La révolution ne consiste pas à détruire le capitalisme mais à refuser de le fabriquer.
Le temps du faire consiste à vivre maintenant dans le monde qui n’existe pas encore. En faisant cela, nous fixons l’agenda, nous devenons notre propre et véritable soleil.
En le vivant, nous créons le monde qui n’existe pas encore.
Lénine aurait eu raison de caractériser cette pensée révolutionnaire de maladie infantile. C’est infantile, ça doit être infantile, infantile et fier de l’être.
La révolution est tout simplement cela : arrêter de fabriquer pour le capitalisme et faire quelque chose d’autre à la place. La lutte n’est pas une lutte pour la survie (ce qui est la lutte véritable du travail abstrait) mais une lutte pour vivre.
L’État continue de se présenter comme étant la voie du changement, un mirage d’espoir dans un désert de désespoir.
Pour le capital, la chose qui importe est de sceller à nouveau le caractère unitaire du travail, de montrer qu’il n’y a pas d’alternative à la production de valeur, pas d’alternative au travail qui fabrique de l’argent. Il ne doit pas y avoir d’échappatoire au travail.
La violence ne fait pas partie de la société que nous voulons créer et nous ne sommes probablement pas capables d’égaler en violence les forces capitalistes.
La dignité est notre terrain et la violence est la négation de la dignité.
La lutte contre le capital est la lutte contre ce qui le produit, la lutte contre le travail.