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Critique de kuroineko


Dans ce récit bref, le narrateur accompagne sa fiancée dans un sanatorium de montagne, pour soigner sa tuberculose. L'écriture se fait alors silence, laissant les sentiments se deviner au bord des yeux.Les choses importantes se taisent et ne se communiquent que de façon détournée.
En une longue méditation sur le bonheur et sa recherche en se concentrant sur l'instantané, le narrateur raconte les derniers mois de Setsuko puis comment il revint dans ces montagnes pour finir son deuil et retrouver la vie.

Fortement imprégné de littérature européenne, Hori Tatsuo ouvre son roman avec une citation de Paul Claudel, "Le vent se lève, il faut tenter de vivre" pour le conclure avec "Requiem" de Rilke.
Ce livre se lit comme un tableau, Hori consacrant une grande partie de son récit à la description de la nature magnifique des montagnes Yatsugatake et au passage des saisons. Par rapport à la terrible maladie de Setsuko et à son aggravation, il reste très sobre, sans épanchement ni grands cris. Les deux protagonistes semblent pris tous deux dans une bulle de cristal, fragile et sensible.

D'après mon libraire, Hayao Miyazaki s'inspirerait de ce roman pour son prochain long métrage d'animation. J'ai déjà hâte de voir le rendu des paysages et le traitement qu'il va apporter à cette histoire.
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