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Citations sur Une ville de papier (9)

L'acte fondateur de l'Oucarpo, une réunion de chercheurs, de cartographesn de géographes, d'artistes, devait se tenir sur l'île d'If - avec un nom pareil, l'île tient lieu de paradis pour qui veut se jouer des potentialités.
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- [...] Je sais, ça paraît étrange mais apparemment jusqu'à l'apparition du numérique, d'Internet, tous les cartographes rajoutaient - de deux doigts repliés, elle marqua des guillemets d'intention - des "erreuds délibérées". Et ce n'était pas seulement vrai pour les cartes du ciel. C'était la même chose pour les cartes routières. La plupart du temps, on ajoutait une ville. Et pour les plans des villes, on ajoutait une rue piege, une rue qui n'existait pas. Aujourd'hui, avec l'informatique, tout ça, je pense que ça n'existe plus mais à l'époque ça avait un sens. C'était une façon comme une autre de se protéger, tu vois. [...] (p. 32)
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La mélancolie, ce n'est pas être nostalgique des choses du passé mais savoir qu'elles ne reviendront plus. Moi, ce qui m'attriste, c'est qu'il y ait tant de choses ou de personnes qui disparaissent et qu'on oublie. Je voudrais que ces gens-là, tout particulièrement, on ne les oublie pas.
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« Tu vois, quand on fabrique une carte, quelle que soit la carte, on ajoute un élément fictif, une ville par exemple, une ville qui n'existe pas. On appelle ça une ville de papier - c'est joli, non, comme terme ? Tu ne trouves pas ? Ou sinon aussi, de façon plus technique, mais c'est moins joli, on appelle ça un Copyright Trap. On en met sur toutes les cartes, tu vois. Comme ça, si quelqu'un vient à nous copier sans autorisation, il copie aussi notre ville imaginaire et alors on peut le prouver et, si nécessaire, attaquer en justice. Tu sais, c'est la première fois que monsieur Lindbergh propose à quelqu'un de choisir la ville de papier à sa place. Tu te rends compte ! » (p. 16)
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Depuis que j’ai découvert cette histoire, je me sens redevable. Enfin, non. Disons que …je ne sais pas si on peut vraiment dire que ça a un rapport direct mais ça me rappelle cette conversation que nous avons eu ce matin, tu sais, sur la mélancolie, et sur cette phrase que j’avais entendue à la radio : la mélancolie, ce n’est pas être nostalgique des choses du passé mais savoir qu’elles ne reviendront plus.
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« Tu vois, quand on fabrique une carte, quelle que soit la carte, on ajoute un élément fictif, une ville par exemple, une ville qui n’existe pas. On appelle ça une ville de papier – c’est joli, non, comme terme ? Tu ne trouves pas ? Ou sinon aussi, de façon plus technique, mais c’est moins joli, on appelle ça un Copyright Trap. On en met sur toutes les cartes, tu vois. Comme ça, si quelqu’un vient à nous copier sans autorisation, il copie aussi notre ville imaginaire et alors on peut le prouver et, si nécessaire, attaquer en justice. »
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Faire naître Rosamonde, vraiment.
Construire une ville idéale au fur et à mesure. Louer ou vendre les bâtiments une fois ceux-ci construits mais toujours garder un œil sur la vision d’ensemble. …
Deux questions fondamentales, se posent à lui et l’obsèdent. Régulièrement, il s’en cconfie à sa femme. La première pourrait se résumer ainsi : à partir du moment où la ville va exister, à quel point risque-t-elle de lui échapper ? Si des autorités, officiellement, se mettent à la gouverner, pourra-t-il seulement encore nommer ou changer les choses à son gré ? L’autre question, peut-être plus fondamentale encore, concerne les habitants potentiels de la ville. Comment choisit-on les gens que l’on voudrait voir habiter une ville idéale ? Faut-il qui faut-il que soient mis en place des quotas ? Et si oui, sur quelle base ? Par classe d’âge ? Par type de métier ? Par niveau de richesse ? Par origine ethnique ?… Walt Disney ne veut pas faire de sa Rosamond l’équivalent de l’un de ses parcs à thème. Il veut juste une cité aux proportions parfaites. Il voudrait qu’y naisse une société qui ensuite puisse prospérer « naturellement ». Mais alors, comment choisir, ou justement ne pas choisir, ceux qui habiteront un tel endroit ? La problématique est vertigineuse. Au point qu’il lui arrive même parfois de douter que son projet puisse être viable.
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Et alors ? Elle est réelle ?

- Vous savez, tout dépend de la définition que vous donnez du réel. Si être réel c’est exister dans l’esprit des gens alors oui, pour moi, elle est bien réelle. » Il s’empressa de noter cette dernière remarque dans son carnet. Il tenait là ‑il en était certain- une élégante chute pour son papier.
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Ce qui donne sens à sa vie, mise à part l’amour qu’elle éprouve pour Desmond Crother , c’est le violon. Ele le pratique deux heures par jour au moins. Depuis qu’elle a 8 ans. Elle est douée. Au point que ses professeurs estiment qu’une carrière professionnelle puisse être envisageable et ce bien qu’elle soit une femme, qui plus est d’origine mexicaine. Ses parents ne voient pas forcément d’un bon œil ses rêves de percer dans la musique mais son exaltation est telle qu’ils n’osent pas la contrarié. Secrètement, il espère que le mariage qui s’annonce changera sa façon de voir, sûr qu’elle rentrera dans les rangs quand il s’agira de s’occuper d’un foyer et plus encore d’élever des enfants.
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