Citations sur Les Cités des Anciens, tome 6 : Les pillards (15)
L’amour pour quelqu’un, ce n’est pas cette attirance folle qu’on éprouve au début ; ça passe – enfin, non, mais ça se calme, et, quelquefois, quand on s’y attend le moins, on voit la personne en question, et toutes les émotions reviennent d’un seul coup. Mais ce n’est même pas ça qu’on recherche ; ce qu’on recherche, c’est ce sentiment que, quoi qu’il arrive, on sera toujours mieux avec cette personne que sans elle, dans les mauvais moments comme dans les bons ; qu’être avec cette personne rend les épreuves plus agréables, ou du moins plus supportables.
C'était sur cette rue que la renommée de Terrilville se fondait ; c'était là que l'on venait acheter les produits du désert des Pluies : pierres à parfum aux effluves éternels, carillons éoliens jouant sans cesse des mélodies qui ne se répétaient jamais, objets faits de jizdine brillante, une statue qui ressemblait à un nourrisson le matin, prenait de l'âge au cours de la journée et « mourait » le soir sous l'aspect d'un vieillard, pour renaître à l'aube suivante, des tapisseries estivales qui embaumaient les fleurs et irradiaient de la chaleur dans les pièces où on les suspendait...
Leftrin n'avait donné aucun détail aux pêcheurs sur l'expédition; aux questions qu'ils lui criaient, il avait seulement répondu qu'il mouillerait bientôt à Cassaric et ferait alors un compte rendu détaillé devant le Conseil des Marchands.
La connaissance, c'était le pouvoir, et il n'avait pas l'intention de partager ce pouvoir avant d'en avoir usé autant que possible.
Comme moi, ils savent que vous n'êtes pas le maître : c'est moi. Vous n'êtes qu'un chien, comme eux ; un chien qui passe son temps à renifler des étrons et à lécher des bottes.
Sintara s'était levée, puis étirée, avec, pour la première fois de sa vie, le sentiment d'être non seulement une reine dragon mais un vrai souverain des trois règnes, de la terre, de la mer et du ciel.
[...] or, chez les Marchands de Terrilville, avoir l'air prospère, même en temps de crise, c'était la clé pour être prospère : nul n'avait envie de conclure des marchés avec un homme que la chance avait abandonné.
Je crains qu'une fois devant la cité ils ne la dépouillent jusqu'à la dernière pierre comme ils l'on fait pour les premières cités des Anciens qu'on a découvertes. Tant de mystères auraient sans doute été résolus si tout était resté sur place. Aujourd'hui les objets de Cassaric et de Trehaug sont éparpillés dans le monde entier, aux mains de riches familles et de marchands astucieux. Mais Kelsingra, la vrai Kelsingra, de l'autre côté du fleuve, nous donne une nouvelle chance de savoir qui étaient les Anciens, de comprendre, voire de maîtriser la magie dont ils usaient si libéralement.
La connaissance, c'était le pouvoir, et il n'avait pas l'intention de partager ce pouvoir avant d'en avoir usé autant que possible. Qu'ils rongent donc un peu leur frein en se demandant où étaient passés les dragons mal formés et leurs gardiens ! Le suspens est un excellent outil pour déstabiliser les puissants ; il fournit un solide levier our marchander, levier dont Leftrin se doutait qu'il aurait bien besoin.
Hest déambulait dans la rue en échangeant avec sa mère des commentaires sur les produits qu'ils voyaient; celle-ci acheta une bague dont la pierre changeait d'aspect avec les phases de la lune, et une écharpe avec un côté chaud et côté frais.
Quand je pète, ça sent pas très non parfois.