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EAN : 9782377291045
80 pages
Libertalia (19/09/2019)
3.6/5   10 notes
Résumé :
Nous avons la rage. C’est à partir de ce constat évident que John Holloway propose une analyse claire des situations économiques et sociales actuelles. Mais quelle rage ? La rage contre l’argent qui détermine la marche du monde. Une rage qu’il nous appartient de penser pour qu’elle ne soit pas que haines et destructions.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Nous sommes au coeur d'une bataille dans laquelle la rage s'intensifie. le futur de l'humanité dépend de cette bataille. C'est une bataille des rages. » John Holloway, avec ce texte bref et juste, donne une cible à notre colère : l'argent, en tant que lien social destructeur et cause de tant de souffrances. Il nous encourage à veiller à ce qu'elle demeure digne et créatrice, qu'elle ne se transforme surtout pas en défense du système, en haine raciste.
(...)
John Holloway déploie en quelques poignées de pages sa pensée virtuose qui nous invite à ne pas nous arrêter en chemin. Stimulante analyse de toutes les contestations qui agitent le monde, lucide mise en garde des pièges à éviter et vibrant appel à prendre en main notre propre, réelle et surtout complète émancipation.

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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C'est bien notre humanité qui pose problème au capital : notre attachement à des choses futiles qui ne cadrent pas avec le travail abstrait, comme faire ce qu'on veut, passer du temps avec des amis, comme exercer une résistance lorsqu'on nous en demande trop, comme avoir un sens de la justice et de la solidarité, comme ne pas faire attention, comme changer d'avis et de direction. Nous sommes la crise. La crise est notre refus de se soumettre, notre manque de subordination nécessaire.
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La crise est une attaque contre nos modes de vie, mais c’est aussi un piège. Le capital nous invite sans cesse à lui rappeler à quel point il nous manque, à quel point nous l’aimons : reviens capital, reviens argent, donne-moi du travail, fais couler l’argent dans nos vies ! Voilà ce qui constitue la base des politiques traditionnelles de gauche : se battre pour le droit au travail. Mais le défi est de mettre la crise à l’envers, casser cet éternel retour à la soumission et dire au capital : « Non. Nous sommes la crise. Notre refus de devenir des robots à ton service est le rocher sur lequel les vagues incessantes de tes attaques viennent se briser. Il est maintenant temps pour toi de te retirer parce que nous avons autre chose à faire de nos vies. Nous voulons créer un monde qui a du sens.
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Détruisez le pouvoir de l’argent. Détruisez-le car l’argent est le nerf de cette guerre mondiale déclarée à l’humanité. Détruisez-le car l’argent est la connexion sociale nous reliant, devenue de plus en plus autonome, de plus en plus agressive, et qui menace désormais de tous nous anéantir. Détruisez-le sinon nos victoires se retrouveront prises dans les tentacules de ce monstre qui absorbe tout et qui s’est retourné contre nous.
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Ce sont des brèches dans la domination du capital, des espaces et des moments de négation-création, où nous pouvons dire « non » et créer quelque chose de différent, explorer de nouveaux chemins, de nouvelles logiques, essayer d’ouvrir de nouveaux mondes.
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« Nous avons fait trembler le pouvoir de l’argent. Celui-ci a compris qu’il y avait quelque chose qu’il ne pouvait pas acheter ni vendre, que la dignité avait commencé à faire front. Le pouvoir de l’argent a peur car l’union des dignités signifie son effondrement, la fin prochaine d’un cauchemar, la conclusion d’une phase historique où règnent l’arrogance et la stupidité. » Sous-commandant Marcos
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