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Metropol tome 1 sur 2
EAN : 9782264069474
384 pages
10-18 (16/03/2017)
3.25/5   34 notes
Résumé :
Même s'il ne monte plus sur le ring, l'ex-champion de boxe Harry Kvist se sert toujours de ses poings. Pour gagner sa vie, d'abord, grâce à sa petite officine de recouvrement de créances. Et pour survivre, tout simplement. Survivre dans le Stockholm des années 1930, où la Grande Dépression est aussi rigoureuse que l'hiver. Tout juste trouve-t-il quelque réconfort dans le sexe, avec des femmes ou des hommes de passage.
Lorsqu'il est accusé d'un meurtre qu'il n... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Premier tome de la trilogie Metropol.🥊


Stockholm, dans les années 30. Harry Kvist, ancien boxeur travaille dans le recouvrement de dettes. Soyons clairs, il n'envoie pas de relance aux mauvais payeurs, il se rend chez eux pour leur apprendre à respecter leurs dettes. L'hiver étant rude cette année, Harry Kvist accepte toutes les missions. Alors, lorsqu'on lui demande de recouvrer une dette chez un certain Zetterberg, il s'y rend. Et lorsque celui-ci est retrouvé retrouvé assassiné le soir-même, Harry Kvist décide de mettre ses talents d'enquêteur à la recherche d'un témoin pouvant le disculper.


Corps à corps, annonce clairement la couleur. Une trilogie sombre, une ambiance sinistre, une société en plein marasme. C'est simple, du début à la fin, le soleil est totalement absent. Les personnages vivent d'expédients, dans des quartiers pauvres et sales ; l'intrigue est noire au possible avec un meurtre et une ambiance totalement dans le même thème. La couverture des éditions Hugo Thriller résume assez bien cette ambiance très pesante avec cette palette de couleur très sombre. Suicidaire et dépressif, passer votre chemin.🤪


Côté intrigue, j'avoue mettre un peu ennuyée. Un meurtre et un héros qui tente de prouver son innocence en partant en quête d'un témoin potentiel avec un meurtrier sur ses traces, cela a de quoi faire frémir. le cadre est sinistre dans des rues où les gens meurent de faim, où les enfants errent et sont prêt à tout pour survivre et où le personnage principal en lui-même n'est pas des plus sympathique. le récit par moment est trash avec des scènes crues -je ne parle pas que des scènes de sexe, mais de l'indifférence du personnage face à son quotidien violent).


Le héros de cette trilogie incarne assez bien cette époque : Harry Kvist avait tout (famille, richesse, carrière) avant de sombrer dans la pauvreté. Vivotant de petites missions de recouvrement, il ne fait que survivre dans une ville en pleine dépression.

Le côté historique est bluffant de réalisme et parfois étouffant. Martin Holmen décrit une époque de chaos total sur le plan social, où les gens tentent de survivre à l'aide de combine et d'expédients. Une époque où la contrebande d'alcool est monnaie courante et où pauvreté et richesse de certains ne cessent de se croiser.


Globalement, j'ai moyennement apprécié ce roman. L'ambiance sombre et sinistre donne une sensation d'étouffement. le récit est certes sympathique, mais il manque cruellement de sentiments et de véracité. Rapidement, j'avais compris les ficelles de cette intrigue et je savais déjà qui était qui, ou presque. Bref, rien de sensationnel.
Personnellement, je ne pense pas me lancer dans la suite. J'avais acheter le premier pour découvrir un peu cet auteur et changer d'atmosphère... et je ne vraiment que moyennement adhéré au livre. Un roman trop sombre, trop oppressant ...😥
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Frissons et sueur froide pour un corps-à-corps exceptionnel! J'ai adoré.
Stockholm, années 30, période de l'Avent :
La ville est en pleine effervescence malgré le froid glacial et les congères.
La Grande dépression comme partout ailleurs touche toute la population, les conditions de vie sont très difficiles : les bidonvilles (hoovervilles) fleurissent et les premières soupes populaires apparaissent. Les campagnes se vident sous l'effet combiné de l'industrialisation et de l'émigration.

Une Suède sombre et hivernale, touchée par les relents de la montée du nazisme en Allemagne.., la croix gammée est arborée par certains membres de la police et on peut la trouver représentée sur des boutons de manchettes dans certaines vitrines
Voilà en quelques lignes le décor campé pour ce premier volet de la trilogie Metropol, tome 1 Corps-à-corps de Martin Holmén.

Une restitution de la vie quotidienne du prolétariat dans un Stockholm touché par la crise sur un air d' Ernst Rolf (1891-1932) un équivalent de notre Rudolph Valentino (1895-1926) pour adoucir les angles. Et il va y en avoir besoin!

En effet, sur les trottoirs glissants de la capitale suédoise nous pourrions tomber sur un os!
Et cet os s'appelle Harry Kvist, le héros avec lequel Martin Holmén nous a donné rendez-vous.
Et vous le verrez chacun et chacune à sa chance.

Harry Kvist va utiliser ses talents de détective, car lui-même se définit déjà comme tel, pour démêler l'affaire dans laquelle il baigne s' il ne veut pas s'y noyer. Je m'explique: en cette fin de décembre 1932, Harry, ancien boxeur qui a connu ses heures de gloire, utilise ses compétences pour rester le nez hors de l'eau en jouant les «agents » de recouvrement auprès d'une faune variée (proxénètes, prostituées etc.).
Par une nuit d'hiver, Kvist rend une visite musclée à un débiteur nommé Zetterberg, le laissant KO sur le carreau. Hélas quand l'homme est retrouvé mort peu de temps après dans son appartement tout le désigne comme le suspect numéro un. Dès lors, impliqué dans un meurtre qu'il n'a pas commis, Kvist doit prouver son innocence mais pour cela il va devoir mettre la main sur d'éventuels témoins … une course de fonds qui va s'avérer plus difficile que prévue mais qui va nous permettre de découvrir les bas-fonds de Stockholm et ses activités illicites (contrebande, guerre des cartels...) mais aussi , par le jeu des rebondissements de l'intrigue, nous amenez à fréquenter la haute société, les quartiers chics et ses lieux de prédilection, grands hôtels (le Metropol, le Continental), bars de jazz etc..

Du régal, j'ai été totalement happée par cette descente vertigineuse dans le milieu populaire des années 30 de Stockholm où le chômage fait des ravages. Tout y est: les odeurs, les vapeurs émanant des petites officines aux innombrables métiers mais aussi le bruit (début des travaux de ce qui deviendra plus tard le métro), la musique, le manque d'hygiène, la crasse, les puces, les poux, les morpions et, bien sûr l'odeur du crottin généreusement répandu sur la chaussée couvrant les effluves émanant des brasseries de malt!
Un décor très réaliste où Harry Kvist se démène comme un poisson dans l'eau.
Un vrai plaisir de le voir évoluer et s'apprêter dans le Stockholm des années 30.

J'ai été touchée par ce personnage entier, passionné, excessif qu'est Harry Kvist dit Kvisten (la brindille): si nous le cueillons à l'aube de ses 34 ans, ses antécédents sont les mêmes que ceux de milliers d'autres suédois à l'époque, orphelin très tôt, placé comme pupille de la nation dans de fermes durant son enfance, marin à l'adolescence, il s'essaie à la boxe de retour au pays rêvant d'une carrière américaine.

Un début de parcours de vie qui ne peut que me rappeler celui d'un autre Harry, le grand Harry Martinson (1904-1978) qui lui de retour au pays, tuberculeux, s'essaie à la poésie … et publie en 1932 Voyage sans but.
Bref, Harry Kvist n'est pas né de la dernière pluie et s'il se sert encore de ses poings ce n'est plus sur le ring mais dans la vie.

Kvist, un homme qui ne recule devant rien pour survivre, croulant sous les quintes de toux (silicose, tuberculose?), le cigare calé au coin de la bouche, il est toujours à l'affût pour détecter sa proie. Attendre, toujours attendre, c'est ce qu'il sait faire de mieux.
Harry Kvist devra être très perspicace s'il ne veut pas retourner en prison. Chat échaudé craint l'eau froide! En effet, depuis le départ de son épouse et de sa fille aux Etats Unis (un quota des candidats à l'émigration est fixé annuellement), Kvist s'est ouvert à une autre sexualité réprimée par la loi , selon le paragraphe 18, celui qui classe les homosexuels comme déviants et les réprime, surtout s'ils sont issus du milieu populaire. Vous l'aurez compris, dans les années 30 l'homosexualité est illégale en Suède.

Martin Holmén, historien de formation, nous propose dans ce premier volet de la trilogie Metropol tome 1 Corps-à-corps, un héros hors du commun avec qui il revendique une certaine ressemblance (père d'un enfant, tatoué, bisexuel etc..). Son profil à tout du privé du hard boiled américain, d'un dur à cuire avec une vie personnelle qui ressemble à un combat quotidien .

La violence, la corruption, le désir, le sexe, l'injustice et la misère y sont décrits de manière crue et authentique. L'écriture est visuelle et on s'imagine très vite la silhouette de ce détective atypique, en planque sous un porche dans une ruelle noire de Stockholm. Si ses investigations progressent doucement alors qu'il avance en eaux troubles, Kvist a tout d'un héros tourmenté en quête d'une rédemption. Une âme torturée dont les fêlures ne nous sont pas encore dévoilées.

Un rythme haletant alternant les phases de torpeur aux phases d' accélération.
Un polar historique doublé d'un thriller psychologique.
Un roman noir sauvage addictif.

Un GROS coup de coeur pour cette évocation du Stockholm des années 30 et cette « gueule d'amour », Harry Kvist.

Direct, crochet, uppercut

Bravo Martin Holmén pour ce premier roman, aucune hésitation pour attaquer le second volet de Metropol: Compte à rebours.

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Corps-à-corps est le premier tome d'une saga qui en compte aujourd'hui trois tomes et j'avais envie de découvrir ce roman pour son immersion dans le Stockholm des années 30. Je ne suis pas déçue car le dépaysement est pour moi total. Je suis plutôt habituée aux romans de Camilla Lackberg ou de Viveca Sten or ici, il s'agit d'un roman très noir, ou les descriptions sont parfois extrêmes éprouvantes pour le lecteur (les scènes violentes ou de sexe ne nous sont pas épargnées), et où l'on côtoie dans les bas-fonds et la misère a chaque page.

Pendant tout le roman, je me suis demandé si j'aimais ou non ma lecture et je n'ai toujours pas la réponse mais j'ai malgré tout très envie de lire le tome 2 ce qui est plutôt bon signe. le point négatif ici c'est les descriptions, il y a eu des passages entiers ou je m'ennuyais vraiment. D'autant que la plupart du temps ces passages prennent le dessus sur l'enquête en elle-même ce qui est plutôt dommage.

Malgré tout, je me suis attachée au personnage principal. Attention, on est loin du héros de roman classique, ici Harry boit, frappe, est grossier et j'en passe, pourtant, il m'a fait pitié et j'ai eu envie de l'aider à se sortir de toute cette misère.

J'espère que l'enquête dans le tome 2 sera d'avantage mise en avant maintenant que l'on connait mieux Harry et que l'auteur a bien installé son décor. En tout cas chapeau pour ce qui est de planter le décor car on s'y croirait vraiment.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Voilà quelques mois je m'étais emballée avec l'achat de "compte à rebours" sans m'apercevoir avant lecture qu'il s'agissait du deuxième tome d'une trilogie ...
Il m'avait semblé que mon manque d'empathie pour Harry Kvist était peut être du à cette erreur .... j'ai donc cherché à le rattraper et à juger en toute objectivité cet auteur ...Martin Holmén, professeur d'histoire et de suédois à Stockholm, certains n'hésitent pas à parler de "nouveau prodige du polar nordique" ... il s'agirait peut-être pas de s'emballer ... la mode fait dire et fait écrire n'importe quoi !

Une histoire d'hier .... une histoire qui se passe lorsqu'il y avait des quotas annuels autorisant l'émigration pour l'Amérique.... 3314 seulement .... et ... Göring devenait président du Riechstag !
Ce premier tome me permet de mieux appréhender la personnalité de Harry Kvist, dire que ce personnage attire la sympathie serait mentir, c'est un homme qui n'a que ses poings pour défendre sa vie dans le Stockholm des années 30. de la jugeote peut être aussi car la force seule peut être vaincue par la roublardise.
Que retenir de ces aventures, une intrigue certes mais plutôt tarabiscotée et sans intérêt majeur, par contre une description des bas fonds de Stockholm remarquable, un tableau presque vivant surgit à chaque description de scène de la vie de tous les jours ... un peu dans le style des misérables ..... avec des couleurs surannées, passées, chaudes et poisseuses, presque pisseuses, tout dans la demie clarté ou la demie obscurité ....
La description de Harry est brutale, les scènes de combat sont criantes de vérité tout comme les agressions qu'il commet pour gagner sa vie .... les scènes de sexe sont elles aussi percutantes, choquantes, et plutôt malsaines tout comme l'ambiance des bas fonds de Stockholm à cette époque de grande crise mondiale...
J'ai passé un bon moment mais pas vraiment inoubliable, je reviendrais peut être finir la trilogie mais j'avoue qu' aujourd'hui j'ai plutôt envie d'autres choses de plus agréables, de plus souriants, de baigner un peu dans des teintes pastel et tendres !
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Harry Kvist n'a ni bureau ni secrétaire. Il vit à Stockholm, dans les années 30. Et pour vivre, lui qui fut champion de boxe, il recouvre des créances, comme on dit. Et pas franchement en douceur. Avec Kvist, les nez cassés ne manquent pas, mais il récupère vélos, objets et argent. C'est tout ce que lui demandent ses clients.
Si ce n'étaient les noms de rue et de personnages, on pourrait vraiment se croire dans un de ces romans noirs américains du début du XXe siècle qui ont fait (et font toujours) le bonheur des amateurs du genre. Kvist est un ancien boxeur reconverti dans le recouvrement de créances, mais il pourrait tout aussi bien être un détective privé au coup de poing facile et au style pas très orthodoxe vivant de l'autre côté de l'Atlantique.
Il faut croire que le Stockholm des années 30 ressemble assez, dans la violence des relations humaines, dans l'ambiance de misère et de délinquance de l'époque de la grande dépression décrite avec force par Martin Holmén dans Metropol, aux villes américaines de la même époque. Et évidemment, avec un cadavre et un Harry Kvist qui fait un excellent suspect, on a tous les éléments du polar classique. le froid suédois en plus.
Difficile d'admettre que Corps à corps, premier tome de la trilogie Métropol, est un premier roman. C'est un vrai coup de maître.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Lundi 12 décembre
Je jette un œil à ma montre. Sept heures vingt, déjà. J'attends sous la pluie, devant l'immeuble de Zetterberg, là où les boulevards coupent les ruelles sombres. Ici, dans le quartier de l'église Sainte Clara, la nuit est laissée au règne des agents de change, des petits délinquants, des maquereaux et des putains. Entre les hôtels, les officines de paris et les bars clandestins, les voyous attirent les provinciaux endimanchés et bien peignés, tout juste arrivés dans la capitale par la gare centrale. Au bout d'une heure, il n'y a plus qu'à les ramasser, plumés comme des oies.
La pluie ne parvient pas à purifier l'air, chargé d'une odeur d’égouts, de gaz d'échappement et de charbon. A la lumière des réverbères, les rails mouillés du tramway brillent comme des lames de rasoir le long de la rue Kungsgatan. Dans mes chaussures d'été à bout fleuris, j'ai les pieds trempés. Quelques degrés de moins, et il se mettrait à neiger. Depuis quelques semaines, les rues reposent sous une épaisse couche de givre.
« La misère commence tête nue et finit sans souliers », m'entends-je murmurer d'une voix enrouée par les cigares et les verres d'eau-de-vie qui ont accompagné le café de l’après-midi.
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Tout en m'alimentant, je pense aux mots de l'entraîneur. Il avait raison : ça fait plus mal quand on ferme les yeux. Les souvenirs vous envahissent et sévissent pendant le sommeil. Il y a certaines choses dont on ne se défait pas, qui restent incrustées comme la cendre dans les pores d'un chauffeur de locomotive.
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Lundin et moi retenons notre souffle tandis qu’il enroule prudemment le journal. La mouche qui a survécu à l’hiver cesse de se frotter les pattes quand l’ombre se projette sur la nappe, mais trop tard. Le journal claque sur la table de la petite cuisine plongée dans l’odeur du pain frais. Les tasses à café fleuries tremblent sur leurs soucoupes.
« Repose en paix », déclare Lundin en hochant gravement la tête.
Il essuie le journal dans la nappe, comme un boucher nettoie un couteau dans son tablier. Puis il le déplie et le pose sur la table. Une aile de mouche arrachée souille la photographie d’Olsson et de Berglund.
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- C’était votre anniversaire, hier, n’est-ce pas ?
- En effet.
- Voyez ça comme un cadeau. »
Olsson se lève et embouche sa pipe. Il me tend la main, que je fixe un instant avant de le regarder dans les yeux, Le commissaire rabaisse son poing.
« Et si je puis me permettre, ajoute-t-il. Vous avez plutôt l’air d’avoir quarante-quatre ans.
- Contrairement au riche, le pauvre vieillit vite. »
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[...] C'est étrange que certains souvenirs s'effacent de la mémoire, alors qu'on est condamnés à en traîner d'autres comme de lourds boulets aux pieds.
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