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Critique de Torellion


Ce roman nous transporte en 1891 près des désormais célèbres chutes de Reichenbach. C'est en ce lieu que deux hommes se sont livrés à une lutte implacable : Sherlock Holmes et James Moriarty sont tombés dans la cascade au terme d'un combat épique. Une seule dépouille a été repêchée, et l'inspecteur Jones de Scotland Yard est chargé de l'indentifier. Il reconnaîtra le corps sans vie de Moriarty, mais de Holmes nulle trace. Frederik Chase, détective de l'agence Pinkerton, assiste lui aussi à l'identification du corps et raconte à Jones que le Napoléon du crime projetait une alliance avec Clarence Devereux, génie du crime américain. Chase lui demande son aide afin de l'arrêter et de la traduire devant la justice de son pays.
Anthony Horowitz n'est pas un inconnu dans l'univers holmesien. La maison de soie est un excellent hommage à l'oeuvre de Conan Doyle. Dans ce roman, il va encore plus loin et se détache du personnage de Holmes pour situer son action lors du grand hiatus. Les mains libres, il nous offre l'histoire de Moriarty.
Le roman est bien mené avec un style très agréable. L'intrigue est intéressante et la fin est ... intéressante.
Horowitz nous propose un duo à la façon de Doyle, c'est assez jubilatoire de voir Jones s'exclamer de manière condescendante à un Chase éberlué "élementaire".
Mais jamais nous ne tombons dans le plagiat. le Londres décrit par Horowitz est sombre, sale, glauque et miséreux. Et Jones, loin de vouloir remplacé l'illustre détective, lui rend plutôt un hommage appuyé. Moriarty lui-même afirme qu'il n'en est qu'une pâle copie et qu'Holmes est irremplaçable.
Irremplaçable comme l'oeuvre de Doyle, cependant nous apprécions les pastiches qui prolongent le rêve...
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