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Une enquête de William Wisting tome 5 sur 8

Céline Romand-Monnier (Traducteur)
EAN : 9782073022165
464 pages
Gallimard (01/06/2023)
3.83/5   412 notes
Résumé :
Cela fait vingt-quatre ans que Katharina Haugen a disparu. Depuis, Wisting explore obstinément les archives de ce dossier non élucidé. Et personne n’a jamais pu déchiffrer ce qu’on appelle le code de Katharina : des chiffres, des lignes et une croix que la jeune femme avait griffonnés sur une feuille trouvée dans sa cuisine.
L’ouverture d’une enquête sur son mari, Martin, suspecté d’avoir jadis été impliqué dans l’enlèvement de la fille d’un industriel millia... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 412 notes
Pour certains d'entre nous , parvenir à la retraite , c'est " toucher au but " , un moment intense , le début d'une autre vie...Pour d'autres , c'est un " grand trou " qui s'ouvre sous nos pieds ...Pas de tout ça pour Wisting , non , mais un peu d'insatisfaction tout de même...Il n'a jamais pu résoudre le mystère de la disparition , 24 ans plus tôt de la malheureuse Katharina Haugen...Pas vraiment satisfaisant , voire frustrant pour ce policier amoureux viscéral de son métier...
D'autant plus frustrant que Martin Haugen est devenu un ami et que des nouvelles techniques d'analyse ont fait leur apparition et vont peut - être permettre de comprendre " le code de Katherina " , ce message mystérieux abandonné sur un coin de la table de cuisine . Si en plus on peut y identifier des empreintes....Wisting ne va pas laisser passer l'occasion , bien aidé qu'il le sera , par sa fille , Lise , journaliste...
La méthode utilisée par l'auteur , elle est peu conventionnelle quoique pas inédite mais la première partie du roman va s'efforcer de montrer le cheminement des enquêteurs d'où, à mon avis , une lenteur qui , si elle réjouira ceux qui " aiment " gratter , fouiller , analyser ", perturbera davantage les " nerveux " , adeptes des courses poursuites , voire " chatouilleux " de la gachette....
La seconde partie , elle , sera beaucoup plus animée puisqu'elle viendra concrétiser les recherches du début et apportera son lot de surprises pour une conclusion prévisible mais bien maîtrisée.
Ce roman est très bien maîtrisé par son auteur qui sait d'où il vient , où il va et sait nous entraîner dans son sillage .Le parti-pris choisi par l'auteur exige une implacable rigueur , et , je vous l'assure , là, c'est brillant.
Par contre , il s'agit d'une traduction et nous connaissons la difficulté de l'exercice .Je trouve que trop de phrases simples nuisent au rythme déjà lent de l'intrigue . J'aurais aimé trouver plus de phrases complexes , aériennes qui auraient pu " emballer " un peu le propos .Pas du Proust , non , mais tout de même. La langue française possède tant de mots , de signes pour faire " danser " les actions , les émotions...
Un mot sur les personnages . Afin de ne pas me perdre dès les premières pages , je me suis muni d'une liste établie en lisant . Elle m'a permis de bien me concentrer sur les indispensables dont j'ai pu apprécier la compétence , l'enthousiasme , l'amour , le charisme ...J'en veux pour preuve la superbe partie de pêche qui réunit Martin et Wisting , l'attention de son oncle pour la délicieuse petite Amélie....
Ce livre est de bonne qualité mais sa forme pourra contrarier certains d'entre nous pour les raisons que j'ai modestement exposées. Après , rassurez- vous ,Wisting va partir la " tête haute " en retraite et pourra profiter de " l'art d'être grand- père ".....Ah , mince ....Y'a une autre disparition....Ben ça alors...
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Au sud de la paisible Norvège, en l'espace de 2 ans, deux jeunes femmes disparaissent : le 18 septembre 1987 la riche héritière Nadia Krogh et le 10 octobre 1989 Katharina Bauer d'origine autrichienne et épouse de Martin Haugen.

Presque un quart de siècle après la dernière disparition, nous sommes en 2013, notre commissaire bien-aimé, William Wisting, qui est malheureux de ne pas avoir réussi à retrouver les jeunes dames, ni à résoudre ces énigmes policières dans sa longue et belle carrière, se voit tout à coup confronté à une accélération d'événements qui vont sérieusement bouleverser son existence aussi bien que celle de sa propre fille, la journaliste Line.

Virtuellement au même moment, Martin Haugen s'est volatilisé et Wisting apprend par la bouche de l'officier Adrian Stiller du bureau central de police d'Oslo, Kripos, que grâce à des méthodes nouvelles hautement sophistiquées, ils ont découvert que ce même Martin Haugen est devenu le principal suspect de la disparition de Nadia, l'unique fille du multimillionnaire Joachim Krogh.

Grâce au même Adrian Stiller, de passage au commissariat de Wisting, Line reçoit l'offre alléchante de produire avec Daniel Leanger, un expert en multimédia, un podcast ou présentation multimédia des 2 affaires criminelles.

Jørn Lier Horst pour le plus grand plaisir des lectrices et lecteurs a donc eu l'excellente et originale idée de faire bosser père et fille Wisting sur les mêmes dossiers ultras compliqués.

Le déroulement de cette double investigation familiale a comme conséquence immédiate que c'est le frère jumeau de Line, le pilote d'hélicoptère militaire Thomas, qui sera appelé à prendre soin de son bébé Amalie, la petite fille adorée du commissaire William Wisting.

C'est le premier policier que j'ai lu de Jørn Lier Horst, qui en a déjà publié 5 autour de son personnage central, et je reconnais qu'il m'a absolument conquis. Mon jour d'Ascension 2021 s'est passé en l'excellente compagnie du père et de la fille Wisting et je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Il est vrai que l'intrigue est fascinante, les moyens d'investigation judicieux et les personnages authentiques. Tellement authentiques qu'on a l'impression de connaître la famille Wisting depuis des lustres, comme s'il s'agissait de proches voisins depuis toujours. À la seule exception cependant du bébé Amalie, encore un peu trop neuve sur notre planète.
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Digne héritier du norvégien Henning Mankell.

Jorn Lier Horst étant un ancien inspecteur de police norvégien, et très au fait des rouages du système judiciaire, ce polar a tout bon. La mécanique est plausible, les personnages bien ancrés dans la terre norvégienne, les descriptions assez précises pour se sentir à des milliers de kilomètres.
Polar datant de 2021, je serais passée à côté si des babélionautes n'en avaient pas discuté au travers des critiques. Merci les amis.

Le commissaire William Wisting et son équipe sont obligés de travailler en totale collaboration avec un nouveau département créé pour résoudre des cold case.
Adrian Stiller, encore très jeune pour un poste de responsable dans cette nouvelle organisation, s'est mis en relation avec Wisting car un des cold case, celui de l'enlèvement de Nadia Krogh, fille d'un milliardaire industriel, datant d'il y a 26 ans aurait un lieu avec une disparition non résolue par Wisting. Les avancées technologiques ont révélé un dénominateur commun ; des empruntes retrouvées sur des lettres du ou des ravisseurs de Nadia. Elles appartiendraient à Martin Haugen dont l'épouse, Katharina Haugen, a disparue il y a 24 ans.

Les circonstances de sa disparition et le code hyper compliqué laissé sur la table de la cuisine n'ont jamais été élucidés. Wisting, au fil des années, a noué une relation copain/copain avec Martin, le mari de Katharina. En raison de ce statut on lui demande de s'impliquer tout particulièrement auprès de ce suspect numéro un.

Line, journaliste et fille de Wisting, va elle aussi être impliquée afin de faire sortir le ou les loups du bois.
Tout ce joli monde va nouer des relations compliquées et périlleuses à bien des moments. La lenteur scandinave qui est manifeste dans ce livre, n'enlève en rien l'angoisse que le lecteur va ressentir. Et c'est pile ce qu'on attend d'un bon polar.
Le gant de velours de l'écriture enveloppe à merveille cette ambiance nordique et tourmentée. On est comme au coin du feu à discuter, observer, mais tout autant plongé dans les tracas de l'enquête. On est comme immergé et les détails donnés par les techniques scientifiques ainsi que les états d'esprit des personnages ont été pour moi totalement addictifs.
A tout moment j'ai pu constater à quel point la phrase qui présente Jorn Lier Horst comme étant le digne héritier du fabuleux Henning Mankell, était juste. Pour moi tout est dit puisque je suis une super groupie de Mankell. de fait, « La chambre du fils », son précédent roman est déjà dans ma PAL.

Juste quelques longueurs vers la fin et avant l'accélération vers le dénouement. Dommage.
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé les enquêtes de William Wisting et de sa fille Line.
L'un est un inspecteur de la police de Norvège, l'autre, Line est journaliste Free Lance et élève sa fille.
Au début de l'enquête, Line est en congé maternité, au fil de celle-ci de plus en plus accaparée, c'est son frère Thomas en permission, car il est dans l'armée qui s'occupera de sa fille.
Dans ce tableau, va arriver Adrian Stiller, un enquêteur de la Kryspo, un nouveau service qui s'occupera de Cold Case, des affaires classées et non résolues. C'est un être très arriviste et très manipulateur. de ce fait, père et fille vont se trouver en concurrence.
La réouverture de l'enquête sur le meurtre de Nadia Krogh entraînera Wisting à se rapprocher de Martin Haugen dont la femme Katharina a disparu depuis des années. A chaque date anniversaire Wisting et Martin Haugen se voient. Au fil des ans, ils sont devenus amis.
Les deux affaires vont-elles se rejoindre ?
Avons-nous affaire à un double meurtre ?
Je vous invite à lire ce cold Case pour en savoir plus.
J'ai aimé le fait que l'on déterre de vieilles histoires et que l'on cherche à les élucider, aidé en cela par des techniques beaucoup plus modernes.
Dans les enquêtes de William Wisting, pas de faits sanglants trop importants. On suit l'évolution de l'enquête pas à pas. Ici, l'atmosphère de la Norvège, nous est bien décrite, avec ses coins isolés, son enquête assez lente et sa saison qui compte beaucoup dans ce roman. Je me suis laissée porter par cette enquête et j'ai pu l'apprécier comme les autres romans de cet auteur que j'aime beaucoup. Là ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'enquête sur de vieilles affaires non élucidées et dont le dossier est réouvert, des Cold Case en quelque sorte.
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Le code de Katharina, nouvelle enquête de l'inspecteur norvégien William Wisting peut être lue indépendamment des autres.
Il y a vingt-quatre ans, le 11 octobre, Martin Haugen a signalé à la police la disparition de sa femme Katharina. Désormais, pour William Wisting, l'affaire Katharina se résume à quelques cartons d'archives, et un sentiment d'impuissance face à une enquête jamais élucidée. Avant de disparaître, Katharina Haugen a laissé une note recouverte d'un code de quelques chiffres et d'une croix, code que personne n'a pu jamais pu décrypter. Chaque année, à la date anniversaire de la disparition, le policier et le mari de la disparue se retrouvent autour d'un gâteau et d'une tasse de café. Entre les deux hommes solitaires, ayant dépassé la cinquantaine, une sorte d'amitié s'est installée, le policier respecte l'homme chaleureuxmais réservé, qui ne lui a peut-être pas tout dit.
Adrian Stiller, de Kripos, la nouvelle section des affaires anciennes non résolues, les « cold cases » norvégiennes, contacte Wisting. En enquêtant sur l'enlèvement de Nadia Krogh, un fait divers datant de quelques années avant la disparition de Katharina, il semble qu'il ait découvert une piste rattachant la demande de rançon de la jeune fille, à Martin Haugen. Stiller souhaite que Wisting se rapproche d'Haugen, et ouvre de nouveau l'enquête. En parallèle, Line, la fille de Wisting, journaliste, va travailler ponctuellement pour le tabloid VG sur la disparition de Nadia Kogh, mener des interviews de témoins et réaliser un podcast.

Il ne faut s'attendre à aucune violence gratuite dans ce roman dont l'action se met en place très progressivement. le commissaire Wisting prend tout son temps pour répondre aux sollicitations d'Adrian Stiller. Deux caractères s'opposent : un commissaire qui commence à prendre de l'âge, expérimenté, posé, qui connaît le terrain, ses dossiers et la psychologie humaine, face à un homme jeune, qui a longtemps vécu en Afrique du Sud, insomniaque, nerveux, dopé à la caféine, qui veut des résultats et met tout en oeuvre pour les obtenir. Il saura mettre la pression, manipuler, bluffer. Wisting n'est pas dupe, mais par honnêteté professionnelle il va accepter de jouer le rôle qu'on lui impose. Décrypter le message de Katharina, tel est son but avant tout.

J'ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman qui m'a été prêté et m'a permis de retrouver le commissaire Wisting. J'avais lu, il y a quelques années, les Chiens de Chasse, et l'Usurpateur. le commissaire Wisting est persuadé que tout le monde ment, tout le monde recrée la vérité à sa manière. J'apprécie beaucoup ce roman policier nordique, cette ambiance au calme un peu factice, le style sobre de l'auteur. Les personnages et les paysages semblent en quête d'une lumière qui fait souvent défaut dans les pays scandinaves. Lorsque le roman se termine, c'est Wisting qui dame le pion à Stiller, pour notre plus grand plaisir.
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critiques presse (2)
LeDevoir
23 août 2021
Jørn Lier Horst maîtrise parfaitement tous les éléments de son récit et nous rapporte l’enquête avec une infinité de petits détails (merci la traductrice !) qui rendent les personnages, comme les événements, particulièrement crédibles. Une vraie captivante enquête de police.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaPresse
20 juillet 2021
L’auteur, qui est un ancien inspecteur de police, met en scène dans un comté du sud de la Norvège l’enquêteur William Wisting, qui est préoccupé par deux vieilles affaires de disparition. Comme toujours, sa fille journaliste mène ses propres enquêtes en parallèle, ce qui contribue chaque fois à créer une intrigue très réussie. On les suit alors qu’ils sillonnent la région à la recherche d’indices et de traces du passé au cours d’un automne particulièrement pluvieux.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Le mensonge était une composante de toute enquête. Tout le monde racontait des mensonges. Rarement des mensonges directs, mais la vaste majorité des gens contournaient la vérité d'une manière ou d'une autre. On était ambigu, on taisait certains éléments, on exagérait, on arrangeait la vérité pour se rendre plus intéressant, on passait sous silence des informations nous plaçant sous un mauvais jour. De plus, il arrivait souvent que les gens se souviennent mal et, au lieu de l'admettre, il comblaient les trous, se fondant souvent sur ce que d'autres avaient entendu ou vu ; et pour démasquer ces mensonges, il fallait disposer d'autres informations, afin de pouvoir vérifier ce qui était dit.
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Lies were an element of every investigation. Everyone lied. It was seldom a matter of downright untruths, but most people avoided the unvarnished truth in some way or another. They equivocated, kept quiet about particulars, exaggerated and embellished things to make them more interesting or held back circumstances that cast them in a bad light. In addition, things slipped people’s minds, they remembered their experiences differently from how they had actually taken place. And instead of admitting they could not remember, they filled in the blanks with what they believed and thought must have occurred, usually based on what other people had heard or seen. In order to expose these lies, you depended on being in possession of supplementary information, making it possible to verify what had been stated.
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Le silence se fit dans la pièce.
" Quand l'enquête sur l'affaire Katharina a été mise de côté, j'ai repris contact avec Martin Haugen parce que je ne le croyais pas. Je gardais la nette impression qu'il cachait quelque chose. Je croyais, je continue de croire qu'il sait ce qui est arrivé à Katherina. J'ai initié ces conversations pour essayer de le faire parler."
Le silence demeurait.
"Qu'est-ce qui t'ai fait croire ça ?" interrogea Christine Thiis au bout d'un moment.
Wisting réfléchit. L'affaire Katherina lui faisait l'effet d'un morceau de musique avec des fausses notes, mais c'était difficile à expliquer.
"C'est une affaire de fausses notes ici et là. Quand nous discutons, il modifie parfois de petits détails de son témoignage. Appelez ça de l'intuition, je ne sais pas, mais depuis le début, je sens que quelque chose ne cadre pas et j'aimerais bien trouver quoi.
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Le journaliste continua de parler de l'affaire, mais Wisting n'entendait plus. Il respira. il avait l'impression que l'habitacle s'était vidé de son oxygène. C'était l'heure de la confrontation. Une douleur convulsive le saisit à la poitrine comme un début d'infarctus.
Il tourna doucement la tête. Haugen avait une expression plus dure, un air fumant de hargne.


p.428
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"Ce sont généralement des gens qui se sont retrouvés dans une situation extrême, à la dernière limite de ce qu'ils peuvent maîtriser et supporter, poursuivit Wisting. Ils finissent par tuer dans l'affect, par désespoir ou dans un accès de fureur".
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