description parfaite : assez détaillée pour que le lecteur s'immerge dans le décor sans trop en faire afin de ne pas l'y noyer. Ensuite, R.H. tisse une toile narrative à partir de chacun de ses personnages, sans bien entendu omettre l'émotion. le lecteur est ainsi piégé dans un cocon venu d'un autre monde et ne peut s'empêcher d'être charmé par ces divines créatures que sont les dragons. Enfin, l'intrigue et le suspense sont justement dosés aux endroits stratégiques, obligeant le pauvre lecteur à attendre désespérément la suite de « Les cités des anciens« .

Difficile de parler plus longuement de ce tome 6 sans spoiler, le quart de couverture s'en charge déjà bien assez. Je peux seulement avouer une petite déception : l'accouchement de Malta n'est pas crédible. Bon, ça n'est pas vraiment un spoiler… si vous avez lu les 5 tomes précédents, vous vous doutez bien que ça devait arriver. Mais, même si je n'ai moi-même jamais vécu la chose, je doute fortement qu'une femme qui vient d'accoucher cinq minutes auparavant soit capable de faire ce qu'elle fait.

Critique complète sur La Mage des Mots
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Mieux que le tome 5. Les choses bougent, la cité s eveille. On retrouve les personnages des premiers tomes. de nouveaux soucis se preparent pour nos gardiens.
Je vais continuer la série, mais je la trouve un ton en dessous de l assassin royal.

Avec les volumes titrés, les Pillards, le vol des dragons et le puits d'argent, s'achève le cycle des Cités des Anciens.
Bien entendu je ne peux dire un mot de ces trois livres sans dévoiler quelques surprises. Que l'on sache que le rythme est soutenu et que jamais l'on ne s'ennuie.

L'on conservera un excellent souvenir de cette plongée de 2 000 pages dans le monde Robin Hoob.


Les pillards, J'ai lu, 282 pages, 6,70€
Le Vol des dragons, Pygmalion, 330 pages, 21,90€
Le puits d'argent, Pygmalion, 310 pages, 21,90€


1. Tome 1, Dragons et serpents
2. Tome 2, Les eaux acides
3. Tome 3, La fureur du fleuve
4. Tome 4, La décrue
5. Tome 5, Les gardiens des souvenirs

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