Nous vivons une époque où l’on ne peut même plus faire confiance à son valet de chambre !
Lorsqu’on avait la passion des chevaux, rien au monde ne pouvait l’éteindre ni même l’atténuer. C’était un métier dangereux. Chacun prenait des risques en connaissance de cause. C’était la règle du jeu. Les jockeys, bien sûr, misaient plus que les autres, et aussi, perdaient plus souvent.
Les courses et l’argent pesaient au-dessus d’elle comme l’épée de Damoclès. Elle devait gagner, coûte que coûte, quoique lui soufflât son pauvre cœur, au fond solitaire, et qui avait besoin d’un ami.
Elle était là sous ses yeux comme un bourgeon de fleur à peine éclose mais dont la couleur ou le parfum sont déjà un miracle .
Il aurait voulu posséder toutes les femmes que Dieu avait créées, et se sentait bâti pour les honorer jusqu’à la fin des temps. Il avait quelque chose d’un aigle venu au monde pour explorer l’étendue considérable du ciel.
Tout est raison à s’angoisser, et s’angoisser ne sert à rien, sinon à gâcher le bon temps qui nous reste, mon chéri !
Et elle se prit à rêver de l’époque où les affiches d’Holiday on Ice la faisaient voyager en sortant du collège, vers des contrées merveilleuses où l’on n’était plus seul. Comme quoi les rêves, pour peu qu’on les eût vraiment rêvés, devenaient un jour bien réels, sans rien perdre de leur ancienne fascination.
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras.
N’empêche qu’une course, tu sais, c’est un peu comme une partie d’échecs. Il faut se concentrer et prévoir. Se concentrer, c’est la seule façon de prévoir ce qui va se passer sur le terrain. Et pour ça, il faut vraiment ne rien avoir d’autre en tête.
On ne gagnait que concentré à la perfection, tendu vers la victoire comme le soleil vers son zénith.