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Citations sur Le Disparu de Larvik (14)

Elle regardait un petit écriteau qui disait que la vie, c'était comme le vélo. Pour garder l'équilibre, il fallait aller de l'avant.
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En trente-deux ans, la criminalité s'était transformée. L'attitude générale aussi. Globalement, par le passé, les gens venaient toujours relater à la police ce qu'ils avaient vu et entendu. Désormais,la police se heurtait de plus en plus fréquemment à un mur de silence, même quand les renseignements qu'elle recherchait étaient largement en périphérie d'un crime. La peur avait pris le dessus. Les gens ne voulaient être mêlés à rien et craignaient de parler à la police. Ils étaient de surcroît devenus plus étrangers les uns des autres et se préoccupaient moins de ce qui se passait autour d'eux.
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Même en ayant assisté aux évènements, on pouvait passer à coté d’éléments cruciaux. C’était tout à fait normal. Le cerveau humain n’était pas conçu pour les souvenirs détaillés et, en situation d’interrogatoire, on attendait souvent de notre mémoire des performances irréalistes.
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Nous jugeons en permanence, nous évaluons les autres à partir des vêtements qu'ils portent, de la voiture qu'ils conduisent, de l'endroit où ils habitent, des études qu'ils ont faites et de leur métier. Parfois, nous avons raison, parfois nous nous trompons.
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En tant qu'enquêteur, il était souvent difficile de savoir que croire. Les témoins les plus crédibles avaient tendance à être ceux qui s'exprimaient bien et qui paraissaient sûrs de leur fait. Un vocabulaire pauvre, des faits relatés sans cohérence affectaient la crédibilité, mais la crédibilité n'était pas toujours en rapport avec la fiabilité.
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Même en ayant assisté aux événements, on pouvait passer à côté d'éléments cruciaux. C'était tout à fait normal. Le cerveau humain n'était pas conçu pour les souvenirs détaillés et en situation d'interrogatoire, on attendait souvent de notre mémoire des performances irréalistes.
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"Je crois que Dan Roger Brodin est innocent, répondit-il à voix basse (...)
Christine Thiis avait l'air de ne pas trop savoir s'il plaisantait ou non.
" (...) il avait la poudre de l'arme du crime sur les mains.
- Ah bon ?
Elle leva les yeux au ciel.
-"En tous cas, c'est ce qui est écrit dans les rapports" (...)
- Justement. je crois que (la poudre) que Brodin avait sur les mains pouvait venir d'un feu d'artifice, et non de l'arme du crime."
(...)
"La poudre d'une arme à feu n'a-t-elle pas une composition chimique différente de la poudre utilisée dans les feux d'artifice ? tenta-t-elle.
- Probablement, mais ça n'a pas été vérifié. (...) Tu as entendu parler de l'épreuve du feu ?
Elle secoua la tête.
"Ça vient d'un vieux recueil de lois babyloniennes. L'épreuve du feu était une technique pour déterminer la culpabilité. L'accusé devait lécher une cuillère chauffée au rouge qu'on venait de retirer des flammes, le prêtre examinait ensuite sa langue pour voir ce que les dieux y avaient laissé. Coupable ou innocent ? Les brûlures le déterminaient et décidaient de la vie ou de la mort.
(...) "On pourrait peut-être croire que la justice a changé depuis lors, mais il s'agit toujours d'une interprétation des signes et d'attribution d'un sens à ce que nous voyons. Il n'y a pas que le travail accompli par la police qui entre en jeu. Nous jugeons en permanence, nous évaluons les autres à partir des vêtements qu'ils portent, de la voiture qu'ils conduisent, de l'endroit où ils habitent, des études qu'ils ont faites et de leur métier. Parfois, nous avons raison, parfois, nous nous trompons. En ce qui concerne Dan Roger Brodin, nous nous trompons peut-être."
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Les informations que la police tirait des milieux criminels étaient primordiales. En général, les informateurs jouaient un rôle déterminant dans l'élucidation des grandes affaires de drogue. C'était une méthode confidentielle à laquelle n'avaient accès ni le juge ni la défense et ça pouvait être un jeu dangereux, puisque les informateurs devaient tout de même abuser de la confiance des gens sur lesquels ils détenaient des informations et que personne n'aimait les traîtres. De simples rumeurs selon lesquelles quelqu'un avait parlé pouvaient conduire à des représailles. La sécurité des informateurs était donc capitale et la règle tacite était qu'un policier n'interrogeait jamais un collègue sur l'identité de sa source.
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Dans toute affaire, il y avait des faux témoignages, songea-t-il en laissant couler l’eau. Non pas parce que des gens mentaient sciemment à la police, mais parce qu’ils se figuraient avoir vu des choses qu’ils n’avaient en fait pas vues. Les témoins confondaient actes imaginés et actes réels. La mémoire était influencée par des expériences passées, par les propos d’autres personnes, par la manière dont les questions étaient posées.
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Le manque d'affection, d'amour, de chaleur et d'attention les avait marqués. Ils portaient souvent en eux des histoires douloureuses qu'ils n'avaient jamais osé partager, ou que les autres n'avaient pas vues ou pas osé voir. Des histoires de déception et de relations blessées, détruites. Les prisons regorgeaient de jeunes hommes dont les besoins primaires avaient été mal ou pas du tout assouvis dans leur enfance.
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