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Critique de Profiteroles


Harry Kvist n'a ni bureau ni secrétaire. Il vit à Stockholm, dans les années 30. Et pour vivre, lui qui fut champion de boxe, il recouvre des créances, comme on dit. Et pas franchement en douceur. Avec Kvist, les nez cassés ne manquent pas, mais il récupère vélos, objets et argent. C'est tout ce que lui demandent ses clients.
Si ce n'étaient les noms de rue et de personnages, on pourrait vraiment se croire dans un de ces romans noirs américains du début du XXe siècle qui ont fait (et font toujours) le bonheur des amateurs du genre. Kvist est un ancien boxeur reconverti dans le recouvrement de créances, mais il pourrait tout aussi bien être un détective privé au coup de poing facile et au style pas très orthodoxe vivant de l'autre côté de l'Atlantique.
Il faut croire que le Stockholm des années 30 ressemble assez, dans la violence des relations humaines, dans l'ambiance de misère et de délinquance de l'époque de la grande dépression décrite avec force par Martin Holmén dans Metropol, aux villes américaines de la même époque. Et évidemment, avec un cadavre et un Harry Kvist qui fait un excellent suspect, on a tous les éléments du polar classique. le froid suédois en plus.
Difficile d'admettre que Corps à corps, premier tome de la trilogie Métropol, est un premier roman. C'est un vrai coup de maître.
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