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Critique de Desmotspourtoujours


La quatrième de couverture a tout pour titiller la curiosité des lecteurs. L'attention est attirée directement sur cette enquête qui se présente comme un polar. Et bien que nenni ! C'est une véritable histoire, tirée donc de faits réels. Cet essai a eu le mérite de me surprendre. La journaliste Allison Hoover Bartlett a eu l'audace de narrer un récit qui plonge le lecteur entre la frontière de la fiction et de la non-fiction.


Pas évidemment de démêler tout ça, d'ailleurs je me suis posée la question jusqu'au point final et c'est après des recherches internet que je me suis exclamée « oh nooooooonnnnn ».


Du coup donner mon avis est compliqué. Je n'est pas assez d'expérience avec ce genre littéraire (mon second « essai » de l'année) pour pouvoir le juger. Je n'apprécie pas trop ce terme mais c'est le plus adéquat (quand on parle de roman tous les jours ?). Me voilà donc dans la mouise. Je vais commencer par une question que je te pose :
Te considères-tu comme un collectionneur (de livre par exemple) ? Cette passion est-elle frénétique ? As tu un intérêt quelconque a empilé les livres ?


Bon cela fait trois questions (je m'excuse). Lorsqu'Allison Hoover Bartlett a dans les mains la première édition original d'un herbier, elle découvre alors un monde qu'il lui est totalement inconnu. Etant journaliste, voici un sujet qui l'intéressa. Commença une enquête hors norme dans un milieu mystique : les livres de collection. Ces derniers revêtent un pouvoir non substantiel dans un milieu qui se livre la guerre à celui qui détiendra la première édition avec bonus. Les libraires dont Ken Sanders (super flic-libraire) fait parti, dénicheurs et fournisseurs de collectionneurs en mal de reconnaissance, forment une communauté un peu à part et sont la cible de voleurs. Son enquête la porte à rencontrer un voleur bien singulier : John Gilkey (qui existe véritablement). Elle rencontre un personnage atypique que l'on peut considérer comme illuminé. Allison Hoover Bartlelt décrit alors un homme tourmenté sans tomber dans la caricature morbide du délinquant. Elle décrit ses aspirations et ses convictions qui ont le mérité d'effrayer et d'interroger. Elle amène certaines réponses quant à la motivation de Gilkey de voler ces livres de grandes valeurs.


Cet essai est mené avec ingéniosité et intelligence. La journaliste donne la forme de polar à son récit. Ainsi donc le lecteur est vite interpelé et adhère.


Le travail d'investigation a du être titanesque et mérite amplement que le lecteur se plonge dans la lecture.


L'HOMME QUI AIMAIT TROP LES LIVRES est un essai atypique sur un sujet plus qu'intéressant.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
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