J'en suis arrivé à peu près au tiers du livre. J'arrête là. C'est la première fois que je suis déçu par un roman de
Michel Houellebecq. J'apprécie peut-être un peu moins son regard désabusé et cynique sur la société. Et surtout je suis passé à côté de cette histoire de famille. Je sens bien où il veut en venir avec le père dans le coma et sa prise en charge aléatoire dans les différentes institutions. Les sociétés modernes ne savent pas quoi faire de leurs vieux. C'est la fin d'une certaine société traditionnelle où toutes les générations vivaient sous le même toit. Alors oui, nous vivons certaines pertes de valeurs. Mais ce n'est pas ce qui constitue pour autant la fin de l'humanité, ni même celle de l'Occident. Par ailleurs, je supporte de moins en moins ses réflexions sur les Arabes et les Noirs.
Parallèlement à ce livre je lis « Croire aux forces de l'esprit » de Marie de
Hennezel où elle évoque ses entretiens avec
François Mitterrand qu'elle accompagnera jusqu'à la mort. C'est également un livre sur la fin de vie mais tellement riche, tellement centré sur la spiritualité, ce qui rend la vision de
Houellebecq tellement outrancière et réductrice à la peinture d'un certain climat social. Et puis j'avoue être en ce moment dans une recherche spirituelle qui m'amène à appréhender d'autres valeurs, plus positives. Je crois que je vais arrêter de lire les romans de
Houellebecq pour un temps.
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