Le livre de
Michel Houellebecq que j'ai le plus apprécié (je n'ai pas lu les deux derniers). Son style y est clinique, dépouillé et profondément triste. Il y décrit un monde tellement dévoré par le matérialisme et la volonté d'immanence (tels les traîtres dans la gueule de Lucifer de l'Enfer de
Dante), que la transcendance, la spiritualité, s'imposent par un silence plus assourdissant que la tempête. Si je ne devais en garder qu'un seul de cet écrivain, ce serait ce roman.
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